Comprendre les moeurs argentines

Avant le grand départ en Argentine, il est essentiel de bien savoir à quoi s’attendre ! Ce petit dossier pourra vous aiguiller un petit peu sur la culture argentine en évoquant ses spécificités. Nous n’avons pas la prétention d’être exhaustifs ni de nous éloigner des clichés, ce dossier est avant tout une introduction à la société et à la culture argentine. Vous verrez par vous-même ce qui est avéré ou non.

Un peu de géographie

Argentine. On peut penser aux paysages, à la Pampa, à la Patagonie, au bout du monde qu’est la Terre de Feu et souvent à Buenos Aires. Il est vrai que la capitale, la Ciudad Autónoma de Buenos Aires, regroupe tout : la population, le pouvoir fédéral et toute la culture citadine du pays. D’immenses espaces naturels très variés composent le reste de du huitième plus grand pays du monde (2 766 890 km²), ponctués de quelques capitales provinciales notables comme Córdoba, Rosario et Mendoza pour celles atteignant le million d’habitants.

Du Nord au Sud, il est possible de traverser les plaines sèches du Gran Chaco, comme la région semi-tropicale du Nord-Est autour des chutes d’Iguazú, les plaines fertiles de la Pampa et la Patagonie. La Cordillère des Andes longe la frontière avec le Chili avec le mont Aconcagua (6 962 m), point culminant des Amériques.

Hémisphère Sud oblige, les saisons sont inversées mais ne seront pas les mêmes suivant qu’on se trouve à Mendoza (climat continental semi-aride) ou à Ushuaïa (climat subpolaire océanique). Buenos Aires connaît un climat subtropical humide avec des hivers assez doux, mais il pleut souvent avec parfois une sorte de bruine qui recouvre la ville !

Pour tout connaître de l’Argentine des (40 millions d’) Argentins, il faudrait cependant oublier nos atlas européens. Les territoires des Îles Malouines, certaines îles de l’Atlantique Sud et une partie de l’Antarctique sont disputés avec la Grande-Bretagne. Sur place, l’utilisation de l’appellation Falkland Islands est à proscrire, il s’agit bien des Islas Malvinas.

Un peu d’Histoire

Le pays est indépendant depuis deux siècles. L’anniversaire de la Déclaration d’Indépendance est célébrée tous les ans le 9 juillet (depuis 1816), comme celui de la Revolución de Mayo, le 25 mars (depuis 1810).

Après son indépendance, l’Argentine a connu son apogée avec un important développement économique et ferroviaire attirant de nombreux migrants européens. Au début du XXème siècle, c’est l’un des pays les plus riches du monde. Mais la Grande Dépression des années 1930 marque le début de l’intervention systématique de l’armée dans la vie politique pour plus de 50 ans. Cette période se manifeste tout d’abord par les figures du général Juan Perón (Président de la Nation argentine entre 1946 et 1955, puis entre 1973 et 1974) et de sa femme Eva Perón, dite Evita. Reconnue comme chef spirituelle de la Nation argentine et madone des (sans-chemises), elle est à l’origine de nombreuses réformes sociales révolutionnaires et du droit de vote des femmes argentines en 1947.

En 1976, un coup d’État signe le début de 8 années de dictature militaire et de la Guerra Sucia (guerre sale). Quelques 30 000 personnes « disparaissent » entre 1976 et 1983 dans le but d’écraser la guérilla gauchiste et de restaurer l’ordre. À cette époque, est également fondée l’Organisation des Grands-Mères de la Place de Mai, qui se bat pour retrouver les enfants volés par la dictature militaire.

Aujourd’hui encore, les abuelas (des associations de mères et de grands-mères des enfants disparus pendant la Guerra Sucia) manifestent régulièrement sur la Plaza de Mayo à Buenos Aires.

La fin de la dictature est marquée par la guerre des Malouines en 1982 entre l’Argentine et la Grande-Bretagne. (NB : les relations avec les Anglais, et les anglo-saxons en général, restent tendues en Argentine, raison pour laquelle il faut éviter de parler anglais ! Mieux vaut tenter de baragouiner un mélange d’espagnol, français et italien !)

