Les conversions en euros des sommes en yens correspondent au taux de change en vigueur au moment de la mise à jour de ce dossier, en avril 2023.
Le marché actuel du logement japonais
Le marché immobilier japonais souffre d’un paradoxe : le nombre de logements construits augmente, le prix du loyer aussi, alors que de moins en moins de personnes ont les moyens de devenir propriétaires. On se retrouve donc avec plus de 8,5 millions de maisons vides ! Cela est aussi dû au phénomène de dénatalisation de la population : il y a de moins en moins d’héritiers pour reprendre les biens. On estime donc que d’ici 2030, près d’une maison sur trois sera inhabitée.
La dépense la plus importante du budget
On ne vous l’apprend sûrement pas : se loger coûte TRÈS cher au Japon. Le choix de la ville d’expatriation, du quartier ou de la position par rapport aux lignes de métro sont déterminants dans le montant du loyer. Pour faire des économies, certains n’hésitent donc pas à habiter dans la campagne, au bout des grandes lignes de métro.
La location en tant qu’étranger : un véritable parcours du combattant
Certaines choses qui nous semblent relativement simples peuvent devenir un vrai casse-tête au Japon. Louer un appartement est souvent en tête de liste… Il faut savoir qu’ici, le fait d’être étranger entraîne une grande discrimination pour la location, ce qui a conduit les communautés étrangères à s’organiser différemment des Japonais. Vous aurez sûrement besoin d’un peu d’aide sur place pour éviter les arnaques, pour traduire des documents ou pour trouver un garant.
Pour les pvtistes, louer ne semble pas être la solution la plus appropriée car cela demande un engagement sur le moyen terme (souvent deux ans) et vous condamne à rester dans la même ville pendant votre séjour. Cependant, si vous envisagez de rester au Japon sur le long terme, cela devient intéressant financièrement.