Chrystelle dans l’ouest canadien

Ville de provenance
Villes de destination
Sur place pendant combien de temps?
Baroudeuse ou pas ?
C’est en quelque sorte fuir la routine, cette petite vie si tranquille et sécurisante qu’on a chez nous. Mais j’y ai tout gagné. Et je compte refaire de même lors de mon PVT ! Que ce soit en char, bus ou à pied !
Que faisais-tu en France ?
Pourquoi cette envie de t’envoler pour le Canada ?
Des petites choses qui peuvent paraître insignifiantes, mais qui au final se sont accumulées et m’ont donné l’envie de foncer et de découvrir le Canada, ses immensitées sauvages, ses animaux et ses habitants !
Quel est ton parcours, l’itinéraire de ton road trip ?
Les photos que mon hôte avaient postées me donnaient déjà l’eau à la bouche ! C’est beau, c’est sauvage et malgré le fait que ce soit plat et « monotone » comme diraient certains, je peux simplement dire que je suis tombée amoureuse de ce coin. La culture cowboy y est très présente et aimant les westerns, je ne pouvais rêver mieux ! Malgré le road-trip dans toutes les provinces de l’ouest, je tenais à une destination en particulier. Le Yukon. Les récits de Jack London me reviennent en tête dès que j’évoque ce nom ! Je n’y suis malheureusement pas restée assez longtemps, mais de ce que j’ai vu, ça m’a coupé le souffle. Ces paysages, ces montagnes à perte de vue et tous ces animaux qui déboulent sans qu’on s’y attende… Je ne pense pas avoir les mots pour décrire cette province. Mon coeur et mon âme y sont restés. Tout comme dans les infinies prairies de Saskatchewan. On prend la route tous les deux jusqu’à mon départ qui est fixé dans deux mois.
Le ventre se noue encore plus à cet instant. On vient de se rencontrer sur la ferme où on fait du wwoofing, même si nous avions déja échangé quelques mots sur le forum pvtistes. Pas facile de partir tant de temps, avec un parfait inconnu, à parcourir les vastes étendues, sans vraiment aucune intimité ! Un matelas à l’arrière, nos duvets, réchaud, assiettes et casserole… et en route pour l’aventure! Nous partons donc de Meadow Lake (Nord Saskatchewan) pour descendre jusqu’au petit village de Beechy, complètement dans le sud, ou mon compagnon de route avait travaillé sur une énorme ferme quelques semaines plus tôt. « Tu vas voir, c’est sauvage et magnifique, il n’y a pas beaucoup de monde dans ce coin. »
Après des heures de trajets, en passant par North Battleford et non loin de Saskatoon, nous y arrivons enfin ! A quelques kilomètres de Beechy, en passant dans les champs au milieu des troupeaux, nous voilà à la South Saskatchewan River. Mon compagnon ne s’était pas trompé. Sur ces dunes, l’horizon à perte de vue. Je ressens encore cette douce brise qui me caresse le visage. Je serais restée éternellement. Ce fut un des moments les plus magiques de mon voyage. Direction ensuite Cypress Hill Provincial Park dans le sud-ouest de la Saskatchewan, à seulement quelques kilomètres de la frontière américaine. Après un jour de camping sauvage, nous traversons la frontière de l’Alberta par les petites routes de gravier et pour notre plus grand bonheur, personne ne s’aventure sur ces chemins. Nous tombons quand même sur un petit village du nom de Manyberries ou nous nous sommes arrêtés dans un charmant petit bar typiquement western ! La route reprend avec ce paysage toujours aussi agréable qui défile devant nos yeux. On s’arrête au passage au Head Smashed in Buffalo Jamp, un musée dans les fins fonds des prairies, où les contreforts des Montagnes Rocheuses commencent à s’élever. Grosse honte pour moi quand j’enferme malencontreusement les clefs dans le van en arrivant au musée.. J’admire le calme de Guillaume, on peut dire que dès le début, il en a vu avec moi ! Nous avons quand même continué la visite. Nous avons demandé un coup de main aux personnes du musée et tout est rentré dans l’ordre ! Depuis ce jour, j’ai toujours eu son double de clefs dans une de mes poches ! Nous partons droit à l’Ouest, passons la Colombie-Britannique pour visiter la ville de Fernie. Enfin, surtout visiter les alentours. De nature solitaire, j’apprécie plus la compagnie de la nature que la folie des villes. Comme Guillaume, je crois. Pour lui qui avait parcouru pendant de bons mois les USA et une partie de la Saskatchewan seul, c’était aussi un exploit de se retrouver 24 heures sur 24 avec quelqu’un. Mais nous ne le regrettons pas. Après une bonne marche dans les environs de Fernie, direction une bonne douche… Dans la piscine municipale !