Si le retour à la démocratie a lieu dans les années 1980 avec les présidents Raul Alfonsín et Carlos Menem, la crise économique de 2001 constitue un nouveau tournant. Des émeutes de la faim ont lieu à Buenos Aires et le système bancaire est en faillite. Le président Fernando de la Rúa fuit la capitale.

Après l’élection du péroniste Nestor Kirchner en 2003, l’économie argentine s’est peu à peu reconstruite même si des inégalités sociales demeurent (villas miseria / barrios privados). Les crimes de la « Guerre Sale » sont peu à peu reconnus avec le vote d’une loi autorisant l’extradition des criminels de l’ex-dictature militaire. L’épouse du dictateur, Cristina Fernández de Kirchner, lui a succédé à la présidence en 2007, puis est réélue en 2011. Les politiques mises en place par les Kirchner lors de leurs mandats successifs ont relancé l’économie. Ils sont cependant accusés de populisme autoritaire et les problèmes de corruption et de délabrement des services publics dans le pays perdurent. Mauricio Macri, homme d’affaires, ancien président du club de foot de La Boca Juniors et maire de Buenos Aires de 2007 à 2011, est élu Président de la République d’Argentine en 2015. Malgré, des politiques libérales qui relancent la croissance, la refonte du système et les mesures d’austérité successives déclenchent une colère sociale sans précédent, et le pays est au bord d’une nouvelle crise.

Les élections de 2019 sont remportées par Alberto Fernandez.

Le 30 décembre 2020, le Congrès vote pour la légalisation de l’avortement jusqu’à la quatorzième semaine de grossesse et rejoint donc l’Uruguay, Cuba, le Guyana, Mexico City et l’Etat mexicain d’Uaxaca, seuls pays à autoriser l’avortement en Amérique latine.

Le 18 décembre 2022, l’équipe de foot argentine remporte la Coupe du Monde face à la France et devient championne mondiale pour la troisième fois. Lionel Messi est ensuite sacré meilleur joueur de cette Coupe du Monde.

Dans un contexte d’inflation et de crise économique importante, les primaires pour désigner les candidats à l’élection présidentielle d’octobre 2023 font ressortir trois noms : Javier Milei, Sergio Massa et Patricia Bullrich. Le peso argentin est très instable et perd de la valeur quotidiennement. La situation est tendue, au premier tour, ce sont Sergio Massa et Javier Milei qui prennent la tête. Le 19 novembre 2023, le conservateur Javier Milei est élu Président de la République d’Argentine. 

Les Malouines, le péronisme et la dictature demeurent des sujets sensibles dans le pays et il est préférable de les aborder avec prudence.

Les Argentins

« Les Mexicains descendent des Aztèques, les Péruviens des Incas et les Argentins des bateaux ! » – Proverbe populaire

Colonisée par l’Espagne comme le reste de l’Amérique du Sud, les peuples autochtones ont rapidement disparu ou ont été rendus invisibles en Argentine, notamment lors de la Conquista del Desierto dans les années 1870.

Cette ancienne volonté d’unité ethnique se voit dans le pays où plus de 90 % de la population descend d’Européens, principalement Italiens et Espagnols. La société argentine est très européenne, avec des codes proches des sociétés d’Europe du Sud (italienne principalement). Les traditions, la famille et le catholicisme ont une place très importante dans une société par ailleurs très chaleureuse, accueillante, prête à tout partager et à charlar (bavarder) pendant des heures et des heures. Les Argentins sont également assez informels (et peu ponctuels) et la démocratisation a entraîné une libération officieuse des mœurs. La vie suit donc tranquillement son rythme et la drague est devenue un sport national !

Bien que mythiques, les vrais gauchos, équivalents sud-américains des cow-boys, ont aujourd’hui disparu – avec l’arrivée du fil barbelé comme au Nord – et la population argentine est à 90% urbaine.

Les femmes en Argentine

L’Argentine a récemment connu d’importantes avancées en matière de droits des femmes, notamment grâce à la légalisation le 29 décembre 2020, de l’interruption volontaire de grossesse avant la quatorzième semaine de grossesse, auparavant autorisée seulement en cas de viol et de risque pour la santé de la mère.

