5Comment différencier...

Différencier l’orignal, le caribou et le wapiti

Ces animaux sont des icônes de la faune canadienne. On vous dira d’ailleurs souvent que vous partez en PVT “au pays du caribou”… Ce à quoi vous rétorquez que vous partez également “au pays de l’orignal” !
Quelle est la différence entre ces deux animaux ? Le caribou (qui se dit également “caribou” en anglais !) est présent dans les forêts de l’est du pays. En Europe, le caribou se nomme “renne”. Il a des bois imposants mais plutôt fins, et peut peser jusqu’à 200 kg.
L’orignal, aussi appelé « élan » en Europe (“moose” en anglais américain et “elk” en anglais britannique) est le plus grand de tous les cervidés. Alors que le caribou se déplace principalement avec sa harde, l’orignal est un animal très solitaire. Il a des bois imposants et plutôt plats, qu’il perd à l’automne ! Les mâles orignaux peuvent peser jusqu’à 700 kg. Il est facile de reconnaître un orignal : il est presque bossu !

Une troisième espèce à ne pas confondre avec les deux autres : le wapiti (“elk” en anglais américain : ça devient compliqué !). On trouve 3 espèces de wapitis au Canada : le wapiti du Manitoba, le wapiti des montagnes rocheuses et le wapiti de l’est. Plus petit que l’orignal, le wapiti est tout de même plus imposant que le caribou. Les bois du wapiti montent très haut et sont plutôt pointus.

Différencier la marmotte du spermophile

marmotte-spermophile

Spermophile à gauche, Marmotte à droite

Le spermophile est un rongeur du genre des écureuils alors que la marmotte, rongeur également, fait partie du genre… des marmottes. Pour les différencier, la meilleure solution est de comparer leur taille ! La marmotte nord-américaine pèse entre 2 et 7 kg alors que le spermophile est généralement plus menu (ce n’est pas toujours le cas, le spermophile arctique, que l’on peut apercevoir au Yukon, peut parfois être énorme !).
Finalement… le plus facile est de se promener avec une photo d’identité de ces deux messieurs (ou dames) pour les comparer !

Différencier le grizzli de l’ours noir

grizzli-oursnoirs

Le grizzli à gauche, l’ours noir à droite

Le site Parcs Canada est de loin le plus qualifié pour vous expliquer la différence entre les deux ours ! En bref : le grizzli est généralement plus imposant que l’ours noir. La différence réside également dans la forme de leur museau : le grizzli a un museau long et pointu !

Différencier le coyote du loup

loup-coyote

Le coyote à gauche, le loup à droite

Les coyotes ont toujours l’air amaigri, même s’ils sont en pleine santé. Ils ont les pattes très hautes et sont élancés : ça leur permet de courir vite ! En revanche, le loup est généralement plus court sur pattes, plus trapu et a le poil plus long. Il existe également un loup arctique, tout blanc, et présent dans le Grand Nord, comme son nom l’indique. Dans le reste du Canada, l’espèce que vous allez côtoyer le plus souvent est le loup gris.

Chapitre précédent
isa

Amoureuse des Etats-Unis, de l'Utah et du voyage en train, j'ai passé 7 mois à Montréal en 2010, et j'en ai profité pour découvrir la Nouvelle-Angleterre en long, en large et en travers !
Mon coup de cœur avec Montréal date de 2008, et d'un mois estival là-bas... Depuis, je ne fais qu'y retourner !

J'ai réalisé deux tours des Etats-Unis (& Canada) en 2012 puis en 2014. Plusieurs mois sur les routes, c'est formateur... De retour à Montréal en 2019-2020 pour un PVT, avant de raccrocher !
Sur PVTistes.net, j'aime partager mon expérience sur le forum, dans des dossiers thématiques ou même en personne ! Vous me croiserez sûrement à Lyon, ma ville de cœur.

Ajouter à mes favoris
5
4 avis

Connectez-vous pour pouvoir voter.

