Où acheter son billet d’avion, où me loger les premier jours, qu’a-t-on le droit d’emporter avec soi, quelles démarches effectuer avant de partir ? On se pose forcément tout un tas de questions avant un départ à l’étranger ! Après avoir obtenu votre PVT pour Hong Kong (on vous explique comment faire dans notre dossier Les démarches pour obtenir son PVT Hong Kong), il va falloir préparer votre départ.

Voici un dossier récapitulatif pour bien préparer votre départ à Hong Kong !

Il n’y a pas de secret, le meilleur moyen pour trouver un vol à bon prix est de bien chercher (quitte à y passer un peu de temps) !

Agences de voyage, sites de compagnies aériennes ou comparateurs de vols, frappez à toutes les portes pour trouver le meilleur prix !

Selon vos envies, envisagez :

  • Un aller simple. L’aller-retour n’est pas obligatoire pour un PVT Hong Kong. Vous devez simplement, si vous optez pour un aller simple, prouver que vous avez suffisamment d’argent pour vous en payer un (en plus des économies exigées pour un PVT).
    La compagnie aérienne avec laquelle vous partez pourrait vous demander de présenter un billet retour ou un billet de sortie de Hong Kong, une condition obligatoire pour un touriste. Dans ce cas, expliquez que vous arrivez à Hong Kong avec un visa de travail. Au besoin, présentez votre visa ou la lettre vous informant de venir récupérer votre visa à Hong Kong.
  • Un aller-retour, pour un voyage moins flexible mais moins cher : l’inconvénient de ce type de billet, c’est que vous ne pouvez pas prendre un billet retour pour 12 mois plus tard, les compagnies aériennes n’ouvrant leur réservations que 8-9 mois à l’avance généralement. Renseignez-vous éventuellement sur les frais que vous pourriez avoir à payer pour modifier votre réservation. Autrement, il faudra peut-être abandonner votre billet retour. Quoiqu’il en soit, le billet aller-retour peut revenir moins cher qu’un aller-simple.
  • Un billet open qui vous permet de changer votre date de retour : certaines compagnies proposent parfois des billet OPEN, c’est à dire des billets qui peuvent être échangeables sans frais. Dans certains cas, la compagnie aérienne peut quand même vous demander de payer la différence de prix sur la nouvelle date. Des agences de voyage peuvent aussi proposer ce type d’offre.

Renseignez-vous également auprès de différentes compagnies aériennes si vous avez des attentes particulières, si vous souhaitez partir avec votre animal de compagnie, par exemple, ou encore si vous emportez un objet encombrant comme une guitare. Les conditions varient d’une compagnie à l’autre.

Quelles compagnies aériennes desservent Hong Kong ? 

Les compagnies qui opèrent des trajets sans escale depuis et vers Hong Kong sont les suivantes :

  • Cathay Pacific (la plus grande compagnie hongkongaise) propose des liaisons directes avec différentes grandes villes européennes comme Paris, Bruxelles, Rome, ou encore Barcelone. Pour en savoir plus sur les destinations.
  • Depuis la France : Air France (la compagnie nationale française) depuis Paris
  • Depuis le Canada : Air Canada propose des liaisons directes pour Hong Kong depuis Vancouver et Toronto (15h15 de vol environ)

Ces compagnies font partie des plus chères, mais ce sont elles qui vous emmènent le plus rapidement à Hong Kong. Pour une liaison entre Paris et Hong Kong, comptez 11-12 heures de vol environ. Pour un vol entre Vancouver et Hong Kong, comptez 13 – 14 heures de vol environ et plus de 15 heures entre Toronto et Hong Kong.

Pour un vol depuis la France, si vous êtes prêt à faire une escale, le nombre de compagnies aériennes est nettement plus élevé :

Compagnies aériennes
Escale dans un pays européen KLM (Pays-Bas) – SAS (Suède) – Lufthansa (Allemagne) – British Airways (Royaume-Uni) – Swiss (Suisse) – Alitalia (Italie) – Finnair (Finlande) – Iberia (Espagne) – Aeroflot (Russie) – Turkish Airlines (Turquie)
Escale dans les pays du Golf  Emirates – Qatar Airways – Etihad Airways
Escale dans un pays asiatique  Singapore Airlines (Singapour) – Vietnam Airlines (Vietnam) – Air China (Chine) – China Eastern (Chine) – Korean Air (Corée du Sud) – Thai (Thaïlande) – Air India (Inde)

Vous pouvez faire une escale de quelques heures, voire de plusieurs jours.

Si l’escale est très temporaire, évitez de prendre une escale trop courte (vous risqueriez de rater votre avion en cas de retard sur le premier vol) ou trop longue (l’ennui !!! surtout si vous ne pouvez pas sortir de l’aéroport).

Si vous souhaitez vous arrêter plusieurs jours, assurez-vous que vous disposez des autorisations nécessaires (devez-vous demander un visa ?) pour le faire. N’hésitez pas à consulter notre article sur le tourisme en Asie et en Océanie pendant un PVT qui récapitule les conditions de séjour dans la plupart des pays où passent ces compagnies. Les informations sont valables pour les Français. Si vous êtes canadien, n’hésitez pas à consulter Voyage Canada qui propose des fiches récapitulatives selon les destinations et fournissent des informations sur les exigences d’entrée dans tous les pays.

À noter que si vous envisagez une escale en Chine pour moins de 72 heures, vous n’avez pas besoin de visa tant que vous arrivez d’un pays en Chine (Pays A) et repartez pour un autre pays dans les 72 heures (Pays C) depuis la ville où vous êtes arrivé en Chine (Pays B). Cette exemption de visa pendant 72 heures n’est valide que dans 18 aéroports de la Chine (dont Pékin, Shanghai, Chengdu- la capitale mondiale des pandas,  Xi’an, Guilin ou encore Kunming). Pour en savoir plus.