Depuis 2015, le mouvement “ni una menos” dénonce les violences faites aux femmes, qui sont encore très présentes en Argentine. 

Les femmes argentines occupent un rôle important dans les insurrections contre les injustices et les inégalités dans le pays. Les Madres et Abuelas de la Plaza de Mayo en sont un parfait exemple. À partir de 1977, en pleine dictature, elles manifestent pacifiquement toutes les semaines, sur la Plaza de Mayo, face à la Casa Rosada, le palais de la présidence, afin de réclamer le retour des enfants disparus et des bébés volés lors de la “Guerra Sucia”. Plusieurs associations et organisations ont été créées dans ce but. Aujourd’hui, elles continuent de tourner autour de la pyramide de la Plaza de Mayo, tous les jeudis, pour honorer la mémoire des 30 000 desaparecidos.

La famille, la maison et ailleurs

La famille argentine est assez proche de la famille européenne mais, souvent, les enfants sont rois et il n’est pas rare de les voir encore debout à 1 h du matin ! Les animaux de compagnie sont adorés, quasiment toute maison a au moins un chien ou un chat. On croise d’ailleurs fréquemment des « promeneurs de chiens » (souvent nombreux) à Buenos Aires.

Par contre, pour un Français, le « fonctionnement » du couple argentin peut paraître déroutant au premier abord. Il y a pas mal d’étapes avant d’être de novio (ensemble). Votre partenaire sera votre chico/a avant que les choses soient vraiment sérieuses. C’est à ce moment là que votre partenaire deviendra votre novio/a.

Dire Bonjour !

Nos bises se transforment en Argentine en grands abrazos (accolades : brèves étreintes accompagnées d’un baiser sur la joue). Les Argentins sont très tactiles et leurs abrazos sont plus répandus que nos bises, chez les hommes comme chez les femmes et y compris entre élève et professeur, entre collègues, en soirée et entre amis d’amis, chez le médecin, etc.

Ils ne se serrent la main qu’à de rares occasions : hiérarchie, entretien d’embauche, situations officielles ou lorsqu’on est présenté à quelqu’un à qui nous devons montrer une certaine forme de respect (âge ou profession). La poignée de main est souvent accompagnée d’un petit signe de tête qui marque ce respect.

Le ¡buenos días! devient souvent un ¡buen día! et, pour dire au revoir, les ¡chao! ou ¡hasta luego! sont plus courants que adiós.

Les Argentins et l’argent

L’Argentine est un pays qui connaît une économie instable avec une forte inflation et plusieurs taux de change. Il existe un taux officiel qui est de 1 € = 372 ARS et un taux “blue” qui est nettement plus avantageux puisque 1 € = 947 ARS (le 2 novembre 2023). Ce taux varie d’un jour à l’autre. 

Le peso argentin constamment dévalué et l’inflation galopante entraîne une perte considérable du pouvoir d’achat des Argentins. Cela se répercute sur leur niveau de vie et augmente les inégalités. Bien que les prix de certains secteurs d’achat, notamment alimentaire, restent abordables, la vie en générale est chère, surtout à Buenos Aires. 

Ce qui nous paraît bon marché, à nous autres Européens, est en fait un vrai budget pour la plupart des Argentins. Le salaire moyen est de 132 000 pesos argentins, ce qui revient à 377 dollars américains avec le taux officiel. 

Pour faire des paiements, en tant qu’étranger en Argentine, plusieurs solutions sont possibles. 

L’utilisation de la carte bancaire étrangère est possible puisque tous les commerces sont équipés de TPE. Vous payerez alors au taux officiel. Cependant, renseignez vous auprès de votre banque car certaines remboursent une partie de la somme dépensée, et le total vous permet d’avoir un taux plus avantageux, mais pas encore au niveau du taux « blue ». A vous de calculer ce qui vous arrange le plus. 

Il n’est pas du tout recommandé de retirer du liquide d’un distributeur, les frais seraient trop élevés et la perte d’argent sur la baisse de valeur du peso trop importante. 

