Localisation
Liège, Belgique
Profession
Retail manager
Dernier diplôme obtenu
Autre
pvtistes
:
Ville de provenance
pvtistes
:
Villes de destination
pvtistes
:
Durée du PVT
pvtistes
:
Baroudeur ou pas ?
Elodie
:
Sédentaire par choix. J’ai voulu jouer la carte « je me trouve un bon travail pour obtenir un permis fermé par la suite ». Les Belges n’ont pas accès aux programmes de l’OFQJ ou au JP pour prolonger leur séjour au Canada à la suite de leur PVT. Finalement, je suis rentrée et ça, ce n’était pas par choix.
pvtistes
:
Que faisais-tu en Belgique ?
pvtistes
:
Pourquoi cette envie de t’envoler pour le Québec ?
Elodie
:
J’avais 27 ans quand j’ai pris la décision de partir car j’avais l’impression d’être enfermée dans une routine et les perspectives d’avenir n’étaient pas à la hauteur de mes espérances. Quitte donc à changer de travail, pourquoi ne pas le faire dans un autre pays ? Le Canada et le Québec se sont naturellement imposés à moi. Ça faisait déjà longtemps que je voulais visiter la Belle Province et le PVT me permettait de le faire dans de bonnes conditions financières. De plus, le PVT m’a permis de vivre le pays, ce qui change du point de vue qu’on peut avoir en tant que simple touriste. Expérimenter le travail, le logement, les relations et la vie quotidienne dans un pays nord-américain, même s’il est francophone, c’est une véritable école de la vie.
pvtistes
:
Pourquoi Québec ville ?
Elodie
:
Mon choix pour le Québec était fait. Il me restait à choisir la ville. Je ne savais rien des villes comme Chicoutimi, Rimouski ou Sherbrooke par exemple alors il me restait à faire un choix entre Québec et Montréal. Comme on peut souvent le lire sur le forum, je n’étais pas la seule dans ce cas. Quelle était donc la ville qui me conviendrait le mieux ? Mon cœur a longtemps penché pour Montréal jusqu’à ce que je lise le témoignage d’un PVTiste à Québec. Il a cassé pas mal de préjugés qui circulent sur cette ville et je me suis décidée à partir pour la capitale. Ce choix restait très subjectif et je n’étais certaine de rien avant de partir, mais je n’ai pas regretté mon choix.
pvtistes
:
Est-ce que c’est la première fois que tu vivais à l’étranger ou que tu partais aussi longtemps ?
pvtistes
:
Quel a été ton sentiment dominant au cours des 2 premières semaines au Québec ?
pvtistes
:
Est-ce que ta situation professionnelle t’a paru satisfaisante, au Québec?
Elodie
:
Mon premier travail, je l’ai trouvé rapidement, il s’agissait d’un poste de conseillère en vente dans un magasin de vêtements de sports de plein air. Un quart d’heure d’entrevue spontanée au milieu du magasin et hop ! La gérante m’a fait faire 3 jours d’essai. Je gagnais le salaire minimum légal, mais ce travail m’a servi de première expérience et je l’ai gardé toute l’année, d’abord à temps plein puis à temps partiel. J’y ai rencontré des personnes formidables et je n’échangerais cette période pour rien au monde. Après 2 mois et demi, j’ai cherché un autre travail mieux rémunéré et qui me permettrait également de mettre mon expérience professionnelle belge plus en pratique.
Je me suis inscrite dans une agence d’intérim et ils m’ont trouvé un poste de secrétaire de direction dans un hôpital universitaire en 1 semaine ! Il s’agissait d’un remplacement pour une durée indéterminée. J’y suis restée 4 mois et c’était une expérience incroyable. Le salaire était double par rapport à mon premier travail et les horaires étaient ceux de l’administration : 8h – 16 h. Ça me laissait plein de temps pour profiter de la ville et de ses environs. Toute une expérience ! Un secteur qui m’était inconnu, une entreprise de plus de 9000 employés, une patronne et des collègues géniaux…
Si mon premier salaire était un peu limite, le second me permettait de vivre confortablement.
Si mon premier salaire était un peu limite, le second me permettait de vivre confortablement.
pvtistes
:
Quelles ont été tes plus grosses difficultés au Québec ?
Elodie
:
Je n’ai pas rencontré de difficultés particulières. Je veux dire, j’ai passé un an à me préparer en glanant des infos à gauche et à droite, en lisant les expériences positives et négatives d’anciens pvtistes. J’avais ainsi démoli les clichés de ce que certains décrivent comme étant le pays des Bisounours. Je savais que tout n’allait pas tourner rond et j’ai rencontré des problèmes que j’aurais sans doute rencontré aussi dans mon quotidien en Belgique. Je pense que je suis partie réaliste, en me disant que mon voyage serait réussi à condition que je me bouge pour y arriver. Il y a beaucoup de choses à faire au Québec, mais on n’a rien sans rien.
pvtistes
:
Quel est ton meilleur souvenir ?
