Cédric, alias Quertu et Marie, alias Lamarie ont tous deux réalisé un PVT en Nouvelle-Zélande en 2012.

C’est presque leur seul point commun… Ils ont vécu deux expériences complètement distinctes. L’un était “nomade” sur l’Île du Sud, l’autre installée à Auckland avant de road tripper autour de l’Île du Nord. Nous allons revenir avec eux sur leur vision du PVT en Nouvelle-Zélande, une vision différente, mais aussi complémentaire !

Cédric, Helper (HelpX) et autostoppeur sur l’Île du Sud

Durée du PVT : 7 mois et 3 jours
Lieux visités : Wellington et 6 000 bornes autour de l’Île du sud
Emplois exercés : écouilleur d’agneau, berger, bûcheron, jardinier, responsable de ferme pédagogique…
Moyens de locomotion : le pouce (autostop)
Coup de cœur : les Catlins et la Péninsule de l’Otago

Marie, installée à Auckland, sur l’Île du Nord (dans le cadre d’un tour du monde)

Durée du PVT : 9 mois (3 mois prévus initialement)
Lieux visités : une petite partie de l’Île du nord et presque toute l’Île du Sud (au cours d’un road trip en van de deux mois)
Emplois exercés : serveuse (dans trois restaurants)
Moyens de locomotion : van, van et encore van
Coups de cœur : les collègues rencontrés dans le cadre de mon job, le quotidien dans une coloc’ à 17 personnes, le Tongariro Alpine Crossing et mon saut en parachute.

Pourquoi la Nouvelle-Zélande ?

Pour plusieurs raisons :
– C’est le WHV le plus simple à obtenir.
– C’est l’endroit où aller le plus éloigné de la France.
– Parce que j’avais jamais été dans cette région du monde.
Sinon, au sortir d’une saison d’hiver, je me suis retrouvé avec une grosse somme d’argent dont je ne savais pas trop quoi faire. Je me suis donc interrogé entre faire une demande de Résidence Permanente pour le Canada (long, coûteux, fastidieux) ou profiter immédiatement de cette manne imprévue et me payer un vrai, grand et beau voyage au long cours.
Le choix a donc été relativement rapide à faire.

Pour faire une petite pause pendant mon tour du monde, me trouver une petite maison (marre d’être un escargot avec ma maison sur le dos) et bien sûr gagner un peu d’argent sur place pour voir le pays. Au départ du tour du monde, j’avais songé à m’arrêter plutôt en Australie, mais je ne prévoyais qu’un séjour de 3 mois et l’Australie était trop grand pour une si courte période. Je me suis donc dit que la Nouvelle-Zélande serait peut-être plus accessible sur 3 mois. Bon finalement, j’y ai passé 9 mois…

Vous avez chacun choisi d’atterrir dans une ville différente. Pourquoi Wellington ? Pourquoi Auckland ?

J’ai choisi l’Île du Sud pour des raisons très personnelles : je suis arrivé directement à Wellington, sans passer par Auckland (où je n’ai jamais posé un pied d’ailleurs) qui ne m’a jamais attiré, excité ou titillé.

Le slogan officieux de Wellington “Nothing can beat Welly on a good day” est probablement ce qui résume le mieux cette ville à mes yeux. Je n’avais jamais, jusqu’alors, vécu dans une capitale si charmante, à taille humaine et dont les points positifs l’emportent largement sur les trucs embêtants.

Bien que dotée d’un climat parfois capricieux (Windy Welly ou Welly la venteuse, du fait des nombreuses rafales !), elle est belle, bien située, pas spécialement chère, agréable à parcourir et à vivre, internationale, foisonnante de culture, avec une atmosphère très relaxée, bourrée d’endroits où sortir et faire la fête, se parcourt sans soucis d’un bout à l’autre, propose de nombreuses activités sportives (randonnées and co) à courte distance… Bref : un quasi sans faute auquel j’ai du mal à reprocher quoi que ce soit !

J’ai choisi Auckland parce que c’était la ville par laquelle j’arrivais depuis Singapour. Je m’étais dit que la coupe du monde de rugby allait commencer et avec une arrivée en septembre, trouver du travail à l’extérieur des villes pourrait être compliqué.

On a un peu hésité entre rester à Auckland en trouvant un logement ou acheter un van et partir en promenade. On voulait se poser et donc on a préféré prendre un logement dans cette ville qui n’était pas désagréable : un centre-ville avec plein de buildings et dès la sortie du centre-ville, une taille beaucoup plus humaine, des petites rues et des quartiers assez bien délimités dont mon préféré, K-road.

Qu’est-ce que vous vous attendiez à trouver avant de partir ?

Des moutons par milliers, des maoris, des joueurs de rugby…
Désolé de ne citer que des clichés mais je n’avais vraiment aucune attente particulière avant mon départ, ce qui a sûrement beaucoup influé sur mon état d’esprit pendant le voyage, en mode “je souris tout le temps, je suis heureux d’être là et je prends les choses comme elles viennent”.