Il est également possible d’arriver en Argentine avec une grosse somme d’argent liquide en euros (ou en dollars) et de changer des petites sommes au fur et à mesure des dépenses dans des bureaux de change ou dans des agences de Western Union, qui pratique le taux “blue”. Les arbolitos (changeurs de la rue) sont à éviter, même si le taux proposé est intéressant, il y a des chances qu’ils vous donnent de faux billets. Arriver avec une grosse somme n’est cependant pas la méthode la plus pratique, notamment pour un long voyage.

Pour un long séjour, ce qui est le plus souvent recommandé et pratiqué est de faire des transferts d’argent avec Western Union. L’argent transféré depuis un compte ou une carte bancaire est disponible en quelques secondes dans n’importe quelle agence au taux “blue”. Il suffit de présenter son passeport et le numéro du transfert.  

Enfin, une petite enveloppe de secours, contenant une centaine d’euros pourra dépanner en cas d’imprévu. 

Dans la vie de tous les jours, ne pas oublier d’arrondir au billet supérieur le prix de la course des taxis et de donner un pourboire au restaurant : c’est l’usage et les serveurs sont assez mal payés.

Enfin, il est fréquent de croiser des gens (adultes et enfants) qui font des petits spectacles de rue, chantent dans le métro, distribuent des chaussettes, des mouchoirs ou des chewing-gums. Les Argentins disent parfois que votre esprit sera alors partagé entre la mémoire d’Evita (aider les plus pauvres) et le fait que cet argent ait des chances de partir directement dans les circuits de la drogue. À vous de juger !

La langue

En Argentine, on parle l’Espagnol que l’on préfère appeler Castellano (Castillan) et qui possède quelques particularités propres au pays.

L’accent, un peu italien et chantant, est unique ! Il change cependant suivant les provinces.

La principale singularité se retrouve dans l’utilisation de vos à la place de tú et ustedes pour vosotros, histoire de mélanger un peu nos conjugaisons. S’y ajoute une prononciation un peu différente de l’Espagne (ex: le galleta ne se prononce pas gayeta mais gacheta), quelques mots dont le sens varie quelque peu (currar, coger…) et, bien sûr, le célèbre « che » pour interpeler et qui est resté à Ernesto Guevara.

On rencontre fréquemment le lunfardo (argot) – et son fameux Che, boludo ! – qui s’apprend assez vite… Et, plus sérieusement, on peut aussi croiser du porteñol, un mélange d’espagnol et de portugais qui se développe en Amérique du Sud.

La religion et les croyances en Argentine

Le catholicisme romain est la principale religion du pays qui garantit la liberté de culte. La majorité des Catholiques se considère comme pratiquants et on remarque rapidement que les habitants font presque systématiquement le signe de croix en passant devant une église que ce soit à pied, en voiture, en vélo ou en bus, surtout en province.

Le pays regroupe aussi une importante communauté juive, issue d’une immigration ancienne, qui a fui les persécutions en Europe.

Il existe également de nombreuses figures religieuses faisant l’objet de sanctuaires sur le bord des routes par exemple : le Gauchito Gil, la Difunta Correa pour laquelle on dépose des bouteilles d’eau.

Les spécialités culinaires argentines

Impossible de mourir de faim en Argentine, sauf pour les végétariens peut-être. On est effectivement au pays de la viande, du steak et des asados (barbecues)… et ils sont fameux.

Pour varier un peu (c’est possible), il y a tout de même un grand nombre de spécialités aux influences italiennes et espagnoles principalement. Les pâtes et pizzas sont donc très populaires (à partager dans un bar à l’apéro pour les secondes) et les empañadas (chaussons à la viande ou autres) sont le repas rapide par excellence.

Le tout peut être accompagné d’un bon vin argentin, d’une bière Quilmes ou d’une gaseosa (soda).

Parmi les alcools forts, le Fernet Branca est très populaire en cocktail… avec du Coca-Cola.