Et oui, c’est aussi ça le charme du road-trip ! Douche quand nous trouvions ! D’ailleurs, ça me fait doucement rire d’y repenser : lorsque que nous sommes sortis des douches pour rejoindre le van, je reverrai toujours la gérante venir vers moi en disant « I have a gift for you ». De jolies boucles d’oreilles plumes grise-orange. C’est ça, la beauté de la gentillesse et de la simplicité des Canadiens. Juste faire plaisir. Et c’était réussi.. Retour en Alberta pour se perdre loin des touristes, sur une longue route de gravier où se mêlent les montagnes, ces forêts et ces rivières menant à Canmore. Nous avons trouvé un bon petit coin et y avons passé quelques jours. Mais au moment de partir… Le van n’avait plus de batterie ! On a donc marché pour rejoindre le chemin de gravier. On s’est assis au bord de la route et on a attendu. Je ne saurais vous dire combien de temps ! Bref, au bout d’un bon moment, il est quand même passé un pick-up avec un couple. On a alors tendu le pouce et heureusement pour nous, ils avaient des câbles pour recharger notre batterie ! Après avoir partagé quelques gâteaux en guise de remerciements, retour sur notre long chemin pour enfin atteindre Canmore. Et là, on étouffe. Trop de touristes, un truc inimaginable ! Ni une, ni deux, on se trouve un petit coin tranquille pour y passer la nuit et découvrons au petit matin, un sentier menant dans la fôret… et à un point assez haut où se trouvaient de superbes coins d’eau aux couleurs turquoises ! Direction ensuite les célèbres parcs de Banff et Jasper. Beaucoup trop de monde encore une fois, même perdus en pleine cambrousse et difficile d’y dormir la nuit, vu que cela est interdit ! Entre les ours, les mouflons, les mooses… On était servis ! Mais après avoir vu quelques endroits sympas, nous quittons l’Alberta pour rejoindre encore une fois la Colombie-Britannique. Cette province nous accueille avec la pluie. Pas facile de s’arrêter, mais nous terminons quand même notre route dans une petite ville du nom de Blue River. Avec l’orage et ce ciel menaçant, la ville nous parait effrayante, comme une ville fantôme ! Entre les chaussures pendues sur les fils de téléphone, les rues désertes et l’orage, on se serait crus dans un film d’horreur ! Nous avons quand même trouvé un batiment équipé d’un auvent pour cuisiner. La pire des frayeurs ? Quand, en plein repas, la porte s’ouvre d’un seul coup ! C’était simplement une personne qui était en pleine partie de cartes avec d’autres gens d’un club ! Ils avaient entendu du bruit, voulaient voir ce qui se passait et nous a même proposé de venir manger au chaud, ce que nous avons refusé, vu qu’on avait quasiment fini. Nous reprenons la route du Sud et non loin de Salmon Arm, nous décidons de faire une boucle pour longer le grand lac de Shuswap, qui nous ramènerait ensuite en dessous de Salmon. Nous traversons plusieurs petits villages avec d’énormes maisons et bateaux. Retrouvons ensuite la route de gravier… Pendant plus de deux heures ! Des montées, des descentes, des virages, mais aussi des ours, des oiseaux… Arrivés à la moitié du chemin, dans le village de Seymour Arm, nous voyons un panneau indiquant un petit bar restaurant l’Urban Cafe et le suivons donc, ravis à l’idée de se régaler en ce jour du Canada Day et pour faire abstraction au moins une fois des boites de conserves !
