Vous avez obtenu votre PVT pour Hong Kong, vous avez fait un très bon choix de destination, maintenant place au voyage ! Voici un dossier récapitulatif pour bien préparer votre départ à Hong Kong.

Pour des informations générales sur la préparation au départ :

  • Sécurité sociale ;
  • impôts ;
  • chômage ;
  • résiliations d’abonnements ;
  • procurations ;
  • démission ;
  • permis de conduire international…

… consultez notre dossier dédié à la préparation au départ en PVT (toutes destinations confondues).

Et pour des informations spécifiques à Hong Kong, c’est parti !

Acheter un billet d’avion pour Hong Kong

Il n’y a pas de secret, le meilleur moyen pour trouver un vol à bon prix est de bien chercher (quitte à y passer un peu de temps). Agences de voyage, sites de compagnies aériennes ou comparateurs de vols, frappez à toutes les portes pour trouver le meilleur prix !

Selon vos envies, envisagez :

  • Un aller simple. L’aller-retour n’est pas obligatoire pour un PVT Hong Kong. Vous devez simplement, si vous optez pour un aller simple, prouver que vous avez suffisamment d’argent pour vous en payer un (en plus des économies exigées pour un PVT).
    La compagnie aérienne avec laquelle vous partez pourrait vous demander de présenter un billet retour ou un billet de sortie de Hong Kong, une condition obligatoire pour un touriste. Dans ce cas, expliquez que vous arrivez à Hong Kong avec un visa de travail. Au besoin, présentez votre visa ou la lettre vous informant de venir récupérer votre visa à Hong Kong.
  • Un aller-retour, pour un voyage moins flexible mais moins cher : l’inconvénient de ce type de billet, c’est que vous ne pouvez pas prendre un billet retour pour 12 mois plus tard, les compagnies aériennes n’ouvrant leur réservations que 8-9 mois à l’avance généralement. Renseignez-vous éventuellement sur les frais que vous pourriez avoir à payer pour modifier votre réservation. Autrement, il faudra peut-être abandonner votre billet retour. Quoiqu’il en soit, le billet aller-retour peut revenir moins cher qu’un aller-simple.
  • Un billet open qui vous permet de changer votre date de retour : certaines compagnies proposent parfois des billet OPEN, c’est-à-dire des billets qui peuvent être échangeables sans frais. Dans certains cas, la compagnie aérienne peut quand même vous demander de payer la différence de prix sur la nouvelle date. Des agences de voyage peuvent aussi proposer ce type d’offres.

Renseignez-vous également auprès de différentes compagnies aériennes si vous avez des attentes particulières, si vous souhaitez partir avec votre animal de compagnie, par exemple, ou encore si vous emportez un objet encombrant comme une guitare. Les conditions varient d’une compagnie à l’autre.

Quelles compagnies aériennes desservent Hong Kong ?

Les compagnies qui opèrent des trajets sans escale depuis et vers Hong Kong sont les suivantes :

  • Cathay Pacific (la plus grande compagnie ]) propose des liaisons directes avec différentes grandes villes européennes comme Paris, Bruxelles, Rome, ou encore Barcelone.
  • Depuis la France : Air France (la compagnie nationale française) depuis Paris
  • Depuis le Canada : Air Canada propose des liaisons directes pour Hong Kong depuis Vancouver et Toronto (15h15 de vol environ)

Ces compagnies font partie des plus chères, mais ce sont elles qui vous emmènent le plus rapidement à Hong Kong. Pour une liaison entre Paris et Hong Kong, comptez 11-12 heures de vol environ. Pour un vol entre Vancouver et Hong Kong, comptez 13 – 14 heures de vol environ et plus de 15 heures entre Toronto et Hong Kong.

Pour un vol depuis la France, si vous êtes prêt à faire une escale, le nombre de compagnies aériennes est nettement plus élevé (KLM, Etihad Airways, Emirates, Air China, British Airways…).

Vous pouvez faire une escale de quelques heures, voire de plusieurs jours.

Si l’escale est très temporaire, évitez de prendre une escale trop courte (vous risqueriez de rater votre avion en cas de retard sur le premier vol) ou trop longue (l’ennui !!! surtout si vous ne pouvez pas sortir de l’aéroport).

Si vous souhaitez vous arrêter plusieurs jours, assurez-vous que vous disposez des autorisations nécessaires (devez-vous demander un visa ?) pour le faire. N’hésitez pas à consulter notre article sur le tourisme en Asie et en Océanie pendant un PVT qui récapitule les conditions de séjour dans la plupart des pays où passent ces compagnies. Les informations sont valables pour les Français.

Si vous êtes canadien, n’hésitez pas à consulter Voyage Canada qui propose des fiches récapitulatives selon les destinations et fournit des informations sur les exigences d’entrée dans tous les pays.

