Localisation
Toronto, ON, Canada
Profession
Marketing

Julie et Alban ont choisi de s’installer au Canada via la RP (Résidence Permanente), qu’ils ont obtenue en 18 jours seulement ! Ils nous donnent leurs conseils pour une demande de RP réussie et nous racontent leur quotidien à Toronto.

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Bonjour Julie, bonjour Alban ! Pouvez-vous vous présenter ?
Julie : J’ai 29 ans, je suis française et chef de projets dans une agence marketing à Oakville.
Alban : J’ai 26 ans, je suis français et tuyauteur industriel, en RP.
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Pourquoi avoir choisi de venir au Canada, et plus particulièrement à Toronto ?
Julie : Mon mari et moi avons choisi de venir vivre au Canada pour plusieurs raisons. Nous avions vécu 2 ans en Australie auparavant et nous avions adoré l’expérience. Obtenir un visa autre que le PVT en Australie est très compliqué, et le fait que ce joli pays soit si loin nous a un peu découragés. Le Canada nous a toujours attirés, et on s’est dit que c’est un très bon compromis entre style de vie et distance par rapport à l’Europe. Nous étions venus visiter (la province du Québec) 1 an avant de faire les démarches pour la RP, histoire de voir si on aimait bien, et au final on a adoré.
Nous avons choisi Toronto car nous voulions être dans une ville anglophone, nous pensons qu’être francophone est un vrai atout ici.
Alban : Avant de partir en Australie, le Canada était déjà une destination qui m’intéressait. Suite à cela, nous avons passé 3 ans en France pour que je me forme (réorientation professionnelle) mais l’envie de découvrir un autre pays était encore là. Nous avons donc décidé de repartir à l’aventure ! Etant la capital économique du Canada, on se doutait que Toronto était une ville pleine d’opportunités. Ce que l’on savait moins, c’était le peu de Français qui y vivent. On croisait 10 fois plus de francophones en Australie !
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Pouvez-vous nous raconter vos premières semaines ici ?
Julie : Nous avons eu 1 mois avant notre départ pour pouvoir tout préparer, on avait donc un plan d’attaque ! On savait où aller : services Ontario pour le permis, le SIN, la carte de santé, les organismes qui aident à trouver du travail type ACCESS Employment, etc. Nos CV canadiens étaient prêts, ils avaient été corrigés par un organisme qui aide les personnes arrivant au Canada avec la RP (YMCA et SEO), et on avait déjà quelques contacts sur place (des gens contactés sur LinkedIn entre autres). Lorsque nous sommes arrivés à Toronto, nous n’avons pas vraiment eu de choc culturel, on savait un peu à quoi s’attendre, mais on va dire que les premiers jours, je ne suis pas tombée sous le charme de cette ville. Au fur et à mesure, j’ai commencé à apprécier vivre ici. Je pense que Toronto est une ville qui se vit plutôt qu’une ville qui se visite.
Alban : J’ai vraiment aimé nos premiers moments à Toronto. Nous sommes arrivés début octobre, la météo était super, la nature était jolie et les gens étaient tous dehors. Après 3 semaines, les températures ont chuté et ça nous a rappelé qu’on allait vivre dans un pays nordique. Nous avions préparé tout ce qu’on pouvait. Depuis la France, nous avions assisté à des visio-conférences que des organismes offrent gratuitement (sur la vie au quotidien en Ontario, comment préparer des entretiens, comment élargir son réseau professionnel, etc.). Cela nous a également permis d’avoir un avis extérieur sur nos profils et sur ce que nous devions mettre en avant dans nos compétences. Faire son CV aux normes canadiennes est la base. Au niveau culturel, c’est hyper américanisé. Les énormes buildings, les rues sont toutes à la perpendiculaire, les taxis sont de la même couleur, tu vois plein de gens avec des cafés dans leurs gobelets, etc. Tout ce qu’on voit dans les films américains !
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Vous avez fait une demande de résidence permanente pour pouvoir rester au Canada. Pourquoi ce choix ?
Julie : Nous avons fait ce choix car on s’était dit que faire une demande de PVT en couple allait être compliqué (à cause du tirage au sort), surtout qu’on voulait vraiment partir à l’étranger ! En y regardant d’un peu plus près, on s’est rendu compte que la RP (Résidence Permanente) était à notre portée et plutôt facile à obtenir, en comparaison de la demande de RP australienne.