L’astuce du vol multi-destinations

Si vous envisagez une escale sur plusieurs jours, l’option des billets multidestinations proposées par les compagnies aériennes peut être un bon deal. Si vous avez une destination en tête (au hasard, la Thaïlande), choisissez une compagnie basée en Thaïlande et comparez une vol aller simple avec une escale de quelques heure et un vol multidestinations avec un arrêt de quelques jours en Thaïlande. Le prix peut parfois (pas toujours) être plus intéressant. Surtout, vous pouvez vous organiser un petit séjour dans un autre pays avant votre arrivée à Hong Kong.

Et l’option de prendre un vol pour Canton ou Shenzhen, c’est possible ? 

Vous avez vu un vol pour Canton (Guangzhou) et Shenzhen (qui ne sont pas si loin de Hong Kong)  et vous envisagez sérieusement cette option en rejoignant ensuite Hong Kong par le train (pour Canton) ou par le métro (pour Shenzhen) ?

Ça n’est probablement pas la meilleur idée sauf si vous envisagez de faire un peu de tourisme en Chine avant d’arriver à Hong Kong.

Tout d’abord, l’exemption de visa pour 72 heures ne s’applique pas dans ce cas-là puisque pour pouvoir en bénéficier, vous devez arriver en Chine continentale en avion et en repartir aussi par avion (or, si vous êtes à Canton ou Shenzhen, vous êtes juste à côté de Hong Kong).

Vous aurez donc l’obligation d’obtenir au préalable un visa pour la Chine. Les démarches pour un visa pour la Chine sont souvent un peu complexes et coûteuses. De même, un billet de train pour Hong Kong depuis Canton a aussi un coût (depuis Shenzhen, il suffit simplement de prendre le métro).

Si vous envisagez de débuter votre séjour en faisant du tourisme en Chine, c’est effectivement possible, mais dans ce cas, vous n’aurez peut-être pas envie de débuter votre séjour par Canton ou Shenzhen.

À vous de voir !

La liste des choses que vous avez le droit d’emporter ou pas à Hong Kong, ainsi que les restrictions d’import, sont disponibles sur le site Hong Kong Customs.

Tabac / cigarette électronique

Vous n’avez pas le droit d’emporter plus de 19 cigarettes (moins d’un paquet) ou 25 grammes de tabac à rouler.
Notez que les liquides contenant de la nicotine sont interdits à Hong Kong (il n’est pas possible d’en acheter). Par ailleurs, en février 2019, le gouvernement hongkongais a présenté un projet de loi visant à interdire toute forme d’importation de produits pour fumer des cigarettes électroniques (matériel comme liquide).

Alcool

Vous n’avez pas de limite d’importation sur les alcools dont le degré est inférieur à 30 %. Pour les alcools aux degrés supérieurs, vous êtes limité à 1 litre par personne.

Médicaments et antibiotiques

Il est fortement recommandé d’avoir avec vous des ordonnances (de préférence en anglais) listant les médicaments et antibiotiques avec lesquels vous arrivez. L’importation de médicaments est autorisée, mais les antibiotiques doivent obligatoirement faire l’objet d’une prescription médicale et être emportés dans des quantités correspondant à votre consommation personnelle.

Argent 

Il n’existe aucune restriction sur les sommes d’argent que vous pouvez apporter à Hong Kong, ni même sortir d’Hong Kong. Toutefois, si vous arrivez avec plus de 120 000 $HK en liquide, vous devez le déclarer à votre arrivée à Hong Kong.

Peut-on emmener son animal de compagnie avec soi ?

Oui, si c’est un chat ou un chien (les autres animaux de compagnie ne sont pas autorisés). Avant le départ, il faut demander un permis de séjour pour votre animal en remplissant le formulaire AF-240, avec différents documents dont un certificat médical récent (40 jours avant l’arrivée) ainsi qu’un carnet de vaccination. Vous devez payer des frais de 432 $HK au moment de votre demande. Pour en savoir plus.

La période de quarantaine peut ne pas être demandée pour les chiens et les chats en provenance de France ou du Canada si l’animal a plus de 5 mois et si vous vous êtes conformé à toutes les règles en matière de santé et de permis de votre animal.

Notez toutefois que les logements à Hong Kong sont très petits et ne permettront pas forcément à votre animal de s’épanouir pleinement. D’autre part, certains propriétaires n’acceptent pas les animaux compagnie dans leur logement.

Dans la mesure du possible, il est recommandé de laisser votre animal de compagnie en France, chez des amis ou des parents qui pourront prendre soin de votre bête, dans un espace sûrement plus grand que ceux que l’on trouve à Hong Kong.

L’assurance est obligatoire pour obtenir un visa vacances-travail pour Hong Kong. En outre, souscrire à une assurance est indispensable : en PVT, vous n’avez plus droit à la sécurité sociale française/assurance maladie canadienne et vous ne bénéficiez pas d’une couverture complète en matière de santé à Hong Kong. Certains frais médicaux pratiqués dans des cliniques privées sont excessivement élevés à Hong Kong : ne lésinez pas sur votre santé !

Tournez-vous vers les assurances voyage, elles sont nombreuses et leurs tarifs ainsi que leurs prestations varient très largement. Consultez bien les notices et les contrats pour faire votre choix de façon éclairée (s’il y a un plafond de remboursement, des actes médicaux non-remboursés, des franchises, etc.). Regardez particulièrement les parties consacrées aux exclusions pour savoir ce qui peut être remboursé et ce qui ne l’est pas. Par exemple, si vous avez une maladie chronique, sachez que les assurances voyage qui proposent des formules pour le PVT ne couvriront pas les soins liés à cette maladie, considérée comme une situation pré-existante au départ et par conséquent, exclu du contrat d’assurance.

pvtistes.net vous oriente vers Globe PVT qui propose un excellent rapport qualité-prix (33,70 euros par mois). L’équipe de Globe PVT répond à toutes vos questions rapidement sur notre forum Support Globe PVT. Pour plus d’informations, consultez notre page Assurance PVT.