Elodie
:
Question difficile… Je dirais l’expérience dans sa globalité… réponse facile !
La qualité de vie, le fait de faire beaucoup de déplacements à pied dans une ville sécuritaire. Les moments passés avec les personnes rencontrées dans le cadre du forum, du travail ou à d’autres occasions comme mes expériences de bénévolat.
La qualité de vie, le fait de faire beaucoup de déplacements à pied dans une ville sécuritaire. Les moments passés avec les personnes rencontrées dans le cadre du forum, du travail ou à d’autres occasions comme mes expériences de bénévolat.
pvtistes
:
Est-ce que certaines choses t’ont manquées ?
Elodie
:
Mes amis et ma famille m’ont manqué, mais j’avais des contacts réguliers via Facebook, Skype, e-mail ou mon blog. Vive la technologie ! Là où ce manque se fait le plus sentir, c’est lors d’événements traditionnels ou exceptionnels tel que l’accouchement de ma sœur.
D’un côté plus… disons calorique, le chocolat et les frites ! Oui, ça fait cliché, mais c’est pourtant vrai. À force de tester, j’ai fini par trouver de très bonnes frites chez Victor et d’excellents hamburgers, ce qui ne gâche rien. Pour le chocolat, c’était un peu plus compliqué. En Belgique, le rayon chocolat fait 10 m et il y en a de toutes les sortes et pour tous les goûts. Dans le Métro local, il y avait une malheureuse étagère avec quelques chocolats suisses… C’est pas si pire, mais ça ne vaut pas le noir de noir de Côte d’Or. J’allais de temps en temps à l’épicerie européenne rue St Jean pour me ravitailler. Il y a de très bonnes bières québécoises et je réservais les bières belges très chères pour les coups de blues, peu nombreux en fait.
Sinon, en Belgique, je partais souvent en camping aux Pays-Bas pour faire du kitesurf. Je n’en ai pas fait une seule fois pendant mon année au Canada et ça m’a beaucoup manqué. J’ai découvert trop tard qu’il était possible d’en faire du côté de Rimouski. C’est bon à savoir pour la prochaine fois.
Malgré tout, j’avais fait le choix de partir un an au Québec et je savais d’avance que tout ne serait pas pareil. C’est d’ailleurs ça que je suis allée chercher outre-Atlantique : différentes cultures, différentes personnes, différents mets, différents climats etc. À côté des manques, se trouve donc une foule de nouveautés qui m’étaient inconnues et qui ont, non pas remplacé, mais compensé le vide.
Malgré tout, j’avais fait le choix de partir un an au Québec et je savais d’avance que tout ne serait pas pareil. C’est d’ailleurs ça que je suis allée chercher outre-Atlantique : différentes cultures, différentes personnes, différents mets, différents climats etc. À côté des manques, se trouve donc une foule de nouveautés qui m’étaient inconnues et qui ont, non pas remplacé, mais compensé le vide.
pvtistes
:
Qu’est ce qui t’a manqué quand tu es rentrée en Belgique ?
Elodie
:
D’abord les gens. Ensuite, le civisme dont la plupart font preuve là-bas. Je pense que j’ai pris conscience de ma présence sur le territoire belge lorsque j’ai repris le train pour la première fois. Dix personnes ont joué des coudes pour rentrer plus vite dans le wagon. Et moi qui faisais la file. Quelle file ?
Une chose qui m’a également manquée est le positivisme dont beaucoup de Québécois font preuve. J’ai trouvé que les gens ici râlent beaucoup.
Le climat me manque aussi. Si on a eu un bel hiver froid en Belgique cette année, l’été est quant à lui pourri ! Je rêve de vraies saisons.
Une chose qui m’a également manquée est le positivisme dont beaucoup de Québécois font preuve. J’ai trouvé que les gens ici râlent beaucoup.
Le climat me manque aussi. Si on a eu un bel hiver froid en Belgique cette année, l’été est quant à lui pourri ! Je rêve de vraies saisons.
pvtistes
:
Qu’est ce que cette expérience t’a apportée, du point de vue personnel ou professionnel ?
Elodie
:
C’est sur le plan personnel que j’ai le plus appris et évolué, positivement j’espère 😉 Je dirais que je me suis affirmée et que j’ai acquis plus de confiance en moi. Et puis, je suis convaincue que voyager ouvre l’esprit. Mon point de vue a changé sur bien des sujets parce que j’ai eu l’occasion de les observer sous un angle nouveau.
Côté professionnel, mon voyage m’a également été profitable. J’ai acquis de l’expérience dans 2 domaines très différents : vendeuse dans un commerce du secteur privé et agente administrative dans un hôpital public. En Belgique, j’ai retrouvé un bon travail en à peine plus d’un mois. Comprenez un travail qui me plaît et la rémunération qui va avec. Je suis gérante d’un magasin de sports de plein air et de voyage : nul doute que mon expérience québécoise a pesé dans la balance en plus de mon expérience professionnelle dans le commerce.