Alban : Les provinces anglophones cherchent à attirer des francophones. On s’était dit que c’était plus faisable de postuler à la RP en spécifiant que nous ne voulions pas nous installer au Québec, et aussi parce que Julie était dans la liste des métiers recherchés (à notre plus grande surprise, car nous pensions que cette liste était réservée aux métiers manuels mais certains métiers en marketing sont également recherchés). Aussi, nous ne voulions pas être cloisonnés avec un visa tel que le Jeune Professionnel qui lie à un seul employeur.
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Pouvez-vous nous expliquer comment s’est passée votre demande de RP ?
Julie : La demande en elle-même est assez simple je trouve. Il n’y a pas de problème particulier tant qu’on a assez de points (calcul grâce à l’expérience pro, diplôme, niveau de langue, etc.). On a vraiment essayé d’être le plus transparent possible, de mettre le plus de documents pour mettre toutes les chances de notre côté. Par exemple, on a passé le TEF Canada mais également l’IELTS. Je pense que c’est un atout de montrer qu’on parle très bien les deux langues. Notre dossier était impeccable, j’avais veillé à mettre un titre compréhensible pour chaque document téléchargé, à mettre de petites notes explicatives lorsque nécessaire, à faire un tableau récapitulatif (pour les comptes en banque par exemple), et tout était classé dans un ordre logique. Il faut se mettre à la place de la personne qui reçoit notre dossier, et en montrant qu’on a fait attention à chaque détail, cela prouve le sérieux de notre candidature.
J’ai eu un petit souci concernant la partie médicale car le laboratoire m’a “trouvé” une hépatite B lors de ma prise de sang, ce qui a eu pour conséquence de stopper net mon dossier. 15 jours plus tard et après avoir passé une batterie de tests, on s’est aperçu qu’il s’agissait d’une erreur de labo !
Une fois que notre dossier a été envoyé, nous avons tous les deux posé notre démission. Après 3 ans dans nos emplois respectifs en France, nous ressentions vraiment l’envie de voyager et de découvrir un nouveau pays. On se disait qu’entre la fin de nos expériences pro en France et l’obtention (ou non) de la RP, on pourrait faire un petit tour en PVT Nouvelle-Zélande, car nous avions visité ce pays il y a quelques années et beaucoup aimé. Mais grosse surprise car 18 jours plus tard, lors de notre dernier jour de travail, nous avons reçu un email (ready for visa) du gouvernement Canada… Au début on n’y croyait pas vraiment, l’email était arrivé dans mes courriers indésirables, je ne l’ai pas vu tout de suite. Puis pour être honnête, je pensais que c’était un spam car il y a des infos un peu rigolotes dessus (genre l‘adresse de l’ambassade du Canada à Tunis qui est située Rue de la Feuille d’Erable… Et qui est une vraie adresse après vérification !). En y regardant de plus près, j’ai vu que les numéros correspondaient bien à notre demande et j’ai écrit au consulat à Paris pour confirmer que tout était bon. Un mois plus tard, on atterrissait à Toronto !
Alban : J’ai envie de dire que la demande était hyper facile car je n’ai pas fait grand-chose pour constituer le dossier ! 😉 Ce dont je me souviens, c’était surtout d’avoir des justificatifs bancaires. Le Canada demande des preuves de fonds et nos historiques de crédit. C’est tout à fait banal pour eux mais en France avec le secret bancaire, c’était compliqué de leur demander ça. Nous n’avions donc pas réussi à avoir des documents approuvés par nos banques. On l’avait bien spécifié lorsque nous avions postulé en leur fournissant nos relevés de comptes.
Pour terminer, le plus dur pour moi était l’IELTS. Avant l’Australie, mon niveau d’anglais était de niveau “pas top” à “vraiment nul” donc je ne pouvais que progresser ! En France, je n’avais pas vraiment pratiqué. Quand on a décidé de partir au Canada, j’ai pris des cours particuliers d’anglais et je travaillais tous les jours pour reprendre les bases que j’avais loupées de la 6ème à la terminale. Car même si on peut apprendre en pratiquant, il faut quand même prendre du temps devant les bouquins pour arrêter de faire des erreurs basiques.
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Quels conseils donneriez-vous à un PVTiste qui veut obtenir la RP au Canada ?
Julie : Trouver un emploi dans la liste des métiers recherchés est indispensable pour obtenir la RP. Bien entendu, quand on arrive de France ou d’ailleurs, il n’est pas toujours facile de trouver le travail idéal directement, et il est possible de commencer à un poste moins “prestigieux” que ce qu’on faisait auparavant. Dès que vous avez cette première expérience canadienne, je vous conseille de chercher un autre poste dans le domaine qui vous plaît, et qui vous permettra ensuite d’appliquer à la RP.