Globe PVT est une assurance voyage, elle vous assure donc en cas d’accident ou de maladie une fois sur place. En revanche, pour les Français qui partent en ayant besoin d’être suivis régulièrement ou d’acheter des médicaments bien spécifiques pour une maladie déjà signalée avant le départ, il est possible de souscrire, en plus de l’assurance Globe PVT, au contrat de la CFE (Caisse des Français à l’Etranger) qui vous remboursera ce que vous auriez perçu de la part de la Sécurité sociale pour une prestation du même type en France.

Pour en savoir plus sur les assurances PVT, nous vous invitons à consulter notre comparatif des assurances PVT.

Une auberge de jeunesse / guesthouse

Les trois principaux critères qui vous feront choisir une auberge/guesthouse plutôt qu’une autre sont :

  • son emplacement : vous voulez vivre dans un quartier calme ou au coeur de la fête ? Sur l’île, à Kowloon ou dans les Nouveaux Territoires ?
  • son tarif : quel est votre budget ? Pour avoir une idée des tarifs, rendez-vous sur Hostelworld ou sur Booking.
  • son ambiance : si c’est une auberge « usine », vous serez une fourmi parmi les autres mais vous paierez sans doute votre lit un peu moins cher et serez situé plus près du centre-ville. Si vous préférez favoriser le contact, vous pouvez opter pour une auberge de plus petite taille, plus conviviale, mais qui risque d’être un peu plus éloignée du centre ou plus chère, mais pas forcément !

Parmi les auberges de jeunesse présentes à Hong Kong, on peut citer :

  • CheckInn (quartier de Wan Chai sur Hong Kong Island)
  • YesInn (quartier de Yau Ma Tei à Kowloon)
  • Rainbow Lodge (quartier de Tsim Sha Tsui à Kowloon)
  • Urban Pack (quartier de Tsim Sha Tsui à Kowloon – même immeuble que le Rainbow Lodge)
  • The Mahjong (quartier de To Kwa Wan, un peu excentré, et situé au nord-est de Kowloon)  – Pas d’accès direct à une ligne de métro
  • Mojo Nomad Aberdeen (quartier d’Aberdeen – au sud de l’île de Hong Kong) – pas d’accès direct à une ligne de métro
  • Hop Inn (2 auberges : Hop Inn Carnarvon à Tsim Sha Tsui et Hop Inn on Moody à East Tsim Sha Tsui)
  • Le réseau d’auberge YHA (Youth Hostel Association) dispose de plusieurs auberges de jeunesse à Hong Kong. Celles-ci sont plutôt centrées en ville quand d’autres sont dans des coins plus reculés ou même dans les îles (une à Sham Shui Po (nord de Kowloon), une à Pok Fu Lam (à l’ouest de l’île de Hong Kong), une à Tai Po (dans les Nouveaux Territoires), une à Lantau (près du grand Buddha de Lantau), 2 auberges à Sai Kung (dans les Nouveaux Territoires), 1 auberge à Tsuen Wan (dans les Nouveaux Territoires)

Le logement chez l’habitant

De plus en plus de voyageurs optent pour cette option car elle permet d’occuper la chambre d’un logement ou un logement tout entier à un tarif moins élevé qu’un hôtel. Il existe différentes plateformes, la plus connue étant Airbnb. Ça peut notamment être une bonne option si vous souhaitez vous loger pendant quelques jours ou quelques semaines sans chercher d’appartement ou de colocation. Si vous voyagez seul, l’auberge de jeunesse restera sans doute l’option la moins chère.

Si vous n’avez jamais réservé sur Airbnb, n’hésitez pas à utiliser ce lien (ou à demander celui d’un de vos proches ;-)) pour bénéficier de 25 euros de réduction sur votre première réservation.

Le CouchSurfing

C’est sans doute la façon la plus sympa qui soit de voyager à moindre coût puisque d’une part le logement est gratuit et d’autre part, vous pouvez rencontrer des gens sympa ! Retrouvez plus d’informations dans notre article On a testé le CouchSurfing.

Toutefois, dans la mesure où les logements sont assez petits à Hong Kong, le choix de CouchSurfing est assez limité. Beaucoup d’annonces sont en réalité de l’autre côté de la frontière chinoise (donc pas à Hong Kong…). Faites attention au lieu où se trouve l’appartement.

Retrouvez plus d’informations dans notre dossier Trouver un logement à Hong Kong.

Afin d’éviter que votre banque bloque votre carte en pensant qu’elle a été volée et qu’elle est utilisée par une autre personne que vous du fait des gros montants retirés (c’est fréquent en début de séjour), pensez à prévenir votre conseiller de votre départ à Hong Kong.
Appelez également visa/mastercard afin de vérifier que votre carte sera active à l’autre bout du monde, ce n’est pas toujours automatique et si ce n’est pas fait, ça peut être problématique, surtout quand on voyage seul.

Pensez à faire une demande d’autorisation de découvert, on ne sait jamais ! Vous ne l’utiliserez peut-être pas mais si un jour vous faites un paiement sans avoir tout l’argent nécessaire sur votre compte, votre carte ne sera pas bloquée. Dans le cas contraire, vous devrez contacter votre banque française/canadienne pour faire débloquer votre carte… Épargnez-vous ce stress !