Au petit déjeuner, quelques medialunas (croissants) accompagnent un cafe con leche. A toute heure de la journée, les glaces sont à goûter absolument et le maté est la star nationale. C’est une infusion forte bue dans une sorte de calebasse avec une paille filtrante (la bombilla). Après avoir rempli la gourde de yierba mate, on verse de l’eau chaude, voire bouillante suivant les régions, et on le passe aux convives dans le sens des aiguilles d’une montre. On trouve aussi dans les kiosques des confiseries les alfajores (gâteaux fourrés) et tout ce qui peut être fait avec du dulce de leche (confiture de lait).

Les vins argentins (Bodega Salentein, Valle de Uco, Mendoza, Argentina) © Johanna Pellus

Le maté : une infusion forte bue dans une sorte de calebasse avec une paille filtrante (la bombilla). Après avoir rempli la gourde de yierba mate, on verse de l’eau chaude, voire bouillante suivant les régions, et on le passe aux convives dans le sens des aiguilles d’une montre. Et un gracias signifie que l’on n’en veut pas !

La danse et la musique en Argentine

(Tango sur Caminito Joanna Pellus)

La musique et la danse occupent une place très importante en Argentine et font partie intégrante de la vie de ses habitants. Qu’il s’agisse de musiques traditionnelles et folkloriques ou du très dansant reggaeton et des musiques plus électroniques et modernes, il y en a pour tous les goûts.

Bien sûr, le tango reste inévitable et très présent dans la culture argentine. Pour prendre un cours ou seulement regarder les danseurs dans les milongas (réunion de danseurs), le tango est très recherché par les touristes.

Globalement, c’est tout le pays qui bouge sur des rythmes différents, des cumbias et autres musiques latines au pop-rock et à l’électro. Autant le dire, ils ont le rythme dans la peau et, sans une certaine maîtrise, on est vite repéré dans les boliches (boîtes de nuit).

Les musiques et danses traditionnelles peuvent être découvertes lors des grandes fêtes populaires qui ont lieu toute l’année dans les différentes provinces du pays (des vendanges, du riz, des étudiants, de la bière… il y en a beaucoup).

Des personnalités argentines à connaître

L’industrie cinématographique argentine est florissante depuis la fin de la dictature et L’Histoire Officielle de Luis Puenzo, a reçu l’Oscar du meilleur film étranger en 1986. Parmi ses principales personnalités actuelles, on peut citer l’acteur Ricardo Darín (Les Neuf reines, Dans ses yeux, El Chino… d’excellents films à voir en VO pour s’habituer à l’accent).

Côté écrivains, les nouvelles de Jorge Luis Borges sont considérés comme des classiques de la littérature du XXème siècle.

Enfin, il convient de citer le petit personnage fictif de Mafalda, créée par le dessinateur Quino en 1964, un succès mondial, qui a existé dans un contexte de censure et de manque total de liberté d’expression.

Et aussi… les Français qu’il faut connaître en Argentine

Vous êtes français, vous débarquez en Argentine, les Argentins vont vous parler des Français qu’ils connaissent… Révisez un peu car ils en savent parfois beaucoup : Antoine de Saint-Exupéry (lorsqu’il travaillait à l’Aéropostale d’Argentine, cf Vol de nuit), le psychanalyste Jacques Lacan…

Le sport en Argentine

Le football est LE sport national et le pays compte plusieurs légendes du football comme Diego Maradona. Les matches opposant les deux équipes Boca Juniors et River Plate sont à voir une fois, plutôt à la TV qu’en live si on n’aime que moyennement l’agitation urbaine. En effet, les soirs de matches sont l’occasion de véritables émeutes des supporters. Voir le site de l’https://www.afa.org.ar/ pour en savoir plus sur le foot argentin.

Sont également appréciés : le rugby, les sports automobiles, le polo et sa variante locale, le pato, déclaré jeu national. Pour l’histoire, c’était bien un véritable pato (canard) vivant qui était utilisé comme balle à l’origine… mais cette pratique n’est bien sûr plus d’actualité !

Les médias argentins

Les principaux quotidiens argentins sont Clarín (centre-droite), La Nación (conservateur) et Página/12 (centre-gauche). Chaque province dispose de ses quotidiens régionaux, souvent utiles pour les événements et les petites annonces.

La télévision est, comme partout, très populaire : beaucoup de telenovelas (séries) et les présentateurs sont de vraies stars !