J’avais déjà une expérience d’emploi en anglais (avec mon séjour en PVT au Canada en 2006-2007) donc je me suis dit que ça serait plus simple au niveau de l’emploi.

Pour le ressenti, je ne sais pas trop, j’avais été alimentée en Seigneur des anneaux et aux moutons néo-zélandais. Ayant voyagé pendant 5 mois avant d’arriver en Nouvelle-Zélande, je n’avais pas vraiment pensé à mon séjour avant d’arriver. Je me souviens seulement avoir passé 2-3 jours sur le forum pvtistes.net à lire des témoignages (notamment ceux de l’arrivée de Cédric) pour savoir comment ça allait se passer, en gros.

Comment s’est passée la recherche d’emploi ? Et de logement ?

Pour la recherche de logement, cela s’est fait assez vite. Un Français rencontré en auberge nous a prévenus que dans sa coloc’, se trouvait une autre chambre libre. Les prix allaient très fortement augmenter avec le début de la Coupe du Monde de rugby et nous n’avons pas longtemps hésité.

La maison comptait 10 colocataires au départ : Anglais, Danois, Allemands, Français et Chiliens. Après quelques mois, on est passé à 17 (les propriétaires ont agrandi la maison). Pour la recherche d’emploi, ça a été plus compliqué. J’ai déposé des CV, envoyé des candidatures via Internet et je n’ai eu que très peu de réponses. Pendant 3 semaines, je passais mes journées à regarder les annonces et à déposer des CV.

Je découvrais vite fait la ville, mais ne pas trouver de boulot me minait un peu. J’ai une dame qui m’a proposé du travail non déclaré à 8 dollars de l’heure, une autre qui m’a posé un lapin à l’entretien et sans jamais me rappeler et un autre effrayé par le fait que j’étais française (il a été rassuré quand je l’ai rencontré en chair et en os, mais cela n’a apparemment pas été suffisant).

Finalement, j’ai été contactée pour un entretien. J’ai passé un essai qui devait durer 3 heures et qui en a duré 6. Le restaurant était très “busy” comme ils disaient là-bas et ils m’ont dit qu’ils m’embauchaient.

Comme je n’avais pas assez d’heures, ils m’ont proposé de faire un essai dans un autre restaurant du groupe. Avec ces deux boulots, je faisais très confortablement un plein temps.
Mon copain, lui, n’avait pas d’expérience dans un pays anglophone, mais quelques années d’expérience dans la vente de vin en France l’ont fait devenir vendeur en une seule semaine, avec un CV déposé et un CV envoyé par Internet.

Sans rentrer plus dans des détails, une sinistre boulette de ma part a fait que ma recherche d’emploi sur Wellington a tourné très, très court : en créant mon CV dans les jours suivants mon arrivée, je me suis lamentablement trompé dans mon numéro de téléphone.

Autrement dit, je n’ai pas écrit le bon… et je n’ai donc jamais été contacté en dépit de plusieurs entretiens prometteurs. Ce n’est qu’après trois semaines que j’ai réalisé l’étendue de ma boulette. De surcroît, je n’étais pas super motivé à l’idée de faire des “petits jobs à la con” donc cet événement a été le fossoyeur de mes ambitions professionnelles néo-zélandaises.

Logiquement, plutôt que de rester bloqué sur Wellington, j’ai profité d’une concordance événementielle particulière (fin de la coupe du monde de rugby et mes 30 ans) pour embarquer sur le premier ferry à destination de la South Island.

Parle-nous un peu de ton expérience de volontaire en HelpX ?

Mon parcours n’était absolument pas figé. En fait, j’avais plutôt dans l’esprit de profiter de cette opportunité pour réaliser un vieux fantasme : bourlinguer avec un sac à dos en faisant du stop. Coupler ce type de voyage “alternatif” avec une opportunité comme le HelpX m’est apparu de suite comme la solution la plus logique dans mon cas. En effet, travailler 4 heures par jour contre logement, nourriture et dans un milieu anglophone : une combinaison parfaite !

D’autre part, permets-moi de rebondir sur ce mot de “bénévolat” que je vais avoir la tristesse, le déshonneur et la honte de devoir réfuter.

Le HelpX, autant que le WWOOFing, ne sont pas considérés comme tels : à partir du moment où tu reçois une quelconque gratification (en nature ou pas), tu n’es plus un bénévole.

De plus, je n’ai jamais eu le sentiment d’agir pour – virtuellement – rien : la qualité de l’accueil, de l’immersion, la variété des tâches font que c’est une expérience professionnelle à part entière.

Pourquoi avoir choisi HelpX plutôt que le WWOOFing ?

C’est une bonne question et je te remercie de me l’avoir posée. Les faits sont simples : l’inscription au HelpX est moins coûteuse, plus rapide, plus simple et les offres plus diversifiées, nullement limitées à l’agriculture biologique (même si les choses semblent changer un peu dans ce domaine).