(76) Commentaires

Eric I |

Je me rends une fois par an en Colombie-Britannique (sauf en 2020, bien sûr) et je croise à chaque fois des ours noirs (ou baribals) en forêt (je sais même où les trouver dans « mes » zones habituelles).
C’est une des régions où ils sont le plus nombreux : quelque 175.000 individus. C’est dire que les chances d’en croiser un est important lors de vos balades.
Cependant, il y a très peu de risque de se faire agresser par eux : ils préfèrent en général mettre de la distance. J’en ai même filmé plusieurs fois à courte distance sans qu’ils montrent une quelconque agressivité.
Selon le NABC, il n’y a eu que 60 ou 61 attaques mortelles dans toute l’Amérique du Nord au 20e siècle alors que la population d’ours noirs est estimée entre 750.000 et 1 million d’individus.
Je vous conseille d’aller voir le site du North American Bear Center (NABC) (https://bear.org/) pour en savoir plus sur les ours nordaméricains.
Un ours noir n’est pas un grizzli ni un ours blanc !

{{likesData.comment_81462.likesCount}}
Axel I |

Il y a des bisons en saskatchewan et même des antilopes dans le sud de la province !

{{likesData.comment_65188.likesCount}}
Louis I |

Pour avoir vu un ours de très près au Parc de la Gatineau, je peux dire que lui parler calmement marche très bien. Il m’a regardé deux minutes, a tourné la tête et s’est en allé doucement vers une autre direction. Le mieux, c’est de se concentrer sur ce qu’on dit : « Hé mon gros, qu’est-ce que tu fais là ? Tu m’as surpris ! J’espère que je ne te fais pas peur…  » Verbaliser ses émotions, ça permet d’éviter les réactions de panique. Paniquer, c’est finir en casse-croûte 🙂

Davy I |

Dans les eaux profondes il y a les orques aussi je ne crois pas l’avoir vu.

Flo I |

Merci pour le dossier!

Tu n’en parles pas et j’ai pas vraiment envie d’en voir, mais y-a-t-il beaucoup de tiques dans les forêts canadiennes? Je demande parce que là où j’habite en France elles pullulent et je connais plusieurs personnes qui ont la maladie de Lyme (une saloperie).

isa I |

Désolée pour la réponse très tardive !
Je ne me suis jamais fait piquer, mais je suppose qu’il y en a comme dans toutes les forêts ou il y a des herbes hautes… (j’ai quand même chopé la maladie de Lyme, heureusement traitée à temps pour pouvoir m’en débarrasser, mais c’est pas marrant, donc je fais gaffe maintenant !)
https://www.phac-aspc.gc.ca/id-mi/lyme-fs-fra.php

Flo I |

C’est toujours moins qu’en Meuse donc. J’en récupère régulièrement une vingtaine par ballade.
C’est super que tu est pu enrayé la maladie au début! Sais-tu comment tu l’as attrapé si tu ne t’es pas fait piquer? Je croyais qu’elle se transmettais seulement par les tiques.

isa I |

Je n’ai effectivement jamais remarqué de tique sur moi, et après inspection (après avoir détecté la maladie), je n’avais rien, même pas de traces de piqure ! La théorie la plus plausible serait donc que c’était une jeune tique qui m’a piqué : les jeunes tiques n’ont pas encore assez de force pour rester accrocher…

isa I |

Je précise « je me suis jamais fait piquer au Canada », c’est vrai que ça portait à confusion 😀 Mais du coup, oui, j’ai du me faire piquer en France vu que j’ai chopé Lyme 🙁

Flo I |

C’est que ça peu mettre du temps à se déclarer.
Merci pour les infos!

Michael I |

Pas forcément rassurant, mais somme toute hyper intéressant !
Merci 🙂

Anonyme I |

Super dossie j’adore

Déborah I |

Super dossier !!
je ne connaissais pas le Pika….
On va éviter les moustiques (et autres bestioles qui piquent), la moufette et l’ours (euh… ça marche vraiment de lui parler?????), sinon, pour le reste, vivement la LI !!!!!

isa I |

Aaah, les premières piqures de moustiques ça fait aussi partie de l’expérience canadienne ! 😀

Déborah I |

oui, ça en fait peut être partie… mais ce n’est pas forcément ce qu’on espère en allant là bas !! 😀

Marie I |

Bon on va essayé de rester de marbre face au grizzli en espérant que les moustique (apparement élevés aux stéroides) ne feront pas de notre sang leur repas!!

isa I |

Héhé, je dirais que les moustiques sont beaucoup plus à craindre que les grizzlis… Car au moins, avec le grizzli, tu meurs sans agoniser :-p

Emilie I |

Je vous colle ça ici parce que ça risque de vous intéresser https://youtu.be/CE0Q904gtMI Quand on dit que ce qui est sauvage reste sauvage, même à Montréal, c’est pas des blagues.

isa I |

OH punaise !