Quel joli coin arrivé là-bas ! Tout simple, le restaurant se trouve à un mètre du lac et les gens des différents villages viennent même ici en bateau ! Après un bon repas et avoir pu profiter du wifi gratuit, nous remontons dans la voiture et là… Et oui, vous l’avez deviné, encore en panne, mais pas de batterie… Encore une fois, les Canadiens nous ont prouvé leur gentillesse. Les gérants ainsi qu’une bonne partie des clients sont venus à la rescousse ! Après des heures à regarder le van, le verdict tombe, c’est la pompe à essence qui est morte… Gros coup de blues pour mon compagnon qui ne sait pas quoi faire. Faire remorquer le van depuis ce coin perdu couterait vraiment trop cher, sans compter la réparation…
Heureusement, pendant son boulot sur les fermes de Saskatchewan, il avait passé du temps à bidouiller les tracteurs et autres engins. C’était donc un plus pour nous sortir du pétrin ! Oui, mais nous étions samedi soir, les magasins étaient fermés jusqu’au lendemain et nous ne savions pas comment faire pour nous procurer la pièce ? Les jours passèrent. Un, puis deux, puis trois… Des rencontres étonnantes, dont le cuisto du restaurant qui était Francais et qui avait longtemps travaillé chez Bocuse à Lyon. Les soirées à flaner sur le ponton, pendant que les jeunes du village arrivaient au bar pour faire la fête. Puis la gentillesse du patron. Il devait justement se rendre à Salmon Arm pour faire des courses et nous a proposé d’aller chercher la pièce. Guillaume lui confie avec grande confiance sa carte bleue. Après des heures d’attente, il revient avec la pièce et les réparations ont pu commencer. C’était fini. Après cinq jours bloqués, nous pouvions enfin repartir. Mais pas avant le lendemain, nous allions encore nous payer une bonne soirée pour fêter ça ! Et notre surprise fut énorme ! Le gérant détenait aussi un gîte à côté du restaurant, le genre de chambre à 250 dollars la nuit. Et bien il nous a naturellement offert la nuit… Je ne les remercierai jamais assez… La route reprend le lendemain toujours direction plein Sud ! Nous passons dans l’Okanagan Valley et le paysage change à une vitesse incroyable ! Adieu les grandes étendues boisées et la fraicheur du vent du Nord ! Bonjour les vallées arides, la température élevée et les cerises ! Kelowna, Summerland, Penticton.. Des villes énormes que nous avons juste vues de loin et quel soulagement… Nous embarquons deux pouceux dans les environs d’Oliver et faisons ensemble un petit bout de chemin. Nous remontons un peu plus au Nord en direction de Lilloet, où les totems poussent comme des champignons ! Nous quittons la chaude région pour nous rendre au Pacifique ! Go to Vancouver Island ! Nous passons Whistler et Squamish pour atteindre le Nord de Vancouver et y prendre le ferry. Après quelques heures d’attente, nous y voila enfin ! C’est la première fois qu’on embarquait sur un si gros bateau ! C’était un moment vraiment agréable ! Nous descendons à Nanaimo, puis continuons vers Port Alberni pour se rendre à Ucluelet ! Que de virages, de routes pas vraiment larges et enfin, l’odeur de la mer, là-bas, tout au bout ! Nous trouvons un sentier, au calme, loin des touristes de Tofino et y passons un moment délicieux ! La végétation y était tellement étonnante ! Et les rencontres variées ! Malgré les panneaux de mise en garde (il y a des loups, cougars et ours, dans le coin) nous n’avons croisé que quelques oiseaux et une Banana Slug, charmante limace ! Nous nous rendons quand même à Tofino, marchons un peu dans la ville en faisant du lèche-vitrine. Une première ! Je me souviens tout particulièrement d’une maison avec un tas de panneaux de mises en garde à se tordre de rire, du genre « Attention à la belle-mère »…! Nous trouvons ensuite une plage pour faire une petite trempette des pieds dans le Pacifique ! Des surfeurs, des mouettes, des promeneurs… Nous trouvons un coin sympa sur le sable, loin des regards, jusqu’à ce qu’une mamy arrive avec une paire de jumelles. Elle nous explique qu’il y a un nid d’aigles et qu’elle vient tous les jours le voir. Nous quittons donc les paysages extraordinaires de Vancouver Island pour reprendre la même route jusqu’à Lillooet. Direction le Nord à présent. Nous retrouvons les montagnes et les forêts, puis un bon petit coin pour se poser, non loin de Pavillion. Après le repas, nous partons en direction