Marie, de ton côté, tu as quitté Auckland pour un long road trip en van…

C’était merveilleux. Après 7 mois de travail, nous avons tous les deux quitté nos emplois pour partir nous promener et voir le pays pendant 2 mois. Le sentiment de liberté était énorme à ce moment-là. Nous étions libres d’aller où nous voulions et de nous arrêter à peu près où nous le souhaitions. Si une ville ne nous plaisait pas, et bien tant pis, nous bougieons ailleurs. C’était vraiment exceptionnel.

Est-ce que vous avez chacun une anecdote, un moment fort à partager ?

On a réussi avec mon copain à bloquer notre van sur le bas côté d’une route alors qu’il y avait un dénivelé de 50 centimètres… En revenant d’une randonnée, impossible de faire revenir le van sur la route. On a essayé pendant deux heures et demi. Lui essayait de faire avancer le van tandis que je poussais à l’arrière. La voiture patinait sur de la boue et de la bouse de vache (charmant pour moi qui ait tout pris à l’arrière !)

On a essayé de poser le van sur des plaques en fer, de sécher le sol avec de la terre. On a cherché tous les stratagèmes possibles pendant 2 heures et demi sans succès. Pire ! Le van avait même reculé. Pendant ce temps, aucune voiture ne passait sur ce chemin de terre à 25 kilomètres du premier village. On est finalement tombé sur un touriste qui m’a emmenée chercher de l’aide dans le village auprès de fermiers pour tirer le van avec un autre véhicule. Dans la campagne profonde de la Nouvelle-Zélande, je n’ai hélas trouvé personne de volontaire pour nous venir en aide.

On a finalement appelé un copain à 150 kilomètres de là qui est venu en sauveur nous sortir de notre mini-contrebas.

Je me rappelle que, quasiment chaque jour, je me levais avec le sourire, en me disant “A new day in Paradise”. Sans vouloir trop tomber dans la caricature nostalgique, j’étais vraiment heureux de pouvoir vivre et profiter d’un voyage comme celui-ci, même si cela n’a pas été toujours le cas au quotidien. Par exemple, aller nettoyer, sous la flotte, un champ entier recouvert de crottin de cheval, ce n’est pas particulièrement excitant pour se motiver…

Je me rappelle aussi cette session de hitchhiking en direction de Karamea qui a failli tourner au carnage lorsque, à 9 heures du soir, j’étais paumé au fin fond d’une route au milieu de nulle part, sans rien à 50 kilomètres à la ronde, que cela faisait 90 minutes que j’attendais une voiture, que je m’apprêtais à passer la nuit dans une canalisation à ciel ouvert pour éviter la flotte… et que j’ai été sauvé in extremis par un conducteur qui rentrait chez lui et qui m’a embarqué puis tenu un discours aberrant sur le crise grecque, la franc-maçonnerie et les présentateurs télé…

Tout a quand même bien fini : j’ai atteint mon auberge grâce à deux autres véhicules et j’ai rajouté une page de plus à mon petit livre d’or des situations potentiellement désastreuses mais dont je suis sorti indemne !

Est-ce que votre expérience a été conforme à ce à quoi vous vous attendiez ?

J’ai pris la décision de voyager en solo depuis le début, partant d’un principe très simple (et très con en même temps) que voyager à deux, c’est ne pas être assez libre (c’est foireux, je vous l’accorde). J’avais également l’idée et l’envie de me foutre volontairement dans la merde, en étant le seul à devoir assumer le poids de mes erreurs et le bonheur de mes réussites.

Je retire de tout ça un bilan personnel assez flatteur : j’ai survécu de moi-même sans rien demander à personne, j’ai bourlingué comme un gueux aux quatre coins de l’île tout seul et quand je me suis planté, c’est parce que j’ai pris la mauvaise décision et point barre.
J’avoue sans honte m’être éloigné autant que possible des assemblées francophones et n’avoir partagé que très peu de moments avec des compatriotes, le faisant lorsque la nécessité l’imposait. Je ne comprends toujours pas ce besoin de vouloir être entre Français lorsqu’on est à 20 000 bornes de son pays, ni cette nécessité de devoir absolument cracher sur le pays à la première occasion (phénomène ultra récurrent… À se demander pourquoi les gens ne changent pas de nationalité s’ils sont si malheureux !).

Je me suis également enfui le plus vite possible de tout ce qui ressemblait à un bus : c’était MON voyage et il était hors de question de le partager avec une bande de soiffards voyageant sur commande, le cul avachi sur un siège d’autocar tout en regardant béatement le paysage défiler et en attendant de se cuiter la gueule dans l’auberge le soir.

D’un autre côté, j’ai payé un certain prix à cette solitude : j’ai souvent regretté de ne pas avoir quelqu’un avec qui partager la beauté des paysages traversés ou simplement boire une bière après une journée de vadrouille.