À noter que si vous envisagez une escale en Chine pour moins de 72 heures, vous n’avez pas besoin de visa tant que vous arrivez d’un pays en Chine (Pays A) et repartez pour un autre pays dans les 72 heures (Pays C) depuis la ville où vous êtes arrivé en Chine (Pays B). Cette exemption de visa pendant 72 heures n’est valide que dans 18 aéroports de la Chine (dont Pékin, Shanghai, Chengdu, la capitale mondiale des pandas,  Xi’an, Guilin ou encore Kunming). Pour en savoir plus.

L’astuce du vol multi-destinations

Si vous envisagez une escale sur plusieurs jours, l’option des billets multi destinations proposées par les compagnies aériennes peut être un bon deal. Si vous avez une destination en tête (au hasard, la Thaïlande), choisissez une compagnie basée en Thaïlande et comparez une vol aller simple avec une escale de quelques heure et un vol multi destinations avec un arrêt de quelques jours en Thaïlande. Le prix peut parfois (pas toujours) être plus intéressant. Surtout, vous pouvez vous organiser un petit séjour dans un autre pays avant votre arrivée à Hong Kong.

Et l’option de prendre un vol pour Canton ou Shenzhen, c’est possible ?

Vous avez vu un vol pour Canton (Guangzhou) et Shenzhen (qui ne sont pas si loin de Hong Kong)  et vous envisagez sérieusement cette option en rejoignant ensuite Hong Kong par le train (pour Canton) ou par le métro (pour Shenzhen) ?

Ça n’est probablement pas la meilleur idée sauf si vous envisagez de faire un peu de tourisme en Chine avant d’arriver à Hong Kong.

Tout d’abord, l’exemption de visa pour 72 heures ne s’applique pas dans ce cas-là puisque pour pouvoir en bénéficier, vous devez arriver en Chine continentale en avion et en repartir aussi par avion (or, si vous êtes à Canton ou Shenzhen, vous êtes juste à côté de Hong Kong).

Vous aurez donc l’obligation d’obtenir au préalable un visa pour la Chine. Les démarches pour un visa pour la Chine sont souvent un peu complexes et coûteuses. De même, un billet de train pour Hong Kong depuis Canton a aussi un coût (depuis Shenzhen, il suffit simplement de prendre le métro).

Si vous envisagez de débuter votre séjour en faisant du tourisme en Chine, c’est effectivement possible, mais dans ce cas, vous n’aurez peut-être pas envie de débuter votre séjour par Canton ou Shenzhen.

À vous de voir !

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(8) Commentaires

Tiphaine I |

Bonjour ! En ce qui concerne le visa, personnellement il a été envoyé par mail et n’est pas du tout semblable au papier rose à coller présenté ici… Peut-être sera-t-il changé à la douane ?

Anthony I |

Ce que je comprends ici c’est que l’assurance est obligatoire dans le dossier pour obtenir son PVT, que se passe t-il son on obtient pas le PVT? …

isa I |

Généralement, les assurances te remboursent… Il faut te renseigner auprès de celle que tu choisis. Cependant, si tu réponds à toutes les conditions pour l’obtention du PVT, il n’y a pas de raison pour qu’il te soit refusé ! 🙂

Laurent I |

Je suis jalooouuuuxx, je suis Belge et non Français 🙁

Quoique, je suis resté 2 semaines et en se bougeant il’y a moyen de voir à peut prêt tout Hong Kong.

Maintenant, comme vient de me dire un ami Hong Kongais, pour le boulot ça va être tendu. Peut être dans les resto, hotel, bar « étrangers » de Central sur Hong Kong Island ou Stanley, à part ça sans parler le mandarin ça doit être chaud.

isa I |

En étant belge, et si cette région du monde te tente, tu peux toujours faire le PVT Taiwan ! 🙂

Laurent I |

Ouiii ah ah, justement je viens de me renseigner un peu.

En fait je suis en Australie la, dans une sharehouse asiatique, dont beaucoup de Taiwanais.

Je viens de voir qu’il y a la WHV pour Taiwan et qu’il y a moyen d’apprendre le chinois en était payé (même bien payé) !!! Enorme quoi. Je vais sûrement faire ça après avoir visité un bout de l’Asie et peut être avant ma deuxième année en Australie.

Johanna I |

Sans parler le mandarin ? À ce que j’ai entendu, c’est plutôt le cantonnais qui est parlé à Hong Kong.
(enfin, à ce qu’on m’a dit sur place, je ne maîtrise ni le mandarin ni le cantonnais pour gérer la distinction :D)

lolope I |

Comment ca apprendre le mandarin en etant paye ???