Alban : Le Canada cherche principalement des personnes avec des compétences qui peuvent contribuer au développement du pays. Cette fameuse liste répertorie tous ces métiers. Les métiers manuels et ceux dans l’informatique sont des domaines où il y a une énorme demande à cause de fortes pénuries de main d’œuvre.
Je pense aussi que passer l’IELTS a pesé dans la balance. Montrer que vous êtes francophones (grâce au TEF) est un très bon point mais montrer également que vous parlez couramment anglais est un réel atout pour votre dossier.
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Est-ce que la vie en France vous manque parfois ?
Julie : Parfois oui, surtout sur l’aspect culturel, historique et culinaire. La vie ici est très chère, et tout est payant (particulièrement à Toronto).
Alban : Au niveau culturel et des petits plaisirs de tous les jours, il est difficile d’être meilleur que la France. Pour compenser notre manque de petits plaisirs culinaires, nous faisons nous-même notre pain chaque semaine. Il est quand même très facile de trouver un bon fromage et une baguette ici, mais ça n’est pas à tous les coins de rue comme en France (et pas au même prix).
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Si vous comparez la France et le Canada, quelles sont selon vous les principales différences ?
Julie : Je trouve les gens à Toronto très ouverts d’esprit et tolérants. Les canadiens sont très gentils, mais créer une vraie relation avec eux est très compliqué je pense. Au travail, pour avoir fait les deux à Toronto (travailler pour une entreprise gérée principalement par des Français et une autre par des Canadiens), ça n’a absolument rien à voir ! Le style de management est très différent et clairement, je préfère le style canadien sans hésiter (moins de hiérarchie, plus direct, basé sur la confiance et l’accomplissement personnel, très collaboratif et plus humain).
Alban : La vie est plutôt simplifiée ici. Par exemple, pour ouvrir un compte en banque, il suffit de la carte d’identité et d’une adresse pour qu’il soit actif dans la minute. Les virements sont instantanés et il ne faut pas attendre 2 jours ouvrables comme en France. Au niveau de mon emploi ici, je pourrais faire du 7/7j 24/24h tellement mon patron a de travail. Il n’y a pas de limite d’heures dans la convention collective de mon entreprise ; mais si je travaille plus de 44 h par semaine, je suis payé plus pour chaque heure supplémentaire travaillée. Idem pour le samedi et dimanche où les taux sont meilleurs.
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Quels sont vos meilleurs souvenirs ici, au Canada ?
Julie : J’en ai eu beaucoup au cours de cette année. Celui que je retiens le plus est lorsque nous avons adopté notre chien. Cela faisait plusieurs années que nous souhaitions en avoir un, mais on avait toujours une bonne excuse pour ne pas franchir le pas. Après plusieurs conversations avec des amis qui vivent à Toronto et qui ont des chiens, on s’est dit que ça pourrait être le bon moment. Alors oui avoir un chien c’est beaucoup de responsabilités, mais pour nous, tellement de bonheur à la fois. Grâce à elle, on a rencontré énormément de gens : des voisins, des personnes dans les parcs, dans la rue… Au final, les gens étaient très souvent intéressés par elle et cela permettait d’entamer une conversation très facilement avec eux.
Julie Alban RP Canada
Alban : C’est le contraste entre l’hiver et l’été. Avant de venir, j’avais peur du manque de soleil et du froid. Travaillant parfois dehors, je n’ai pas ressenti notre premier hiver comme un calvaire.
Quand les beaux jours sont arrivés, tout revit (même nous !). Les gens sortent de chez eux, vont dans les parcs, et la nature reprend du poil de la bête. Ce sont 2 villes complètement différentes.
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Et les pires ?
Julie : Nous avons également eu plusieurs galères dont le fait que je me suis faite licencier de ma première entreprise où j’avais travaillé 8 mois (motif économique, des dizaines de personnes l’ont également été le même jour que moi). J’ai été licenciée mi-juin, et ça tombait “plutôt bien” car ma sœur arrivait pour des vacances quelques jours plus tard – faut voir le positif partout ! 🙂
Il faut savoir qu’en Ontario il est possible d’avoir le chômage lorsqu’on est en RP ou PVT après avoir été licencié. Je n’étais pas au courant de cela, et me suis inscrite sur le site (assurance emploi) 1 mois après mon licenciement. C’est très facile, il faut simplement indiquer toutes les informations qui sont sur un document que vous aura remis votre ancien employeur au moment du licenciement et qui reprend toutes les informations vous concernant (nom, prénom, poste occupé, salaire, etc.). De là, ils estiment le montant que vous pourrez obtenir et la durée de votre chômage. Je n’ai jamais eu de rendez-vous, la seule chose à faire est de confirmer toutes les deux semaines sur leur site internet que vous ne travaillez pas.