Toujours est-il en tout cas que je n’en suis pas mort (et que je souris toujours doucement en voyant des gens préparer des meetings entre Français à l’autre bout du monde depuis ici alors qu’ils ne se connaissent ni d’Eve ni d’Adam, désolé pour l’ironie facile !)

Je m’attendais à passer 3 mois en Nouvelle-Zélande, et j’ai finalement passé 9 mois parce que j’y étais bien. Je ne m’attendais pas à vivre dans une colocation avec autant de monde, et aussi sympa. Je ne m’attendais pas à avoir d’excellentes relations de travail avec mes collègues qui sont devenus des super amies et avec qui j’ai passé de super moments.

Étant en couple, je me disais que les rencontres seraient peut-être plus compliquées, mais chacun de nous ramenait en fait de nouvelles personnes et ça permettait les rencontres un peu partout, avec essentiellement des Européens, eux aussi pvtistes.

En échangeant sur vos expériences respectives très différentes, qu’est-ce que vous auriez aimé avoir fait ?

Avec le recul, je crois que j’aurais vraiment aimé partager une coloc’ internationale comme celle dont parle mon estimée collègue aucklandaise. Bien qu’ayant vécu dans un truc un peu du même genre à Welly (deux mois, 4 colocs tous de nationalités différentes), je n’ai pas vraiment partagé avec eux et j’en suis un tantinet chagriné aujourd’hui. Cependant, la variété des expériences humaines survenues sur la route plus tard fait que ce regret est largement atténué.

À l’opposé, pour avoir tenté de m’installer un peu à Wellington (et pour avoir lamentablement échoué), je crois que je n’aurais pas pu vivre la même chose : Marie devait continuer son voyage derrière alors que j’étais en roue libre absolue, sans réelles contraintes ni obligations de ressources à long terme.
Au final, un seul vrai regret : que nous n’ayons pas réussi à nous croiser là-bas !

De mon côté, je n’ai pas regretté de ne pas avoir fait de HelpX ou du WWOOFing dans la mesure où dans tous les cas, des impératifs financiers m’obligeaient à trouver d’une façon ou d’une autre un emploi rémunéré (en ville ou dans le cadre du fruit picking et de travaux saisonniers rémunérés). Avec le recul, j’ai tellement aimé mon expérience à Auckland et ma vie là-bas que je n’arrive même pas à imaginer une vie autrement.

Toutefois, Cédric a pu profiter pleinement de la richesse des paysages néo-zélandais tandis que nous n’avons pu le faire avec mon copain que pendant 2 petits mois pendant lesquels nous avons voulu voir le plus de choses possibles sans avoir hélas suffisamment de temps pour en profiter pleinement. Les deux mois étaient super mais parfois, j’aurais aimé pouvoir m’arrêter plus longtemps à certains endroits pour en profiter pleinement. Mais ça, c’est tout le dilemme de mes 18 mois de tour du monde !

Consulter d’autres interviews de pvtistes…
Consulter des récits de pvtistes (emplois, voyages, etc.)…

isa

Amoureuse des Etats-Unis, de l'Utah et du voyage en train, j'ai passé 7 mois à Montréal en 2010, et j'en ai profité pour découvrir la Nouvelle-Angleterre en long, en large et en travers !
Mon coup de cœur avec Montréal date de 2008, et d'un mois estival là-bas... Depuis, je ne fais qu'y retourner !

J'ai réalisé deux tours des Etats-Unis (& Canada) en 2012 puis en 2014. Plusieurs mois sur les routes, c'est formateur... De retour à Montréal en 2019-2020 pour un PVT, avant de raccrocher !
Sur PVTistes.net, j'aime partager mon expérience sur le forum, dans des dossiers thématiques ou même en personne ! Vous me croiserez sûrement à Lyon, ma ville de cœur.

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(22) Commentaires

Clémence I |

Super cette interview croisée, merci d’avoir partagé vos ressentis 😉
Marie, est-il possible d’avoir ton adresse mail afin d’échanger sur quelques questions ?
Clémence

Marie I |

Salut Clémence, tu peux m’envoyer un message privé si ce sont des questions personnelles, autrement, tu peux les poser sur le forum :).

Antoine I |

Merci pour cette interview croisée. J’ai quelques questions pour Cédric : est-ce que le fait de devoir fait du stop t’as empêché à un moment de te rendre à un point que tu désirais voir ? Visitais-tu en même temps que tu faisais du HelpX (en allant se balader l’après-midi) ou bien entre 2 HelpX ? Si c’est la première solution, les hôtes prêtent souvent leur voiture si on veut visiter un peu le coin ou bien c’était hitchhike sur un après-midi ? Merci ! 🙂

Mariama I |

L’un comme l’autre des témoignages donnent vraiment envie, malgré les galères, de tenter l’aventure. Je suis une souris des villes, pas une souris des champs, mais la perspective d’un peu de vadrouille en stop ne me déplaît pas totalement, car après tout si je pars en NZ c’est surtout pour voir ces paysages dont on vante tellement les mérite.
Par contre, effectivement, je ne me vois pas m’ostraciser complètement comme l’a fait Cédric car je suis quelqu’un de sociable qui aime partager. Que je parte seule ou non, j’aimerais vivre cette aventure à plusieurs, notamment en nouant des liens avec les locaux ou d’autres pvtistes venus d’horizons différents. Ca fait toujours du bien d’avoir quelqu’un avec qui partager une bonne anecdote et une bière.
Ce qui me fait un peu peur en revanche c’est les difficultés par lesquelles Marie est passée pour trouver un job. J’espère ne pas en passer par là !