de la rivière. Un castor remonte doucement la rive dans la douceur du crépuscule. Puis le sentiment d’être observés. « Chrystelle, y’a un ours là-bas ! Attends, y’en a trois ! » Je n’en crois pas un mot, sachant le côté taquin de mon compagnon. Mais effectivement, il avait bien raison ! Un ours était sur la rive en train de regarder dans notre direction en humant l’air. Derrière lui, deux petits trucs noirs se baladaient. Mince, une maman et des oursons, il est temps de retourner au van ! Toujours plus loin, toujours plus haut. Les paysages se suivent et se ressemblent. William Lake, Prince George, Smithers… Nous frôlons l’Alaska. Des frissons me parcourent. La nature à perte de vue. C’est incroyable. Non loin de la frontière du Yukon, un joli coin se présente à nous. On arrive à se garer et partons mitrailler cet endroit digne d’une carte postale. On revient au van en faisant les andouilles, la complicité a augmenté après un mois et demi de vie commune ! D’un coup, là, posés à quelques mètres devant la voiture, un bon gros ours noir, se rassasiant de je ne sais quoi dans l’herbe. « Merde, les clefs, elles sont où ? » Ces secondes à chercher les clefs me parurent interminables. Quel soulagement une fois à l’intérieur ! Et quelle beauté cet ours… La route continue. Le coeur se serre en apercevant un récent feu de forêt, tous ces arbres morts, tous ces animaux qui ont du y périr.. Puis le Yukon, enfin. La province qui m’a fait rêver pendant mon enfance. La nuit commence à tomber, on essaie de trouver un coin où se poser. Un chemin sur le côté de la route se présente à nous, on s’y engage et on s’y pose. Mais à peine sortis du van, un paquet de moustiques vient nous dévorer ! Heureusement, lors d’une escapade que j’ai oublié de citer un peu plus haut, nous étions tombés sur des affaires de campeurs dans un état lamentable, tout y était limite déchiqueté, je pense qu’un ours avait dû passer par là… Bref, Guillaume avait eu la bonne idée de couper le filet anti-moustique de la tente ! Quel fou rire en voyant nos tronches enfilées dans ce filet ! Au moins,nous étions un peu à l’abri le temps de faire à manger ! Mais les valeureux moustiques n’avaient pas dit leur dernier mot ! Ils continuaient à essayer de nous piquer par tous les moyens ! Le repas à peine cuit, nous sautons vite dans la voiture pour échapper à ces guerriers !
Quand je pense que je lisais certains commentaires qui parlaient de ces affreux mosquitos au Yukon et que ca me faisait rire ! Le repas avalé, on se couche, puis un bruit assourdissant nous réveille. Quelque chose d’incroyable se passe et encore maintenant, aucun de nous deux n’a une explication ! Un tas de moustiques arrive comme par magie à l’intérieur du van ! « What the fuck?! » On n’y comprend rien, on essaie de boucher n’importe quel trou qu’on voit, mais rien n’y fait, il y en a toujours autant et on se fait dévorer !!
On remet le contact et une fois revenus sur la route, on a ouvert les vitres pour essayer de les faire partir. Guillaume a du me haïr ce soir-là, mais je ne tue aucun animal quel qui soit ! Après une lutte acharnée, nous arrivons à retrouver un autre coin, malgré deux trois moustiques qui se battaient encore dans le van en bourdonnant vers nos oreilles, on a quand même réussi à s’endormir… Direction Whitehorse pour flâner une deuxième fois en ville. Et coup de chance, journée gratuite pour visiter le SS Klondike ! Après notre petit tour, direction la mythique ville de Dawson City.
Quel plaisir d’arriver dans ce coin! Elle est exactement comme dans les films et livres. Les rues sont encore bordées de trottoirs en bois, les batiments sont restaurés et il faut juste laisser vagabonder son imagination pour refaire un énorme saut en arrière… Nous marchons une bonne partie de la ville et trouvons la maison de Jack London ! Direction la colline qui surplombe Dawson. J’y serai restée des jours et des jours là-haut. Une vue de la fameuse Dempster Highway en direction de l’Alaska… La Dempster.. Il en fallait peu pour nous convaincre. Le paysage devient encore plus vaste et malgré le mauvais temps, je trouve ça féérique. Mais la pluie tombe de plus belle et on sait l’un comme l’autre qu’il nous sera impossible d’aller jusqu’à Inuvik, le van ne pourrait sans doute pas tenir la route et mon retour approchait à grand pas. Mais on reviendra, c’est certain.