Assurez-vous d’avoir tous les identifiants nécessaires pour pouvoir ordonner un virement. Si vous souhaitez transférer des fonds sur votre nouveau compte hongkongais, il peut être utile de voir en détail avec votre banquier quels sont les dispositifs pour effectuer un tel virement. Si une confirmation par SMS ou par courrier est nécessaire (pas pratique une fois parti à l’autre bout du monde !), voyez avec votre conseiller quels sont les moyens pour accélérer la mise en place du virement. Nous vous parlons dans le prochain chapitre des différents moyens d’apporter son argent.

Profitez-en aussi pour vous renseigner sur les plafonds de retrait de votre carte à l’étranger. Ils sont parfois assez ridicules lorsqu’on sait ce que coûte un emménagement à Hong Kong (premiers loyers, deposit, potentiels meubles, etc.). Posez toutes les questions qui vous paraissent pertinentes, notamment « y a-t-il des plafonds pour les paiements sur Internet ? », l’achat d’un billet d’avion et la souscription à une assurance par exemple pourraient vous faire atteindre ce plafond en quelques minutes.

Pour les paiements par Internet, renseignez-vous auprès de Visa ou Mastercard pour voir avec eux quels dispositifs de sécurité existent pour les paiements par Internet. Généralement, un paiement par Internet nécessite de recevoir un code de sécurité par SMS. Or, ce SMS est envoyé sur votre numéro français/canadien, dont vous n’aurez peut-être plus usage une fois à Hong Kong. Pour éviter ce type de désagrément, vous pouvez par exemple demander une vérification avec votre date de naissance, par exemple !

Enfin, renseignez-vous sur la durée de votre contrat bancaire. Si votre contrat arrive à échéance (parce que vous dépassez l’âge autorisé, par exemple), vous pourriez vous retrouver sans formule bancaire spécifique avec un compte très basique (autorisations de découverts réduites, frais supplémentaires…). N’hésitez pas à consulter cette discussion pour en savoir plus : Pendant votre PVT, attention à votre contrat bancaire !

Le budget

Tout d’abord, notez que les autorités hongkongaises exigent que vous arriviez à Hong Kong avec au moins 25 000 HK$ (que ce soit en liquide, sur votre compte en banque ou autre). Ces économies sont primordiales pour vous permettre de mener à bien votre projet.

La vie à Hong Kong (en particulier les loyers) coûte cher et il est possible que vous ne trouviez pas de travail immédiatement après votre arrivée. De leur côté, les dépenses ne se font pas attendre (loyer, deposit, nourriture, téléphone…).

Si vous partez avec un aller simple, vous devez avoir sur votre compte, en plus de ces 25 000 $ d’économies, de quoi acheter un billet d’avion retour. Concrètement, nous vous recommandons d’arriver avec une somme plus importante.

Il faut tout d’abord avoir à l’esprit que les premières semaines, l’argent part vite ! Vous devez notamment prévoir :

  • Un  billet de l’Airport Express depuis l’aéroport (entre 100 et 110 $HK l’aller simple, si vous avez acheté la carte Octopus à votre arrivée).
  • Quelques nuits en auberge de jeunesse ou à l’hôtel (sauf si vous avez payé l’intégralité de votre réservation en ligne). Comptez entre 80 et 300 $HK la nuit.
  • Vos repas (environ 30 $ pour les petits restaurants très basiques – plutôt 150-200 $ pour les restaurants milieu de gamme).
  • Vos sorties.
  • Les transports (le tram coûte 2,60 $/trajet, le prix du bus varie selon sa destination, et le prix du métro varie en fonction de la distance parcourue (comptez environ 10 $HK pour rejoindre Kowloon depuis Hong Kong Island).
  • Eventuellement un deposit et votre premier mois de loyer si vous trouvez rapidement un appartement ou une colocation (potentiellement plusieurs milliers d’euros).

Pour en savoir sur ces frais engagés en début de séjour, consultez notre dossier Le coût de la vie à Hong Kong, particulièrement les chapitres sur les premiers jours à Hong Kong et sur le logement.

Emporter/transférer son argent

Argent liquide, virement, transfert de fonds ou retrait avec votre carte bancaire française/canadienne, tout est possible ! À vous de juger quel moyen est le plus intéressant financièrement et le plus pratique.

Argent liquide

Disposer d’argent liquide vous permet d’avoir immédiatement accès à vos fonds. Toutefois, si vous perdez cet argent, vous le perdez pour de bon. En cas de perte ou de vol, vous ne pourrez rien récupérer. Il peut être très utile d’emporter un peu d’argent liquide (des dollars hongkongais que vous échangez avant de partir ou des euros/dollars canadiens que vous échangerez à votre arrivée) pour faire face aux toutes premières dépenses ou aux situations d’urgence. Toutefois, emporter une somme trop importante constitue un risque indéniable.

Évitez de changer votre argent en dollars hongkongais à un guichet à l’aéroport (les taux de change de sont pas intéressants). Un des bons plans est de changer ses euros (ou ses dollars canadiens) une fois à Hong Kong, dans les bureaux de Berlin Exchange, qui propose des taux assez intéressants. Pour en savoir plus.

Retirer de l’argent sur place avec une carte bancaire

Si vous vous êtes assuré au préalable de pouvoir retirer de l’argent, vous pouvez effectuer des retraits dans tous les distributeurs de Hong Kong et même payer chez certains commerces avec votre carte bancaire française ou canadienne. Votre argent est ainsi immédiatement disponible (pensez toutefois aux limites de retrait par semaine).

