Ah la bonne nouvelle de mai 2019, être tirée au sort, après un PVT en Nouvelle-Zélande et un PVT en Australie, j’ai mon ticket d’or pour partir en PVT au Canada !!
Le plan était de partir en mars 2020… d’habitude j’anticipe pas trop mal, mais sur ce coup je me suis fait avoir par notre ami Covid. Décollage initialement prévu le 18 mars, décalé suite à la fermeture des frontières du 15 mars.
Et on défait le sac à dos…
Après ça, j’ai un peu lézardé pendant la moitié de l’été.
J’avais évidemment demandé l’extension de ma lettre d’introduction qui expirait mi-juin mais suite à un problème technique, je l’ai jamais reçue. Finalement après deux coups de fil à l’immigration, je l’ai reçue mi-août.
C’est à partir de là, mon extension en poche, que je me suis bougée les fesses et que j’ai commencé à chercher du boulot, avec un gros critère de recherche : je souhaitais un job où j’avais la possibilité d’être logée sur site. J’ai contacté quelques contacts sur place, j’ai suivi les réseaux sociaux (groupe tel que pvtistes à Montréal, pvtistes à Vancouver, etc.), fait des recherches sur LinkedIn, et comme je suis cavalière, je me suis aussi inscrite sur un site qui s’appelle Yardandgroom et qui permet de trouver un boulot dans des écuries (un peu partout dans le monde). Je postul à plusieurs annonces de groom et dès le lendemain, j’ai un retour positif d’une écurie à Pemberton, BC (à 2 h 30 de Vancouver). Après un petit échange d’e-mail, on fixe un rendez-vous téléphonique pour le lendemain (décalage horaire pris en compte évidemment) et le surlendemain, j’ai la réponse positive définitive : I GOT THE JOB!
Quelques jours après, j’obtiens le contrat de travail et l’attestation disant que l’entreprise continue de tourner malgré le Covid (les fameux papiers demandés par l’immigration).
Contrat signé le 24 août, décollage pour Vancouver le 8 septembre !
Je m’organise, je refais mon sac, je prépare tous mes papiers, je prépare mon plan de confinement à l’arrivée. En ce moment, y a pas de place pour l’improvisation…
Mis à part le passeport, comme papiers « prêts à montrer », j’avais ma lettre d’introduction avec son extension, ma réservation de lieu de confinement, mon contrat de travail avec l’attestation d’activité, mon attestation d’assurance PVT, la preuve de fond et je crois bien que ça s’arrête la.
J’avais réservé avec Air Canada, mais le vol était sous-traité à la Lufthansa, avec escale à Francfort. Au départ de Paris, on m’a demandé ma lettre d’introduction et la lettre d’extension. A Francfort, on m’a juste demandé si j’avais ce qu’il fallait comme papiers pour entrer au Canada sans pour autant me demander de les montrer (et il y a eu une vérification de température avant de monter dans l’avion).
Petite précision, au cas où, c’est port du masque obligatoire pendant toute la durée du vol, sauf pendant les repas. Micro-astuce : si vous prenez un repas végétarien, végan ou autre spécialité, vous mangez en premier mais surtout en décalé par rapport au autres. Ça veut dire que vous êtes sans le masque en décalé. En période de pandémie, c’est pas négligeable !
L’arrivée au Canada
À l’arrivée au Canada, le premier agent m’a demandé si j’avais prévu un plan de confinement (comment j’allais faire pour mes courses, etc.). Au bureau de l’immigration, il y avait 8 agents pour 2 personnes (je m’inclus dans les deux personnes…), l’agent m’a demandé mon passeport, ma lettre d’introduction + mon extension et m’a demandé d’attendre. 3 minutes après, j’avais mon permis de travail en main. Rapide et efficace !
Maintenant, direction lieu de confinement ! En principe je me déplace en transports en commun, mais je joue le jeu des autorités et des précautions sanitaires, je prends donc un taxi (il y a une ligne d’attente à la sortie en face de la porte).
Comme je ne connais personne sur Vancouver et que mon employeur n’est pas chaud pour m’héberger sur site pendant la période d’isolement, j’ai loué un Airbnb à Vancouver (East Vancouver, pas downtown), c’est un appartement que j’occupe seule, avec une chambre séparée (environ 30 m²). J’ai payé 50 €/nuit.
Certains Airbnb sont partagés et plus économiques, mais par rapport aux consignes sanitaires, ça veut dire exposer les autres personnes et porter un masque en permanence. Donc l’option seule me paraissait plus appropriée (en revanche plus onéreuse, mais on ne peut pas tout avoir).
La quatorzaine
Arrivée en fin d’après-midi, je fais une première commande de courses qui seront livrées le lendemain (Safe on food fait la livraison, c’est payant, entre 5 et 10 $ de supplément selon l’horaire, et en tout, j’en ai fait deux fois) et pour le soir même, je me commande un Uber Eats (après tout, je suis en ville, donc c’est possible, même si ce n’est pas du tout dans mes habitudes).
Et c’est partie pour deux semaines de confinement strict !
NB : c’est 14 jours stricts, premier et dernier jour inclus. J’ai commencé le 8 septembre, je suis donc sortie le 23 septembre. Je ne me suis pas fait contrôler.
L’appartement est un peu isolé, dans un quartier résidentiel, donc je n’ai pas de contact avec les voisins. Du coup, pour le coté social et casser un peu l’isolement, je communique beaucoup avec la France, amis, famille, tous le monde y passe ! Je fais en sorte d’essayer de communiquer avec au moins une personne par jour.
Pour le reste, on s’occupe comme on peut, c’est un peu le même principe que le confinement en France au mois de mars.
J’ai une bonne connexion internet alors je matte des séries, je dessine, je yogate.
J’ai accès à un petit extérieur aussi si je veux profiter un peu de l’extérieur, mais manque de bol, enfin si on peut dire, mon isolement tombe pile poil au moment où le sud-ouest canadien se fait enfumer par les feux californiens, donc dehors, ça sent le feu de cheminée géant (oui, au final, c’est pas plus mal que je sois coincée à l’intérieur).
En revanche, j’en profite pour préparer ma sortie ! Je fixe tous mes rendez-vous administratifs, à savoir le changement de permis de conduire, la demande de SIN et la banque, histoire de gagner du temps (les rendez-vous ne sont pas obligatoires mais comme je n’ai que deux jours à Vancouver pour tout faire, c’est mieux d’assurer le coup).
Moralement parlant, c’est pas bien compliqué, le seul point un peu bizarre je dirais c’est qu’entre l’absence d’interaction directe avec l’extérieur et le fait d’être beaucoup en contact avec la France (je crois que je n’en ai jamais eu autant que pendant ses 15 jours), c’est difficile de réaliser que ça y est, c’est le début de mon aventure canadienne. J’y suis sans y être, tout en y étant (oui oui, ça n’a pas de sens mais c’est un peu mon état d’esprit de confusion et de décalage du début).
Mis à part ce léger décalage (qui s’est estompé dès que je suis sortie en ville), les deux semaines sont passées vite, le moral est resté bon tout du long, je trépignais d’impatience les deux derniers jours.
Après le décalage de mon départ, l’attente de savoir comment la situation évoluait et le stress du voyage en lui-même dans ces circonstances, j’étais déterminée ! Remontée à bloc ! Impatiente de réellement commencer mon PVT !
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