Il ne faut pas baisser les bras lorsqu’un “coup dur” comme celui-ci arrive car le marché du travail à Toronto est très dynamique, surtout en tant que francophone. Moins de 3 semaines après être arrivée à Toronto, j’ai trouvé mon premier emploi (dans la communication) grâce à un job dating organisé par la SEO (Société Economique de l’Ontario). Ce sont des soirées qu’ils organisent régulièrement et qui permettent de faire connaître une entreprise aux participants. Ces derniers rencontrent les recruteurs pendant 7 minutes, sur le même modèle qu’un speed dating. J’avais passé l’entretien, et le lendemain, j’avais recroisé le recruteur sur une foire de l’emploi bilingue qui m’a donné un rendez-vous pour un entretien quelques jours plus tard. Moins d’une semaine après, je commençais dans cette entreprise. La SEO offre un vrai service d’accompagnement, car ils corrigent les CV, organisent ces événements, aident à la préparation d’entretiens, et sont toujours là pour donner de bons conseils. Je les recommande vivement.
C’est la même chose avec l’agence pour laquelle je travaille actuellement. J’ai postulé chez eux via LinkedIn, j’ai passé un entretien téléphonique puis en personne en moins de 3 jours. Le vendredi, ils ont confirmé mon embauche pour le lundi suivant. Et cela ne faisait pas 2 semaines que je cherchais intensivement du travail.
Je vous suggère de mettre à jour votre LinkedIn le plus possible, car ici les recruteurs l’utilisent beaucoup. J’ai également demandé à mes anciens employeurs d’y mettre des références parce qu’au Canada, c’est très important d’en avoir.
Cela prend du temps, mais ça en vaut la peine ! Je reçois d’ailleurs souvent d’autres offres d’emploi de la part de recruteurs que je ne connais pas.
Alban : Dans la construction il y a 2 types d’entreprises. Union et non-union ; syndiquées ou non syndiquées. Le premier job que j’avais trouvé était plombier dans une entreprise non-union. C’est mon métier à l’origine mais je me suis spécialisé dans l’industriel depuis. Je sais que j’étais assez chanceux de trouver (presque) dans mon domaine mais les conditions de travail n’étaient pas les meilleures puisque l’entreprise était non-syndiquée.
Le syndicat est très important ici car il encadre les conditions de travail et le salaire, les cotisations retraites, etc. De ce fait, j’ai postulé à l’union des tuyauteurs de Toronto (Union Local 46). Après environ 9 mois de processus pour y être adhérent, c’est-à-dire : sélection sur dossier avec plusieurs lettres d’entreprises qui étaient prêtes à m’embaucher, test écrit en anglais et un entretien physique avec des membres de l’union, j’ai reçu un mail disant que j’avais réussi tout le processus pour l’adhésion et qu’ils allaient me contacter lorsqu’ils auront besoin de main d’œuvre ! Ça fait plus de 6 mois et je pense que je peux toujours attendre…
Depuis, j’ai changé d’entreprise et j’ai pu adhérer à une autre union qui englobe tout le Canada. Je fais maintenant de la tuyauterie industrielle et les conditions de travail sont bien meilleures. Il ne me reste plus qu’à passer le test du sceau rouge (red seal) pour être reconnu compagnon par “l’Ordre des métiers de l’Ontario”. Il faut savoir qu’en Ontario la construction est très encadrée par cet organisme. Et malgré le fait que j’ai un niveau Brevet Professionnel en France, ils ne reconnaissent pas mes diplômes (car il faut plus de 9 000 h de travail et avant de venir, je n’en avais que 6 000).
Tout ce processus fût long et éprouvant psychologiquement ! Il ne me reste qu’à passer le test et j’en aurai terminé avec tout ça.
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Finalement, vous sentez-vous plus Canadiens ou Français ?
Julie : Toujours Française ! C’est en moi, plus je voyage, plus j’aime mon pays, même si j’apprécie de vivre ici en tant qu’expatriée.
Alban : Malgré tout, Français. Notre culture est tellement riche qu’il est impossible de l’oublier. On fait tout pour s’intégrer au Canada mais on continue tout de même de garder un œil sur l’actualité française.
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Et pour finir, quels sont vos projets ?
Julie : On se laisse encore 1 an en Ontario. Si dans un 1 an notre bilan est plutôt mitigé, soit nous changerons de province, soit nous rentrerons en France, sinon, nous nous installerons plus durablement ici !
Alban : A court-moyen terme, obtenir la licence « sceau rouge » (red seal) pour être reconnu ouvrier tuyauteur car pour le moment je suis reconnu comme apprenti. Après, on verra dans 1 an !