Lors d’un retrait d’argent à Hong Kong avec votre carte française ou canadienne, quelques frais peuvent être appliqués par les banques hongkongaises. Votre banque française ou canadienne peut elle aussi ponctionner des frais fixes (généralement entre 3 et 4,50 euros ou 5 $CA par transaction) et une commission supplémentaire sur les retraits (un pourcentage de 2 à 3 % environ). Renseignez-vous au préalable sur le site Internet de votre banque qui met généralement une grille tarifaire à votre disposition. Si les frais fixes sont assez élevés, il vaut mieux privilégier les gros retraits que les petits retraits réguliers.

Certaines banques disposent d’offres spéciales à l’internationale comme l’option Jazz International de la Société générale (entre 5 et 25 euros par mois selon le niveau de l’offre et votre âge). Elle permet de ne pas payer certaines commissions lors des retraits aux distributeurs automatiques à Hong Kong. D’autres offres permettent d’effectuer des paiement par carte sans frais.

Pour les clients de la BNP Paribas, Hello Bank ou Scotiabank qui disposent généralement d’offres intéressantes avec un certain nombre de banques dans le monde, sachez qu’il n’y a aucune banque partenaire à Hong Kong. Vous ne pourrez pas effectuer de retrait sans frais.

Opter pour une banque en ligne (sans frais de paiement et de retrait à l’étranger)

Quand on part vivre un an à Hong Kong il peut être intéressant d’avoir une 2e carte bancaire, pour le cas où on perd la première et pour éviter de ne pas pouvoir retirer de l’argent ou faire des paiements si nos plafonds à l’étranger sont atteints.

BoursoBank propose une carte bancaire 100 % gratuite si elle est utilisée au moins une fois par mois, ce qui est très pratique. On vous présente ici ses autres avantages et vous pourrez bénéficier d’une prime de bienvenue 🙂

Le virement bancaire et le transfert de fonds

Pour apporter des sommes plus importantes à Hong Kong, le retrait d’argent n’est pas forcément intéressant et l’argent liquide, pas vraiment sécurisé. Il faut alors souvent passer par un virement international par le biais de votre banque ou passer par un organisme de transfert de fonds. Pour faire un maximum d’économies, le mieux est de comparer les différentes offres disponibles.

Une fois votre compte en banque hongkongais ouvert, vous avez la possibilité d’ordonner un virement depuis votre compte français ou canadien vers votre nouveau compte. Selon les banques, un tel transfert peut prendre entre trois jours et deux semaines (les délais sont très variables). Pour tout virement international entre deux banques, vous devez porter votre attention sur les frais suivants :

  • Les frais fixes de votre banque (les tarifs varient d’une banque à l’autre, renseignez-vous) : une banque français prend généralement entre 13 et 20 euros plus un pourcentage sur le montant total de votre virement. Pour une banque canadienne, le prix varie mais comptez au moins 20 $CA.
  • Le taux de change en vigueur (entre l’euro/le dollar canadien et le dollar hongkongais) : contactez votre banque le jour de votre virement pour savoir à quel taux vous échangerez vos euros/$CA pour des dollars HK.
  • les frais fixes de la banque hongkongaise : elle facture elle aussi des frais lors de l’arrivée d’un virement international.

Comme nous vous l’expliquions plus haut, il existe des organismes de transfert de fonds. Western Union est le plus connu, il permet d’obtenir du cash très rapidement, mais les frais de transfert sont extrêmement élevés et sont donc recommandés en cas d’urgence. D’autres organismes proposent des virements plutôt rapides et à des coûts relativement limités.

L’entreprise Wise vous propose de transférer de l’argent en quelques jours à Hong Kong sans frais via pvtistes.net. Pour en savoir plus…

Le principal inconvénient du virement ou du transfert de fonds est que vous ne disposez pas directement de l’argent. Vous devez d’abord ouvrir un compte en banque à Hong Kong et il faut ensuite compter de 2 à 15 jours pour effectuer le virement (pensez qu’un propriétaire peut vous demander de payer un deposit et votre loyer, par exemple).

Santé

Avant votre départ, n’hésitez pas à faire la tournée des médecins, ça vous évitera de penser à ce genre de choses une fois sur place ! Vous pouvez également bénéficier, si vous êtes français, d’un bilan de santé gratuit (une fois tous les 5 ans) avec la sécurité sociale.

Si vous prévoyez de suivre un traitement médical à Hong Kong, pensez à consulter votre médecin avant de partir afin qu’il vous donne éventuellement les noms de médicaments équivalents aux vôtres. Les pharmacies à Hong Kong ne pourront pas vous délivrer de médicaments avec une ordonnance venant d’un médecin français. Notez par ailleurs que les différentes assurances PVT ne vous couvrent pas pour des soucis de santé antérieurs à votre départ à Hong Kong.

La visite chez un dentiste est particulièrement recommandée avant votre départ. En effet, les soins dentaires sont généralement mal (voire pas du tout) pris en charge par les assurances voyage. Si vous avez une carie ou avez besoin d’un détartage, par exemple, profitez d’être encore en France ou au Canada pour vous faire soigner et réduire ainsi le risque d’avoir à suivre un traitement (coûteux) une fois sur place.

[Pour les femmes] Si vous prenez une pilule contraceptive, vous avez souvent la possibilité d’obtenir une ordonnance pour un an, les gynécologues sont habitués aux voyageuses. Vous pourrez essayer de récupérer un traitement pour votre séjour à Hong Kong (mais une seule pharmacie ne pourra pas tout vous délivrer). Vous pouvez consulter notre discussion : Comment obtenir sa pilule pour un an ? pour en savoir plus. Notez que les contraceptifs ne sont pas non plus remboursées par les assurances voyage classiques.
Par ailleurs, notez qu’un certain nombre de pilules contraceptives sont en vente libre à Hong Kong (des pilules basiques). N’hésitez pas à discuter avec votre professionnel de santé de la composition de votre pilule pour voir si des équivalents existent à Hong Kong

Faut-il se faire vacciner ?