Erwann I |

D’apres moi Cédric, il faut savoir utiliser les mots dans leur contexte. Les utiliser a tout va leur fait perdre leur sens, ce n’est que mon avis. Dire qu’on a été dans la merde dans un pays comme l’Australie, la Nouvelle-Zelande, le Canada ou un pays de ce genre, c’est du a deux choses: Quelque chose d’auto provoqué, ou alors du a un manque de préparation/renseignements. Et donc dans ces deux cas, le sens « etre dans la merde » disparait. Mais encore une fois, ce n’est que mon avis.
Maintenant pour revenir sur LA chose qui m’a fait réagir dans ton message initial, c’est ce commentaire « une bande de soiffards voyageant sur commande, le cul avachi sur un siège d’autocar tout en regardant béatement le paysage défiler et en attendant de se cuiter la gueule dans l’auberge le soir. »
Tu fais la le jugement d’une maniere de voyager. Toi ton truc c’est les paysages, rencontrés les fermiers néo-zélandais, partir a la découverte du pays. Pour d’autres c’est voyagé a moindre cout (et donc prendre le bus) pour socialiser le soir venu (boire des coups et faire la fete). Je partage plus ta facon de voyager mais en aucun cas ta facon de juger. Que tu n’aimes pas ca, c’est ton droit le plus inaliénable. Que tu fasses ce genre de commentaire me gene beaucoup plus. J’ai rencontré comme toi des connards sans éducation qui voyageaient comme ca. Mais j’ai également rencontré des gens supers qui etaient dans ce genre de situation.
Et tu prends un point de vue totalement subjectif et personnel qui ternit d’apres moi, ton coté découvreur.
Tu ne les aimes pas dans le bus? Achete une voiture ou prends l’avion. Tu ne les aimes pas a l’auberge? Prends une chambre d’hotel. Si tu ne le fais pas c’est que toi aussi quelque part tu y trouves ton compte. Et que d’apres moi il faut de la place pour tout les voyageurs dans le monde du voyage. Voila tout. Je pense que tu aurais mal pris un commentaire du genre: « j’en peux plus de croiser dans le bus des gens ayant les moyens de voyager correctement se prendre pour des semi clodos et essayant de faire croire a tout le monde qu’ils sont spéciaux; car le seul truc que je trouve spécial chez eux c’est cette maniere de polluer les auberges de leurs backpacks dégueulasses et de leur fringues qui reniflent l’humidité a 200 kms car Mossieur a du rester sous la pluie pendant trois heures comme un junkie pour pouvoir nous raconter ses « galeres ».
Voila tout Cédric. Ensuite effectivement on pourrait discuter indéfiniment de ce qui doit ou ne pas etre considérer comme une galere ou etre dans la merde. Chacun ayant un avis valide.
Je maintiens cependant que le commentaire dont je viens de parler reste, d’apres moi, vraiment aps top (l’euphémisme est fort).

Erwann

Erwann I |

Certaines parties de cette interview, particulierement certains dires de Cedric sont a vomir s’il s’agit de premier degré.
S’il s’agissait de second degré, alors bien sur ne pas tenir compte de la remarque précédente 🙂

Cedric I |

Puisque je semble favoriser le fonctionnement de ton appareil digestif, pourrais-tu donc préciser ce qui fait réagir ainsi dans mon récit (et ainsi, je pourrais de même te dire si c’est du premier ou du second degrès !) 🙂

Erwann I |

Mais avec grand plaisir. D’ailleurs tu as empecher mon appareil digestif de fonctionner 😉

Et encore une fois, ce qui va suivre n’est valable que si c’etait du premier degré ou une maniere provocatrice de dire ta facon de penser.

« et il était hors de question de le partager avec une bande de soiffards voyageant sur commande, le cul avachi sur un siège d’autocar tout en regardant béatement le paysage défiler et en attendant de se cuiter la gueule dans l’auberge le soir. »

Ce passage la par exemple est littéralement dégueulasse. Et voila une des raisons pour lesquelles, moi aussi, j’évite les francais en voyage. Parce que la plupart sont bercées dans cette illusion que le voyage n’a de valeur que s’il est vécu de telle ou telle maniere, créant ainsi dans l’esprit de ces baroudeurs de l’apologie du ridicule un classement de la qualité du voyage de certaines personnes. Et ce genre de choses on ne le retrouve quasi exclusivement que chez les francais.