Merci à vous deux d’avoir pris le temps de répondre à nos questions !

Annelise

Après un an passé à découvrir l'Australie en PVT, puis un an à Toronto et 6 mois dans l'ouest canadien (toujours en PVT), je suis ensuite partie en vadrouille un peu partout autour du globe. J'ai rejoint l'équipe de pvtistes.net en 2018 et je vous accompagne maintenant au quotidien sur nos différents réseaux sociaux. :)

I spent one year exploring Australia on a working holiday, followed by another year in Toronto and 6 months in Western Canada. After that, I travelled around the globe. I joined the pvtistes.net team in 2018 and share helpful resources with our community on social media. :)

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(21) Commentaires

Loriane I |

Bonjour

Merci pour votre interview sa aide toujours pour ceux qu’il aimerait le RP.
J’ai quelques questions a vous posés:
– Comment je peux savoir les métiers les plus recherchés au Canada ?
Mon mari va avoir 35 ans électricien est moi j’en ai 29 ans coiffeuse on aimerai faire le RP mais quand j’ai vu toute les démarches à faire sa ma un peu freiner pour être Honnête…
car je sais que après 35 ans on perd des points je croit bien ?
on a décidé de partir sur un pvt ( si on est tiré au sort)
Je me dit ce peut-être plus simple de faire le RP après.
Car on sera déjà sur le territoire canadien
Il a déjà commencé les testes TEF qui ce bien passer mais l’ielts bien plus compliqué car il ce débrouille en anglais mais pas facile ce test :/
Et pour le WES j’ai appeler son école il me dise qu’il peuvent pas fournir un nouveau diplôme car ils veulent l’original? Avez-vous eux des problèmes avec sa ?