Aucun vaccin particulier n’est obligatoire à Hong Kong. Il reste toutefois important d’être à jour de ses vaccins habituels (tétanos et diphtérie notamment). Vérifiez avec votre médecin généraliste que tous vos vaccins importants sont à jour et n’hésitez pas à vous rendre dans un centre de vaccination. Vous pouvez retrouver la liste de ces centres de vaccination en France sur ce site Internet. Dans ces centres, vous pouvez également consulter des spécialistes à qui vous parlerez de vos projets de voyage.

L’institut Pasteur recommande les vaccins suivants pour Hong Kong :

  • Le vaccin pour l’hépatite A
  • Le vaccin pour l’hépatite B
  • La typhoïde

En fonction de votre situation, deux autres vaccins sont recommandés :

  • Le vaccin contre l’encéphalite japonaise si vous compte vivre dans une région « rurale » de Hong Kong (il n’y en a pas beaucoup)
  • La rage si vous vous trouvez là aussi dans coin assez isolé de Hong Kong.

Un traitement anti-paludisme ? 

Le paludisme n’est pas présent à Hong Kong. Par conséquent, vous n’avez pas à prévoir de traitement anti-paludéen pendant votre séjour. Toutefois, un tel traitement (à acheter avant le départ ou une fois sur place) peut être utile si vous envisagez de visiter les pays alentours.

En effet, la Thaïlande (au nord), le Cambodge, le Laos, le Vietnam (à l’intérieur des terres, hors des zones montagneuses), les provinces chinoises de Hainan et du Yunan (hors des zones montagneuses) sont touchés par le paludisme et peuvent nécessiter un traitement préventif (si vous comptez vous y rendre).

Pour les Français

Vos obligations auprès de la Sécurité Sociale

Quand vous partez vivre à l’étranger et y chercher un emploi pendant 5 mois ou plus, vous n’êtes plus affilié à la Sécurité Sociale. Vous êtes normalement tenu de prévenir la sécurité sociale de votre départ.

Toutefois, nombre de pvtistes ont choisi de ne pas prévenir la sécurité sociale pour pouvoir garder leur couverture pendant 12 mois. Le statut des pvtistes reste un cas assez particulier puisque vous n’êtes ni expatrié, ni dans une démarche d’immigration permanente. Pour en savoir plus, nous vous recommandons de lire cette discussion : Ne pas vous radier de la CPAM. Notez que vous ne pourrez bénéficier d’aucun remboursement de la sécurité sociale française sur les soins que vous pourriez recevoir à Hong Kong.
Que vous préveniez ou non la sécurité sociale de votre départ, il est fort possible qu’au bout de 12 mois de voyage, vous ne soyez plus affilié à votre retour.
Pour retrouver votre affiliation, il y a plusieurs possibilités :

    • vous trouvez un emploi et travaillez : vous retrouvez vos droits. Depuis le 1er janvier 2016, il n’est plus nécessaire de prouver un nombre minimal d’heures travailler (anciennement 60 heures) pour bénéficier de la Protection Universelle Maladie (PUMa).
    • vous bénéficiez de droit aux allocations chômage : vous retrouvez vos droits dès votre réinscription à Pôle Emploi,
    • vous n’avez ni emploi, ni droit au chômage : vous pouvez alors bénéficier de Protection Universelle Maladie 3 mois après votre retour sur critère de résidence. Depuis le 1er janvier 2016, la CMU a été supprimée avec la mise en place de la Protection Universelle Maladie qui garantie une prise en charge par la sécurité sociale à toute personne légalement en France qui travaille ou qui réside de façon stable et régulière sur le territoire français depuis au moins 3 mois. Il existe toutefois des exceptions qui vous exonère des délais de carence (si vous reprenez des études à votre retour en France par exemple).

Pour en savoir plus, consultez le chapitre consacré à la Sécurité Sociale de notre dossier sur le retour en France.

Vos obligations auprès du Pôle Emploi

Vous ne pouvez pas bénéficier de l’allocation chômage pendant que vous êtes à Hong Kong, même si vous cherchez un emploi sur place.

Voici les différents cas de figure :

  • Si vous partez en PVT après avoir été licencié ou après une rupture conventionnelle : inscrivez-vous au Pôle Emploi dès la fin de votre contrat. Au moment de partir à Hong Kong, vous avez la possibilité de suspendre (en déclarant que vous ne cherchez plus d’emploi) vos droits.Ils peuvent être suspendus pendant 3 ans (auxquels s’ajoute la durée de vos droits à l’allocation chômage) à partir du jour de votre dernière inscription à Pôle Emploi. À votre retour en France, il vous suffira d’informer le Pôle Emploi de votre retour et vous bénéficierez à nouveau des allocations chômage (et de la sécurité sociale, par conséquent).
  • Si vous avez démissionné, vous n’aurez aucun droit à l’allocation chômage : à votre retour en France, vos droits réapparaitrons sous 2 conditions possibles :
    – Si avant votre démission, vous aviez travaillée pendant au moins 1300 jours sur les 60 derniers mois précédant votre dernier jour de travail pour l’entreprise, vos droit n’apparaîtront qu’après 65 jours ou 455 heures de travail.
    – Si avant votre démission, vous n’aviez pas travaillé au moins 1 300 jours sur les 60 derniers mois, vos droits aux chômage n’apparaîtront qu’après 130 jours (910 heures d’emploi) de travail au cours des 24 mois précédant la fin du contrat de travail.
  • Si vous partez à Hong Kong pendant 12 mois ou plus sans vous être inscrit au Pôle Emploi avant votre départ : vous perdrez l’intégralité de vos droits au chômage à l’issu de ces 12 mois. En effet, vous avez 12 mois après la fin de votre contrat pour vous inscrire à Pôle Emploi. Passée cette date, vos droits sont perdus. Privilégiez donc la première option, même si vous ne prévoyez de partir que 6 mois. Et si finalement vous décidiez de rester plus longtemps que prévu à Hong Kong ? Et si vous prévoyez de voyager plus longtemps dans des pays d’Asie du Sud-Est, par exemple ? Vous rentrerez serein et vos droits seront rouverts immédiatement si vous avez pris le temps de vous inscrire à Pôle Emploi avant votre départ.