Cette illusion dont je parle, c’est cette apologie du baroudeur/découvreur qui a voyagé en étant dans la merde et qui a découvert la vraie Australie, les vrais Canadiens, et eu de vrais conversations avec de vrais gens.
Numéro 1, Jamais un pvtiste n’a découvert quoique ce soit. Il s’agissait juste de répéter des types de voyages que des milliers (si ce n’est pas des centaines de milliers) de personnes ont déja fait. Ce n’est donc en aucun cas, quelque chose d’extraordinaire (dans le sens littéral du terme). Et certainement pas une maniere de dévaloriser l’experience des autres.
Numéro deux, se retrouver dans la merde, la vraie. C’est prendre le risque de tout perdre. Et ce n’est certainement pas une décision réfléchie et provoquée pour se mettre en difficulté soi-meme. Il s’agit plus d’un comportement pseudo sado-masochiste qu’autre chose dans ce cas. En y réfléchissant bien, quand on pense a ce que certains pvtistes peuvent lacher dans leur blog ou sur des forums « j’ai hate d’etre dans la merde », « je veux vivre de vraies difficultés » (véritablement des choses que j’ai lu), je ne peux m’empecher de doucement rigoler en pensant a ces baroudeurs en culotte de velour qui se sortiront quand bon leur semblera d’une situation difficile auto provoquée.

Derniers points que toi et Lilou avez soulevé sur la France. Je ne rejoins qu’en partie votre analyse. Et la par contre je ne m’insurge pas car sur ce sujet on peut penser ce que l’on veut. Oui beaucoup trop de gens crachent sur la France. Cependant certains le font de maniere intelligente et avec des histoires personnelles et des reflexions qui ne sauraient etre contestées. Tu dis Cedric dans une réponse a Lilou, que tu ne comprends plus apres tes voyages et experiences que l’on veuille quitter la France. Grand bien te fasse si jamais ton histoire personnelle ne t’a pas amenée a un rejet viscérale du pays ou tu es né. Et cette phrase n’est en aucun cas ironique. Mais rappelle toi qu’il ne s’agit pas de l’histoire de tout le monde.

Juste pour justifier en partie ma maniere de penser, je reprendrais les « raisons » pour lesquelles on devrait aimer le France d’apres Lilou.

 » aimez votre pays un peu les gens, c’est là que vous avez grandi, c’est là que vous avez connu vos amis, que vos familles et amis vivent encore aujourd’hui ».

Il ne s’agit la que d’un hasard génétique et biologique qui a fait que je suis né en France, que j’y ai donc grandi et vécu et rencontré du monde, ma famille etc… Je ne vois donc pas en quoi mon amour (ou désamour) de la France devrait etre altéré par cet évenement purement du au hasard.
J’aime la France car on y mange bien ce qui est un plaisir de la vie, j’aime la France parce que j’ai pu y avoir une éducation gratuite (ou quasi gratuite), parce que je dois pas hypothéquer un membre de ma famille quand je vais voir le médecin ou a l’hosto, etc… Voila des raisons qui pour moi permettent de comparer « objectivement » plusieurs pays.
A l’inverse j’ai une liste extremement longue de choses que je ne supporte pas en France (liste trop longue a détailler ici lol), qui me permet de mettre en équilibre ces choses et donc de définir par moi meme le degré d affection que j’ai pour mon pays.
Enfin voila, c’est une discussion interminable si l’on s ‘engage dedans ou chacun peut avoir son avis.

Pour finir, je tiens a te dire qu’il ne s’agit que de mon avis, que ce n’est en rien une attaque personnelle, et que le mot employé « vomir » n’avait pour but que de montrer mon objection profonde a certaine partie de ton discours.

Voila tout

Erwann

Cedric I |

Mon cher Erwann, je vais répondre à tes interrogations !

** La citation **

Tu crées un parallèle entre français et autobus qui, autant dans ma pensée que dans le texte, n’existe pas. Les deux sujets sont totalement distincts et je ne fais aucun amalgame.

J’exècre toujours autant, cependant, ce que je décris, que tu cites (à savoir les gros soiffards, blablabla) et que j’ai eu maintes fois l’occasion de vivre sur le terrain, le soir à l’auberge, quand la cargaison était déchargée dans « mon » auberge et la cuisine, le dortoir et les lieux de vie commune se trouvaient transformés en orgie/bazar/souk bordélique et bruyant.

** Tes N°1 et N°2 **

Même si le voyage d’un PVTiste est la répétition d’une expérience déjà vécue Xx² fois (thèse à laquelle j’ai le plus grand mal à souscrire), pourquoi cela est-il antinomique de découverte ? Chaque voyage, chaque vécu… est personnel et ne saurait être calqué, copié. Je crois fermement que des découvertes se font et que cette impression de « vrai » dans un pays est tout à fait légitime et ressentie en tant que telle par celui qui la fait.