Merci pour votre réponse

céline I |

Bonjour,
Super interview de vous 2! Ça fait rêver !
Quelle organisme avait vous pris pour faire l’évaluation des diplômes ?
Comment avez vous réviser en amont le test de langue française et anglaise?

Je vous remercie pour votre retour!
Céline

Julielequertier I |

Bonjour Céline,
On avait fait évalué nos diplômes grâce à WES, et pour l’anglais, on avait révisé grâce au livres IELTS 🙂 Le test français, je ne l’avais pas révisé…
Bonne journée,
Julie

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céline I |

Super merci !
Ça avait prix beaucoup de temps avec cet organisme ? Tu as été ensuite dans l’état où est situé Wes?

stephane I |

Bonjour,
Merci. super retour d’expérience.
Je suis surpris par les 18 jours pour la RP.
Pour moi, les grandes étapes sont:
– Préparations (langues, fonds,diplômes)
– La création du compte Entrée Express et soumission du profil
– Sélection dans le bassin( toutes les 2 semaines environ)
– Délai de 60 jours pour fournir les preuves si sélectionné, le résultat de la visite médicale également…
– Délai de 6 mois max de traitement…
Je comprends que vous avez fait une demande d’Entrée Express, donc 18 jours à partir de la création du profil? ou après le tirage du bassin Entrée Express?

Personnellement, j’ai passé le IELTS, le TEF, j’ai les fonds mais je suis en attente de la reconnaissance de mes diplômes pour soumettre mon profil EE.
J’avais estimé à 9-12 mois, le délai pour avoir mon visa.
Quels seraient vos conseils supplémentaires pour accélérer le process? Par exemple: peut-on passer la visite médicale avant d’avoir été sélectionné dans le bassin?

Merci pour votre réponse.

Stéphane.

Julielequertier I |

Salut Stephane,
Les 18 jours sont a partir du moment ou nous avons depose tout notre dossier sur le site Entree Express.
Nous avions ete selectionne le lendemain de notre application (dans le bassin) par l’Ontario, et une semaine plus tard par le Canada. On a mis a peu pres 1 mois pour tout faire (constituer le dossier + visite medicale). On a depose le dossier, et 18 jours plus tard on a recu l’email.
Je ne crois pas qu’il soit possible de passer la visite medicale avant d’avoir été sélectionné dans le bassin.
Bonne soiree,
Julie

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Pablo94 I |

Bonjour Alban et Julie ,
Super interview ,sa fais rêver !
Alban Concernant le test d’anglais comment l’as tu préparé?quel score avez vous obtenu?

Merci d’avance pour vos réponses .

Julielequertier I |

Bonjour Pablo,
Vraiment desolee pour le retard dans notre reponse….
On avait reussi a recuperer les livres de preparation a l’IELTS (en ligne et gratuitement) pour preparer le test et on avait aussi demande l’aide d’une prof d’anglais pour nous preparer et nous donner des conseils.
Alban avait eu 6.5/9 je crois a l’IELTS et moi 7. Je dirais que le test n’est pas tres tres complique mais il faut etre prepare (comme pour tout examen, il faut savoir ce que les examinateurs veulent voir, et ce qu’il faut essayer d’eviter de faire).
N’hesite pas si besoin!
Bonne soiree,
Julie

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Anonyme I |

Bonjour Julie et Alban,

Merci pour ce témoignage c’est une super aventure! J’ai aussi fait la résidence permanente avec mon copain cette année et on est arrivés à Toronto il y a quelques mois.
En lisant l’article on dirait vraiment que la RP est super facile à avoir mais je pense que vous auriez dû préciser que vous deviez prouver que vous aviez 15531$ de côté (si vous avez fait la catégorie immigration qualifiée) et que le processus coûte plus de 2000€ entre les tests de langue, l’évaluation des diplômes et les frais de dossier. En tout cas c’est trop cool de lire votre histoire, merci !