Notez bien que s’actualiser sur Internet ou par téléphone en demandant à une personne de le faire depuis la France est un délit, vous pourriez être amené, en plus de perdre vos droits, à rembourser l’intégralité des allocations que vous auriez reçues. Mieux vaut dans ce cas, partir un peu plus tard à Hong Kong pour avoir mis plus d’argent de côté car ce genre de mésaventure peuvent ruiner votre voyage.

Pour les Canadiens

L’organisme responsable du régime d’assurance maladie

Chaque province et chaque territoire canadien a ses règles. Il convient donc de consulter l’organisme de votre province ou territoire pour plus d’information et pour l’informer de votre départ à l’étranger :

L’assurance emploi

Vous devez impérativement prévenir l’assurance emploi de votre départ du Canada. Pour plus d’informations, consultez le site de Service Canada.

Plusieurs semaines avant votre départ, il convient d’effectuer les résiliations auprès des opérateurs mobiles, Internet, les cartes d’abonnement et ce genre de chose. Voici quelques infos qui vous permettront d’y voir un peu plus clair.

Quitter son logement (location)

Résilier son bail : vous devez compter 3 mois de préavis pour résilier votre bail en envoyant votre lettre de résiliation à votre propriétaire par accusé de réception. Un seul mois de préavis est nécessaire si vous vivez dans un logement meublé. Pour en savoir plus, n’hésitez surtout pas à consulter votre bail qui indique normalement la durée d’un préavis. Il s’agit de règles générales, mais des cas particuliers existent (notamment en cas de licenciement par exemple).

Résilier vos abonnements à l’eau et à l’électricité : Contactez vos fournisseurs d’eau et d’électricité quelques jours avant de quitter votre logement en indiquant la date effective que vous souhaitez pour la fin de vos contrats. Normalement, ils vous demanderont de relever les compteurs d’eau et d’électricité.

Résilier votre abonnement box (Internet, téléphone, télévision) : Le plus souvent, ces abonnements n’ont pas de période minimale d’engagement. Vous pouvez donc résilier les services quand vous le souhaitez. Notez que des frais sont généralement pris pour résilier votre abonnement (autour de 50 euros environ pour Free, SFR ou Orange. Quelques exceptions existent pour éviter de payer ces frais, renseignez-vous en regardant notamment votre contrat. Notez également que vous devrez renvoyer le matériel et le formulaire de résiliation à vos frais. Privilégiez les envois avec accusé de réception pour éviter toute réclamation de leur part. N’oubliez pas non plus de résilier vos abonnement à Canal+ ou CanalSat par exemple.

Pour en savoir plus :

Votre contrat d’assurance habitation : Pensez également à résilier votre assurance habitation. Comptez un préavis d’un mois après avoir envoyé votre demande de résiliations à votre compagnie d’assurance par courrier avec accusé de réception en expliquant que vous déménagez (le déménagement est une condition de résiliation avant l’échéance de votre contrat).

Quitter son emploi 

Que vous optiez pour la démission, le licenciement, le congé sabbatique ou la rupture conventionnelle de contrat, il convient de penser au préavis à fournir. Votre contrat de travail ou votre convention collective indiquent normalement la durée de préavis (1 mois, 2 mois, 3 mois par exemple).

Dans le cas d’un CDD, il convient de bien voir les conditions de démission, mais il faudra la plupart du temps obtenir l’accord de votre employeur pour éviter toute poursuite par la suite.

Le congé sabbatique (de 6 à 11 mois maximum) est réservé aux employés ayant plus de 36 mois dans leur société. Ce congé se négocie souvent très en amont, avec un préavis obligatoire d’au moins 3 mois avant le départ.

Pour la rupture conventionnelle de contrat, il n’existe pas de préavis légal. Toutefois, comme cette rupture de contrat doit être en grande partie négociée (et que les employeurs aiment généralement être prévenus en avance), il convient d’entamer les discussions plusieurs mois avant votre départ effectif (au moins 2 mois par exemple).

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter les discussions suivantes sur notre forum :

Résiliation des abonnements mobiles, cinema, assurance voiture, salle de sport etc…

Votre ligne de téléphone portable

Il est possible de clore temporairement votre abonnement, qui reprendra son cours à votre retour. Si vous souhaitez résilier votre contrat téléphonique, il faut adresser à votre opérateur une lettre de résiliation. N’oubliez pas, quel que soit votre cas, de préciser votre numéro de contrat/client et votre numéro de téléphone sans quoi les opérateurs peuvent refuser votre courrier faute d’informations.

D’un opérateur à un autre, d’un cas à un autre, les choses se déroulent différemment. Certains d’entre vous résilieront leur abonnement avec une simplicité étonnante quand d’autres seront confrontés à un employé trop pointilleux et/ou de mauvaise foi.

Le PVT n’est pas toujours accepté comme motif acceptable de résiliation avant la fin de votre engagement auprès de votre opérateur. Ils vous demanderont généralement un contrat de location à Hong Kong ou un contrat de travail.