Sur ton ressenti d’être dans la merde, tout dépend de comment tu conçois cette scatophilie cérébrale. Pour ma part, je la situe par rapport à mes standards de vie européens. Donc, partir bosser dans les fermes, faire du hitch sur les routes et ne pas être du tout dans ma zone de confort régulière, c’était une décision réfléchie (prise avant le départ), délibérée (je l’ai décidé) et qui visait – objectivement – à me foutre dans la merde (pour de vrai) avec, bien sur, une certaine dose de masochisme inconscient derrière.

Quant à prendre le risque de « tout perdre », cela renvoie à quoi ? Il y a suicide et aventure comme il y a folie et raison, raisonnement et stupidité, prévoyance et inadaptation. Je savais ce que je faisais, sans savoir où cela allait me mener, mais avant certains filets de sécurité derrière.

Pas fou non plus !

** La France **

Si tu veux me citer précisément et ainsi ne pas briser la teneur réelle et complète de ma réponse: « Cependant, avec le recul et l’expérience, le vécu de mes différents voyage, j’avoue désormais ne plus comprendre que l’on veuille quitter la France… et que l’on prépare cela en se préparant en amont des roadtrip entre français, des collocs entre français, etc etc. »

Quant à vouloir généraliser mes propos à l’histoire humaine globale et universelle, Dieu m’en garde, je n’ai pas cette volonté là !

Peut-être que Julie viendra nous éclairer également ?

Erwann I |

Cedric,

Encore une fois la seule et unique chose que je discute ici est la chose suivante: Présenter une maniere de voyager comme étant plus valorisante qu’une autre. Voila tout.

Je n’ai jamais prétendu autre chose que ce que tu décris dans ta réponse « chaque voyage, chaque vécu…est personnel et ne saurait etre calqué… ».
Lorsque je disais que des milliers de personnes avaient fait le meme voyage, je parlais des faits et non du ressenti. Car il est tres, tres fréquents d’entendre ces baroudeurs en culottes de velours se mettre sur un piédestal en essayant de faire croire que ce qu’ils ont accompli etait extremement particuliers. Ca ne l’est point, et encore une fois uniquement dans les faits.
Et ce qui me surprend le plus c’est probablement de constater que ce type de voyageur entreprend souvent ce genre de voyage dans le but ultime et quasi unique de se flatter l’égo. Et que les soucis de découvertes et de partage ne servent souvent qu’a alimenter une auto satisfaction limite maladive.

Pour ce qui est de ma vision d’etre dans la merde. Tu l’as en fait tres bien décrite toi meme. A partir du moment ou il y a filet de sécurité, ca ne s’appelle plus etre dans la merde. Ca s’appelle sortir de sa zone de confort.
Se foutre dans la merde, ca reste pour moi, une situation qui te met réellement en danger: au niveau de la santé, financier etc… Et comme le pronom réfléchi l’indique, ca demande aussi une dose d’inconscience (ou de stupidité, c’est selon).
Visiter un pays en guerre et ne pas respecter les zones d’exclusion c’est se foutre dans la merde, faire du stop et travailler dans des fermes ca ne s’appelle pas se foutre dans la merde.
Et d’ailleurs, encore une fois, je trouve bizarre que des personnes qui se prétendent baroudeuses puissent penser ce genre de chose car il s’agit (encore une fois) d’un sacré jugement de valeur sur le métier de certaines personnes (celles travaillant dans les fermes).
Tu vois, pour moi, se foutre dans la merde professionnellement, ce serait faire comme ces indonésiens (me semblent-ils) qui descendent dans le cratere du Kawa Ijen pour remonter du souffre.
Ramasser des courgettes, des fruits, laver des chevaux, tondre des moutons, etc… Ce n’est d’apres moi en aucuns cas se foutre dans la merde. Mais encore une fois ca ne reste que mon avis.

Cedric I |

Erwann,

Pour moi, tout est question de perspective et de remise dans le contexte.

Un WHV, c’est une expérience qui ne va pas remettre (forcement) ta vie en cause.

C’est une cassure d’une année, destinée à ce que tu veux en faire (dans ton cas, tu sembles être en Australie. Quel est ton ressenti ? Pourquoi y es-tu allé ? Dans quel but ?) et ce choix n’est absolument pas jugeable sur des critères objectifs.

Dans ton message, tu cites des exemples (à dessein ?) extrêmes et qui n’entrent pas, à mon sens, dans le champ des comparatifs possibles: pourquoi voudrais-je me comparer à ces indonésiens qui descendent chercher du souffre ? Ce serait hors de propos, méprisant et vaniteux (l’emploi du Je est ici générique). Pou aller plus loin et pour jouer sur de la dialectique, à mon sens, aller dans un pays en guerre et ne pas respecter les zones d’exclusions, c’est de la connerie pure (en plus de se foutre, très littéralement, dans la merde).