Côté professionnel, mon voyage m’a également été profitable. J’ai acquis de l’expérience dans 2 domaines très différents : vendeuse dans un commerce du secteur privé et agente administrative dans un hôpital public. En Belgique, j’ai retrouvé un bon travail en à peine plus d’un mois. Comprenez un travail qui me plaît et la rémunération qui va avec. Je suis gérante d’un magasin de sports de plein air et de voyage : nul doute que mon expérience québécoise a pesé dans la balance en plus de mon expérience professionnelle dans le commerce.
pvtistes
:
Quels conseils donnerais-tu aux futurs pvtistes ?
Elodie
:
Profitez ! Osez ! Le PVT est une occasion rare de voyager, de découvrir de nouveaux pays et d’autres cultures et est limitée à 30 ou 35 ans selon le pays de provenance ou de destination.
Partir bien préparé est un bon départ pour profiter du voyage.
N’hésitez pas non plus à sortir des sentiers battus pour faire ce que vous voulez vraiment. Vous ne regretterez pas le détour.
Partir bien préparé est un bon départ pour profiter du voyage.
N’hésitez pas non plus à sortir des sentiers battus pour faire ce que vous voulez vraiment. Vous ne regretterez pas le détour.
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20 Commentaires
Superbe interview, merci d’avoir partagé ton expérience Élodie!
Je me permets de te citer:
« Mon cœur a longtemps penché pour Montréal jusqu’à ce que je lise le témoignage d’un PVTiste à Québec. »
Tu saurais te rappeler duquel précisément? Je devrais partir pour Québec d’ici à cet été et je serais curieux de lire 🙂
Merci! 🙂
Je m’en rappelle bien, c’était Tristan, alias Iseut et ça se passait par là: https://pvtistes.net/forum/vos-impressions/48362-stie-deja-presque-6-mois-o_o.html
Bonne lecture et bon amusement au Canada!
Waouh!On ne dit pas pour rien que le monde est petit parce que figure toi que je viens exactement de la même province et…de la même ville :p En tout cas,ça fait plaisir (:
Le monde est petit, oui! J’ai envie de dire tchin boum… 😉
On peut prendre un verre un de ces 4 si tu veux. On pourra parler PVT.
Super interview, et quel parcourt… 🙂
Ma compagne et moi sommes de Soumagne près de Malmedy et nous comptons partir en PVT à Montréal vers le mois d’Avril.
Nous espérons avoir une expérience aussi enrichissante que la tienne !
Je vous le souhaite! 😉
Surveille la section « sorties en Belgique » car je compte organiser une rencontre vers fin décembre ou courant janvier…
Coucou !
Superbe interview !!!! En plus c est ma copine !!!!!! Et c est vrai que la ville de Quebec est magnifique ! Mais toutes les villes sont belles si on sait regarder !
Tu reviens quand tu veux ma belle ! Mon canap’ t’es acquis a vie 😉
Bisous
Merci Nath!
Je note pour le canapé. Ne t’étonne pas si tu me trouve dedans un de ces 4 matins… (Enfin, disons courant 2013) 😉
Super interview 😉
Merci du témoignage Elodie mais il est vrai que beaucoup de personnes ont des préjugés sur Québec masi je me suis déjà rendu la bàs : la promenade des gouverneurs, le vieux Québec, le vieux port, Les chutes Montmonrency… Bref c’est magnifique également !!
Bien d’accord avec toi, la ville est très belle! 🙂
Super interview ! Merci Élodie 🙂
Merci Mat!
Bonjour Elodie,
Merci pour ton retour d’expérience, ça rassure les futur pvtistes comme moi !!
Une petite question concernant le logement, personnellement, j’hésite entre l’auberge et la coloc.
Tu étais en quoi? Tu conseilles quoi?
Merci !
Salut Mélissa!
J’étais en coloc durant tout mon PVT et j’en ai même changé à plusieurs reprises. c’est beaucoup plus économique que l’auberge.
Tu trouveras plein d’infos et témoignages dans la section logements. 😉 https://pvtistes.net/forum/f53.html
J’ai vraiment beaucoup aimé ton interview 🙂
Merci! 😉
Ah le chocolat et les frites, m’en parle pas ! 😉
Pour les frites je ne sais pas t’aider, mais pour le chocolat, envoie-moi ton adresse en mp! 😉
PS: le belgicisme dans cette phrase, c’est cadeau! 🙂
Excellente ITW !! Et depuis t’envisage quoi Elodie ? Un autre PVT, un retour au Quebec ?
Il me reste 2 mois pour décider si je demande un PVT Australie ou Nouvelle-Zélande, mais je ne pense pas que ça se fera (travail, budget, etc.)
Je suis retournée à Québec en vacances et j’espère vraiment que les critères de sélection vont changer en ma faveur afin de pouvoir y habiter un jour. Oui, je l’avoue, je suis en amour avec cette ville! 😉
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