Voici quelques discussions de notre forum traitant du sujet :

Votre assurance voiture

Si vous vendez votre voiture ou vous la prêter à quelqu’un qui paiera l’assurance, vous pouvez résilier votre contrat auto. Si vous avez la possibilité de la garder dans un lieu sûr, vous pouvez réduire le montant de votre assurance auto au stricte minimum (il existe des formules de votre assurance si votre voiture ne roule plus du tout et se trouve dans un garage.  Mais dans le cas contraire, renseignez-vous pour ne pas risquer de garder une voiture non assurée et exposée à différents risques.

Votre abonnement cinéma

Les autres abonnements

Pensez aux autres abonnements dont vous disposez (carte de transport, abonnement dans une salle de sport…) et vérifiez les délais de préavis qui figurent normalement sur vos contrats d’abonnement. Le départ à l’étranger est généralement un bon motif de résiliation.

Même s’il aura une utilité nulle à Hong Kong (les transports en communs et les taxis suffisent amplement, et la circulation à Hong Kong peut être assez chaotique), il pourrait être utile de partir avec votre permis de conduire international, si vous voulez louer une voiture dans des pays d’Asie (vous vous baladerez très certainement dans des pays asiatiques au cours de votre PVT). Par exemple, des pays comme la Corée exigent que vous disposiez d’un permis de conduire international pour louer une voiture là-bas.
Une fois à Hong Kong, le consulat ne peut pas délivrer de permis de conduire international et il peut être compliqué d’en obtenir un depuis là-bas.

Le permis de conduire international est gratuit et valide pour 3 ans. Depuis septembre 2017, la demande de permis de conduire international s’effectue par courrier. Pour en savoir plus : Obtenir son permis de conduire international.

Les procurations 

Il peut être intéressant de donner procuration à quelqu’un :

  • Pour récupérer des courriers à la Poste (si vous recevez un courrier recommandé, par exemple).
  • Pour vos démarches au niveau des impôts. Dans ce cas, n’oubliez pas de fournir à cette personne vos fiches de paie, factures mais aussi le montant des allocations que vous avez (peut-être) touchées.
  • Pour vos démarches bancaires (pour effectuer un virement vers le Hong Kong par exemple ou pour encaisser un chèque).
  • Pour des élections : si vous pensez voyager au moment des élections, vous pouvez donner procuration à une personne qui doit être inscrite sur les listes électorales de la même commune que vous. Toutefois, les procurations ne peuvent pas être faites plusieurs mois en avance. Pour en savoir plus.

Scannez et envoyez-vous vos documents importants

Pensez à scanner votre carte d’identité (si vous en avez une), votre passeport, votre permis de conduire et tous les documents qui pourraient vous être utiles (copie de dipôle, lettres de recommandation, etc.).

Envoyez les sur une adresse parfaitement sécurisée (une boîte mail que vous n’utilisez pas forcément au quotidien, avec un mot de passe élaboré) ou sur un coffre fort en ligne.

Organisez vos papiers administratifs et confiez-les à vos proches

Nous vous recommandons de profiter de votre départ pour faire le tri dans vos papiers administratifs, et les organiser de manière à ce que tout soit facilement trouvable et accessible.

En effet, si vous confiez ces papiers à un proche et que vous avez besoin d’un identifiant pour vos impôts, ou encore de vos dernières fiches de salaire par exemple, il peut être utile que tout soit suffisamment organisé pour que vos proches puissent tout retrouver rapidement (dans un classeur avec des intercalaires pour les différents types de papiers ou dans des boîtes différentes par exemple). Il est également recommandé d’enfermer l’ensemble de ces documents dans une boîte hermétique, à l’abris de l’humidité notamment.

 

Marie

J'ai quitté pvtistes.net depuis le 30 avril 2021. Je ne suis donc plus en mesure de répondre en MP ou sur le site
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(8) Commentaires

Tiphaine I |

Bonjour ! En ce qui concerne le visa, personnellement il a été envoyé par mail et n’est pas du tout semblable au papier rose à coller présenté ici… Peut-être sera-t-il changé à la douane ?

Anthony I |

Ce que je comprends ici c’est que l’assurance est obligatoire dans le dossier pour obtenir son PVT, que se passe t-il son on obtient pas le PVT? …

isa I |

Généralement, les assurances te remboursent… Il faut te renseigner auprès de celle que tu choisis. Cependant, si tu réponds à toutes les conditions pour l’obtention du PVT, il n’y a pas de raison pour qu’il te soit refusé ! 🙂

Laurent I |

Je suis jalooouuuuxx, je suis Belge et non Français 🙁

Quoique, je suis resté 2 semaines et en se bougeant il’y a moyen de voir à peut prêt tout Hong Kong.

Maintenant, comme vient de me dire un ami Hong Kongais, pour le boulot ça va être tendu. Peut être dans les resto, hotel, bar « étrangers » de Central sur Hong Kong Island ou Stanley, à part ça sans parler le mandarin ça doit être chaud.

isa I |

En étant belge, et si cette région du monde te tente, tu peux toujours faire le PVT Taiwan ! 🙂

Laurent I |

Ouiii ah ah, justement je viens de me renseigner un peu.

En fait je suis en Australie la, dans une sharehouse asiatique, dont beaucoup de Taiwanais.

Je viens de voir qu’il y a la WHV pour Taiwan et qu’il y a moyen d’apprendre le chinois en était payé (même bien payé) !!! Enorme quoi. Je vais sûrement faire ça après avoir visité un bout de l’Asie et peut être avant ma deuxième année en Australie.

Johanna I |

Sans parler le mandarin ? À ce que j’ai entendu, c’est plutôt le cantonnais qui est parlé à Hong Kong.
(enfin, à ce qu’on m’a dit sur place, je ne maîtrise ni le mandarin ni le cantonnais pour gérer la distinction :D)

lolope I |

Comment ca apprendre le mandarin en etant paye ???