Bref: il faut comparer ce qui est comparable, dans le contexte du voyage, de la destination et du permis de travail…

Tout le reste n’est que ressenti, expérience, vécu… d’où découle un jugement, un positionnement (comme le mien ou le tien) et qui peut être discuté encore très, très longtemps…

anais I |

Je viens juste de lire cette interview croisée. C’est super de voir vos 2 expériences. J’adore vos 2 récits même si je suis pas aussi baroudeuse que toi Cédric ;). Je serais plutôt comme Marie, trouver un taf puis voyager ensuite 🙂

J’allais aussi réagir à ta phrase Cédric concernant d’être ou non avec des Français mais Marie l’a déjà fait et résume ce que je pense.

Avant l’Australie j’ai vécu en Angleterre. Avant de partir je m’étais dit : Tu n’iras qu’avec des anglais car tu es là pour apprendre l’anglais, le français tu n’en as pas besoin ^^ Ba ouais mais en fait tu choisis pas avec qui tu vas t’entendre le mieux 🙂 et ma super coupine en Angleterre fut une Française ^^

Concernant l’Australie, j’ai eu une mauvaise expérience de boulot. Quand je suis arrivée à Melbourne j’étais bien contente de retrouver ma pote française (rencontrée dans un backpack à Sydney) pour discuter. 😉 Parce que des fois ça fait aussi du bien de pas réfléchir 3 plombes pour dire ce que tu veux 🙂

Julie I |

Oui, très bonne idée cette interview! ça permet de voir que chacun vit son voyage différemment, et c plutôt cool! je viens tt juste de débarquer alors j’ai pas encore grand chose à raconter, mais vous lire est très intéressant et instructif, alors merci bcp pour ces interviews! par contre pour l’auto-stop, moi on m’a fait promettre de ne pas en faire ici, car ce n’est pas sans risque (mais comme partout j’imagine). Je suis accueilli ici chez ma cousine et son mari et ils me déconseille fortement de faire ça..

Julie I |

Même s’il ne faut pas tomber dans la paranoïa, quand on est une fille, clairement, on s’expose à des dangers supplémentaires par rapport aux gars.

J’ai fait quelques fois du stop en Australie, parce que je n’avais pas d’autres solutions, j’ai un peu flippé par moments (au moins au moment de monter dans les pick up) mais je suis toujours tombée sur des gens super qui m’ont bien aidée (une fois, j’avais rendez-vous pour du travail dans un coin paumé du Territoire du Nord, j’ai pris le bus qui avait l’air d’aller dans cette direction et hop, il m’a déposée au bord de la route à l’arrêt le plus proche : une station essence, à bien 30 minutes de là où j’allais, j’avais pas le choix…).

En NZ avec ma pote, on s’est fait accueillir par un couple de personnes âgées qui avaient pitié de nous (on dormait en van et c’était l’hiver), pendant un moment on s’est demandées si on n’était pas inconscientes, on les a suivis et au final, c’était un moment super, ils étaient trop gentils.

Bref, c’est un peu la loterie et Cédric donne de super conseils pour faire du stop : https://pvtistes.net/nouvelle-zelande/dossiers/faire-du-stop-2/, surtout faut s’écouter, si on le sent pas, on y va pas 😉

Hélène I |

super interview! Je suis fan!!
2 récits d’aventures très différentes et qui donnent toutes les 2 envie, même si je sais que je peux oublier pour le côté « bosser à Auckland »!!, trop vieille.
C’est super sympa de lire tout ça et ça donne envie de repartir comme dit Julie.

Cédric, tu as de ces bons mots, j’adore! 😉

Merci à vous 2 et à qui a eu la bonne idée de cette interview croisée en or!! 🙂

Cedric I |

Je crois que cette idée est venue pendant une soirée PVTiste parisienne, quelque part dans une restaurant brésilien… 😀

Hélène I |

Encore mieux!! 😉

Pierre I |

Moi perso j’ai vecu 9 mois en Espagne et suis resté avec presque QUE des FranÇais. Et bah je le regrette pas mal parce qu’au final, pendant 9 mois, j’ai parle plus Français qu’Espagnol. Mais a cote de ca, heureusement que mes potes francais etaient la car mes 2 colloc (italien et chilien) ne me parlaient jamais et restaient dans leur coin donc j’etais tout le temps seul.
Donc avoir des potes francais c’est bien aussi surtout qu’il est tres dificile d’etre meilleur pote avec un espagnol.
Disons que ce sujet est a debattre :-), ya du pour et du contre. Et moi perso, où que j’aille, peu importe le pays où je suis, la France restera toujours la France, elle est indetronnable :-).
Bon voyage a tous.

Johanna I |

Ah mais elle est superbe cette interview croisée, c’est une bonne idée ! 🙂
Presque le même « regret » que Cédric, largement atténué par tout le reste néanmoins. Et, tiens, j’ai moi aussi failli dormir dans un truc aussi naze qu’une canalisation à ciel ouvert un jour, je compatis.
Bon, de toute façon, tout le monde sait déjà dans laquelle des deux catégories je me case. J’ai juste évité la profession d’écouilleur d’agneau. 😉