1 an de PVT et 20'000 km d'auto-stop plus tard…

[Anonyme]

Bonjour à tous,

Il y a un an, presque jour pour jour, je m'envolais, direction le Canada, comme tant d'autres. Après avoir découvert Montréal, et compris pourquoi nombreux sont les pvtistes à s'y installer, tant cette ville est agréable à vivre, je me suis souvenu que, pour ma part, je souhaitais profiter de ces deux ans pour découvrir chacune des dix provinces. Et pour ce faire, j'ai choisi l'auto-stop.

Après un an, j'ai eu la chance de passer par le Québec, le Nouveau-Brunswick, l'Île-du-Prince-Édouard, la Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve, le Labrador, l'Ontario, pour finalement m'établir au nord de l'Alberta pour l'hiver. Tout cela exclusivement en auto-stop. Près de 15 000 kilomètres au total et que de découvertes et de rencontres !

Si je souhaite relayer mon expérience aujourd'hui, c'est pour encourager les pvtistes que vous êtes à partir à la découverte du Canada en pouce. Ce pays est immense, a tant à offrir, et l'auto-stop est un bon moyen de le découvrir pour qui a du temps et un peu de patience. La pratique est vraiment très bien perçue par les Canadiens et assez aisée (exception faite de l'Ontario, où c'est vraiment plus compliqué). Faire de l'auto-stop apporte évidemment moins de libertés qu'une voiture individuelle ou un van, mais à l'avantage d'être très économique. Et, honnêtement, j'ai toujours réussi à aller aux bout de mes idées, à voir - presque - tout ce que je voulais voir.



Par ailleurs, j'ai également effectué un peu plus de 5 000 kilomètres aux États-Unis, avec notamment un Miami -> Montréal. Là-bas, c'est une tout autre histoire ! Les gens sont bien plus craintifs, parfois interloqués de voir un auto-stoppeur sur le bord de la route. Mais ça se fait également. Et, contrairement à ce que l'on peut souvent lire, la pratique n'est illégale que dans une poignée d'États.

Une question qui revient souvent de la part des conducteurs est la sécurité. Pour ma part, je n'ai jamais eu un seul problème, une seule mauvaise expérience, même aux USA ! Il faut savoir se faire confiance, se fier à son feeling. Je pense sincèrement qu'en journée, le risque de tomber sur une personne mal intentionnée est quasi nul. Ma route a également croisé celle de quelques auto-stoppeuses (au Canada) qui m'ont indiqué devoir faire un peu plus attention que les hommes, mais s'en sortit sans problème ! Par ailleurs, le Québec est tout particulièrement réceptif à la pratique. Il est vraiment aisé d'y faire du pouce, pour y faire le tour de la Gaspésie par exemple.

Pour information, avant mon arrivée au Canada, je n'avais expérimenté l'auto-stop qu'une fois, en France, sur un trajet d'une cinquantaine de kilomètres. J'étais donc loin d'être un initié !



Vous avez un budget limité et la soif de parcourir le Canada, lancez-vous, foncez ! Ayez le courage de vous poster au bord d'une route, le bras tendu, et laisser place à l'inconnue. Faites de l'auto-stop, vous ne serez pas déçus, vous ne serez pas jugés

Si vous voulez plus d'informations à ce sujet, n'hésitez pas à me poser vos question. Je tiens également un blog (pour faire original), sur lequel je consigne mes impressions sur les lieux traversés ainsi que la difficulté perçue pour effectuer de l'auto-stop pour chacune des provinces traversées : Blog de voyage au Canada - PVT au Canada : bilan 2017

Pvtistement.

Fabien.

PS : j'en profite pour donner un petit coup de projecteur sur le site Blog Trotting, qui m'a permis de créer très facilement un blog pour mon voyage. Une bonne plateforme gratuite et super intuitive qui pourra peut-être intéresser certains d'entre-vous