Les transports à Hong Kong : métro, bus, tram, ferry…

Hong Kong s’étend sur 1 100 km² environ. Près de 44 kilomètres séparent le nord et le sud du territoire et environ 50 kilomètres séparent l’est et l’ouest. Que ce soit pour des trajets quotidiens ou pour aller vous balader en dehors de la ville, vous allez avoir besoin d’emprunter les transports publics. Ça tombe bien, Hong Kong en propose un large choix. La carte Octopus, que l’on peut utiliser presque partout, permet de circuler facilement au quotidien (chapitre 2).

Le réseau de métro de Hong Kong, le MTR, vous permet de vous déplacer rapidement sur une grande partie du territoire. Il est assez peu coûteux, et extrêmement régulier (chapitre 3).

Le tramway circule à un rythme bien plus tranquille, vous permettant d’admirer le nord de l’île de Hong Kong dans un véhicule iconique de la ville. Peu cher, le tram est un petit bout d’histoire au milieu des buildings (chapitre 4).

Les bus sont rapides, dotés de climatisation et peu coûteux. Ils vous permettent de vous rendre à peu près partout dans Hong Kong. Dotés de 2 étages, ils permettent d’accueillir bon nombre de passagers et vous donne de bonnes chances de voyager assis (chapitre 5).

Les minibus verts et rouges sont, eux aussi, très nombreux. Ils sont rapides et peuvent accueillir jusqu’à 16 personnes (pas une de plus). Ils vous permettent de vous déplacer encore plus rapidement en ville et même de vous rendre dans des endroits difficilement accessibles par les bus à double étage (chapitre 6).

Les taxis sont présents en nombre et peu couteux à Hong Kong. Les petites courses coûtent environ 3 euros. Les taxis rouges se déplacent sur Hong Kong island et Kowloon, les taxis verts vont dans les Nouveaux territoires tandis que les taxis bleus se trouvent seulement dans certaines parties de Lantau (chapitre 7).

Les ferrys vous permettent de vous rendre dans un certain nombre d’îles au large de Hong Kong et de traverser le harbour (le port) en quelques minutes seulement entre Hong Kong island et Kowloon. Les bateaux peuvent être de gros ferrys pouvant accueillir plusieurs centaines de personnes ou des kaito de plus petite taille (chapitre 8).

Le light-rail, à mi-chemin entre le tramway et le métro est uniquement présent dans quelques municipalités des Nouveaux Territoires (chapitre 9).

Les transports en commun sont tellement bien développés à Hong Kong que la nécessité d’un véhicule est franchement remis en cause, sans compter qu’avoir une voiture à Hong Kong coûte excessivement cher. La présence des taxis et des minibus vous permet de vous rendre dans les lieux les plus inaccessibles. Se déplacer en vélo ou en scooter peut être compliqué du fait du manque de places de parking, de la place prépondérante des bus et de la pollution. Toutefois, en dehors de Hong Kong island et de Kowloon, des pistes cyclables commencent à voir le jour et un certain nombre de parcours permettent de réaliser de jolies balades (chapitre 10).

Nous vous proposons dans ce dossier de faire un point les transports à Hong Kong, en vous indiquant le prix et la régularité de chaque transport en commun et en vous donnant un maximum d’informations dont vous pourriez avoir besoin. Dans le onzième et dernier chapitre de ce dossier, nous vous donnons les liens d’applications utiles en terme de transports à Hong Kong.

Pour les transports depuis et vers l’aéroport, nous vous recommandons de lire le chapitre 2 de notre dossier sur la préparation de votre arrivée à Hong Kong.

Et les piétons ?

Être piéton à Hong Kong est un défi du quotidien ! Les trottoirs sont assez petits quand on connaît la densité de population (plus de 7 millions de personnes !). Dans certains quartiers comme Wan Chai ou Central, par exemple, se déplacer à pied peut parfois être un peu compliqué. Entre les personnes qui marchent lentement, celles qui s’arrêtent au milieu sans raison, celles qui jouent sur leur téléphone sans regarder devant elles et celles qui changent de direction sans prévenir, nombreux sont les pvtistes à être surpris (voir agacés) par les piétons à Hong Kong. Si vous êtes un peu pressé de nature, il va falloir prendre sur vous ou partir à la recherche des rues où il y a peu de circulation piétonne.

En étant piéton, il convient de faire attention à deux-trois petites choses :

• À Hong Kong, les voitures roulent dans le sens inverse de la circulation que l’on connaît en France ou au Canada. Il convient donc de faire particulièrement attention quand vous traversez une rue et de bien regarder des deux côtés.
• Les routes, c’est réservé aux véhicules roulants : ici, la voiture et les bus sont les rois et ils roulent vite ! Ni l’un ni l’autre ne ralentiront si vous traversez à un endroit où vous n’êtes pas autorisé à le faire. Il n’est donc pas recommandé de traverser n’importe où. Il y a beaucoup de passages piétons prévus à cet effet.
• Il est interdit de traverser au passage piéton si le petit bonhomme est rouge (on parle de jaywalking). Dans la pratique, alors que c’est interdit (voire dangereux), quelques personnes le font. Si vous le faites, sachez néanmoins que vous vous exposez à une amende assez salée de 2 000 $HK (plus de 200 euros). Vous voilà prévenu.

Nombre de sous-terrains, de raccourcis par des immeubles et de voies aériennes sont mises à la disposition des piétons. À vous d’explorer la ville, d’oser entrer dans les bâtiments ou les halls d’hôtel.

Bienvenue dans ce labyrinthe géant et exaltant !