Clémentine

Julielequertier I |

Bonjour Clémentine et merci pour ton message !
En effet tu as raison, obtenir la RP n’a été qu’une formalité pour nous, ce qui n’est malheureusement pas le cas de tout le monde.
C’est un bon point, nous n’avons pas parlé de l’aspect financier (ni de l’obtention des casiers judiciaires, de la demande d’équivalence des diplômes, de l’historique d’études/de jobs/de voyages, etc, etc); notre interview était déjà très longue et il a fallu faire des choix 🙂
Pour ceux que cela intéresse, voici le lien qui permet de connaître les documents nécessaires à la constitution du dossier de RP: https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/services/demande/formulaires-demande-guides/guide-q7000-demande-residence-permanente-categorie-travailleurs-qualifies-quebec.html
C’est pas très joliment présenté mais toutes les informations y sont, et cela aide vraiment à tout bien comprendre.
Merci encore pour ton retour et bonne journée !
Julie

Géraldine I |

Salut Clémentine.
Mon copain et moi n’avons pas eu de retour concernant le PVT (et il ne reste que 192 places). Après les témoignages de Alban et Julie, nous sommes également tenté par la demande RP.
Effectivement merci à toi de préciser l’aspect financier !….
A ce sujet petite question: doit-on justifier de 15000€ et des brouettes pour deux ou chacun ?
Ensuite les 2000€ de dépenses dont tu parles sont il également à verser par personne ou pour deux ?

Merci par avance de l’attention que tu porteras à mes demandes 🙂

Geraldine

Anonyme I |

Bonjour Géraldine,

Si vous êtes deux vous devez justifiez que vous avez 15772$ canadiens d’argent disponible https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/services/immigrer-canada/entree-express/documents/preuve-fonds-suffisants.html
Les frais d’environ 2000€ dont je parle comprennent les frais de traitement, les frais de résidence permanente, l’évaluation des diplômes (environ 200€ par personne), les tests de français et d’anglais (environ 200€ par test et par personne), et depuis récemment il y a en plus des frais de biométrie que je n’avais pas. Pour les 2 premiers et le dernier frais les infos sont ici https://www.canada.ca/fr/immigration-refugies-citoyennete/services/immigrer-canada/entree-express/presenter-demande-residence-permanente/frais.html

N’hésite pas si tu as d’autres questions, il y a plein de choses sur les forums dédiés ici mais si quelque chose n’est pas clair, pose la question dans le forum dédié et envoies moi un message privé pour que j’y réponde. Comme ça tout le monde aura les infos.

Anonyme I |

J’ai oublié les frais de visite médicale aussi !

Mathieu I |

Super interview Alban et Julie ! Quel beau parcours 😉

Erine I |

Bonjour ,
Un lien sur la fameuse liste des métiers recherchés ? 🙂
Merci

Erine I |

Merci 🙂

Vanessa I |

Bonjour Julie et Alban, comment avez-vous fait pour passer l’examen IELTS? Est-ce une obligation? Je souhaite rejoindre mon partenaire qui est à Montréal, et ne sais pas si je devrais faire une demande de PVT ou de RP. Que me conseilleriez-vous?

Vanessa

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Julielequertier I |

Bonjour Vanessa,
Nous avons passé l’IELTS (version générale et non académique) en la France. Sur le site du British Council, tu peux voir où sont les centres à travers la France, et aussi quelles dates ils proposent (https://takeielts.britishcouncil.org/locations/France).
Pour Montréal, je ne suis pas certaine que cela soit utile pour ton dossier. Nous l’avions passé car nous voulions être sélectionnés par une province anglophone.
Pour le choix entre la RP et le PVT, tout dépend de ton profil. Ce que je ferais, c’est de postuler au PVT dès maintenant (car c’est gratuit et facile), et ensuite je me renseignerais pour l’obtention de la RP au Québec; afin de connaître les pré-requis, délais de traitement de la demande, etc. Au moins tu auras mis toutes les chances de ton côté !
Bonne journée !
Julie

Vanessa I |

Un grand merci pour ta réponse Julie.

Lemalin I |

Aucun des deux, fait juste un regroupement familial