L’envie de prendre la route de Keno sur le chemin du retour est plus forte que tout. On imagine cette petite ville d’à peine vingt habitants, ses célèbres panneaux de signalisation.. Mais l’orage revient et nous bloque à Mayo. On prend les mêmes et on recommence, Whitehorse, Teslin, Watson Lake et sa fameuse forêt de panneaux qui s’étend sur des kilomètres ! On redescend par l’Alaska Highway, et bon sang, qu’est ce que c’était impressionnant ! Entre les ours, les buffalos et les coyotes, je ne savais plus où donner de la tête ! Je n’ai jamais vu autant d’ours en si peu de kilomètres d’intervalle ! Et les buffalos… N’en parlons pas ! Des troupeaux énormes, qui paissent tranquillement sur les bas côtés et qui quelques fois prennent l’envie de traverser la route ! Il faut être très prudent ! Puis Fort St John et Dawson Creek, nous quittons le Yukon en laissant au loin, ces si belles montagnes. « Welcome to Alberta ». Nous revoila dans la province où sonne cette douce ambiance western, non loin d’Edmonton. Bien entendu, nous reprenons les routes de graviers pour se sentir encore plus proche de cette nature si vaste. Nous contournons Red Deer en direction de Drumheller et s’arrêtons au petit village de Dorothy. Une genre de ville fantôme, où réside seulement une douzaine d’habitants ! Entre les voitures, les maisons et l’église abandonnée, c’est vraiment un endroit spécial mais qui je trouve a beaucoup de charme. Il y avait quand même une Rest Area avec des toilettes sèches, une table et vieille aire de jeux ! Quel bon moment en jouant au tape-cul, nos rires résonnant dans ce petit coin de vallée ou les Badlands commencent. Nous passons en vitesse à Drumheller où règnent des statues de dinosaures de toutes tailles à chaques coins de rues. Nous frôlons Calgary et observons des troupeaux de bétails, avec de belles Longhorns tout en continuant la route jusqu’à Black Diamond. Le lendemain matin, au réveil, Guillaume prend son portable et je vois inscrit la date du 28 Juillet.
« Heu, attends, on est le 28 ? Mais attends, mon avion est aujourd’hui ! » Avec toutes ses pannes, ces longs moments à être dans la cambrousse, nous avions été déboussolés ! Ni une, ni deux, on roule en direction de l’aéroport de Calgary, qui, par chance, n’était qu’à une heure de l’endroit où on se trouvait !
C’est dans les larmes que les au-revoirs se sont faits. On en aura fait du chemin ensemble, on en aura vu des choses. Ce voyage, ces expériences, ces rencontres, même brèves, je ne pourrai les oublier. Et j’y retournerai, je le sais.
Est-ce que c’est la première fois que tu vivais à l’étranger ou que tu partais aussi longtemps ?
Quel a été ton sentiment dominant au cours de tes 2 premières semaines ?
Quelles ont été tes plus grosses difficultés ?
Quel est ton meilleur souvenir ?
Est-ce que certaines choses françaises t’ont manqué ?
Qu’est ce qui t’a manqué quand tu es rentrée en France ?
Qu’est ce que cette expérience t’apporte, du point de vue personnel ou professionnel ?
Quels conseils donnerais-tu aux futurs pvtistes ?
Consulter d’autres interviews de pvtistes…
Consulter des récits de pvtistes (emplois, voyages, etc.)…

Amoureuse des Etats-Unis, de l'Utah et du voyage en train, j'ai passé 7 mois à Montréal en 2010, et j'en ai profité pour découvrir la Nouvelle-Angleterre en long, en large et en travers !
Mon coup de cœur avec Montréal date de 2008, et d'un mois estival là-bas... Depuis, je ne fais qu'y retourner !
J'ai réalisé deux tours des Etats-Unis (& Canada) en 2012 puis en 2014. Plusieurs mois sur les routes, c'est formateur... De retour à Montréal en 2019-2020 pour un PVT, avant de raccrocher !
Sur PVTistes.net, j'aime partager mon expérience sur le forum, dans des dossiers thématiques ou même en personne ! Vous me croiserez sûrement à Lyon, ma ville de cœur.
(6) Commentaires
Magnifique et passionnant ce témoignage, merci !
Je me souviens que Marylin a Meadow Lake m’avait parlée d’une Crystelle ! Je suppose que c’était toi !! La dernière photo avec la vue sur le ranch des Meeds me rappelle une belle partie de mon aventure !
J’adore ton road trip Chrystelle ! Je me retrouve dans beaucoup de tes arrêts et instants de contemplation ! Très agréable à lire. Belle interview!
Quand je lis ton interview, je revois une partie de mon parcours, bien que dans le désordre et je ressens un manque énorme… j’ai laissé un bout de moi dans chacune de ces places…
Un GROS merci pour ton retour !!!
Quelle belle aventure !
Interview très intéressante, merci !
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