Mon voyage au Canada a été l’occasion de revoir Wendy, une amie rencontrée il y a plusieurs années. Son profil est très intéressant car en plus d’avoir vécu plusieurs années en Europe (Londres et Dublin) elle a vécu dans 6 provinces canadiennes ! Il m’a paru intéressant d’avoir son point de vue de « locale » sur les différentes villes dans lesquelles elle a vécu :

  • Windsor (Ontario)
  • La banlieue de Toronto (Ontario)
  • Montréal (Québec)
  • Halifax (Nouvelle-Ecosse)
  • Edmonton (Alberta)
  • Calgary (Alberta)
  • Fredericton (Nouveau-Brunswick)
  • Et actuellement Vancouver (Colombie-Britannique)

Pourrais-tu te présenter rapidement ?

Je suis née et j’ai grandi au Canada (mais j’ai aussi la citoyenneté britannique !), j’adore l’Irlande et la musique écossaise. La chose la plus canadienne que j’aie jamais faite, c’est sans doute d’avoir pris l’hydravion à Vancouver avec à l’arrière, un bébé phoque blessé que le pilote avait secouru. Et le meilleur sandwich que j’aie jamais mangé, c’était à Paris (je l’ai même pris en photo).

Connais-tu beaucoup de Canadiens ayant vécu dans tant de villes ?

Non, pas vraiment, et c’est drôle parce qu’à chaque fois que je dis que j’ai vécu dans toutes ces villes, on me demande si je fais partie de l’armée ! Habituellement, ce sont les militaires qui sont amenés à bouger autant… Depuis mes 18 ans, j’ai énormément déménagé.

À la question « d’où viens-tu », que réponds-tu, généralement ?

Je dirais que là d’où je viens, c’est où ma mère habite actuellement, dans la banlieue de Toronto, même si je n’y ai jamais vécu ! Quand je vivais en Europe et que l’on me posait cette question, je n’arrivais pas vraiment à répondre, je disais juste « du Canada » : il n’y a pas une ville où je me sens vraiment chez moi, j’aime plein d’endroits pour des raisons différentes, comme l’Ontario, où je suis née. Je me sens également un peu Albertaine pour avoir passé quelques années en Alberta (c’est pour ça que j’aime le steak ! 😉 ). Mais j’ai une vraie connexion avec la côte est du pays.

En parlant de la côte est, raconte-nous ton expérience des Provinces Maritimes ?

La première chose qui me vient en tête, ce sont les gens. Les gens de la côte est sont tellement agréables et gentils. Ils sont un peu comme les Irlandais et les Écossais ! Très généreux, tranquilles et adorables.
J’ai d’abord vécu à Halifax, au tout début de mes études, quand j’avais 20 ans. Halifax est une ville très dynamique, avec 5 universités. Je crois que la ville possède toujours le record du nombre de bars par habitant ! C’est vraiment l’idéal en étant étudiant… C’est aussi une ville très ancienne, parmi les premières villes construites au Canada : il y a de très vieux et beaux immeubles (comme le plus vieux bar du Canada, dans un sous-sol décoré avec des dizaines d’hippocampes, c’est ringard mais très sympa).

L’architecture et l’ambiance de cette ville sont uniques. Quand on se balade en ville, tout le monde se dit « bonjour », ce qui n’arriverait pas à Toronto !

En plus, c’est plutôt facile de travailler dans le secteur du tourisme, à Halifax, c’est sans doute le secteur qui embauche le plus là-bas ! Halifax est une ville moyenne, ni trop grande, ni trop petite. Il est très facile d’y vivre sans devoir acheter de voiture, les transports en commun sont pratiques.
En Nouvelle-Ecosse, il faut absolument aller visiter les petits villages de pêcheurs. Je crois que je n’ai jamais vu des gens aussi accueillants : si pour une raison quelconque, vous n’avez nulle part où dormir, je suis sûre que quelqu’un vous accueillerait pour la nuit, sans vous connaître, et sans rien demander en retour.

Fredericton et ses habitants au cœur de l’été !

J’ai aussi vécu à Fredericton, plus récemment. C’est une ville très petite (environ 45 000 personnes), qui a la réputation d’être plutôt renfermée sur elle-même, où il serait difficile de rencontrer des gens car généralement, les familles vivent à Fredericton depuis des générations et des générations… Mais je ne l’ai pas du tout constaté ! J’y avais repris mes études et j’ai réussi à avoir un entourage et des nouveaux amis assez rapidement.
Il n’y a pas tant à faire à Fredericton et la ville est étrangement chère. J’étais en colocation avec une autre fille et je payais 400 $ pour ma chambre. Quand j’ai déménagé pour vivre seule, je payais donc 800 $ pour un petit appartement, qui n’était pas en centre-ville. J’ai dû acheter une voiture. Il n’y a pas tant d’offres de location sur le marché, mais il est très facile d’acheter une propriété.
Je pensais faire mes deux années d’études d’infirmière, puis quitter la ville aussitôt pour retourner en Alberta. Finalement, j’y suis restée 5 ans… Depuis que j’ai quitté la ville, il y a quelques mois, Fredericton me manque beaucoup, et je ne pensais pas que ça puisse être autant le cas !

L’hiver rigoureux de Fredericton

Le Nouveau-Brunswick est une province particulière, que les gens appellent « the drive-through province » parce que généralement, on traverse le Nouveau-Brunswick sans s’y arrêter, ce qui est dommage, car c’est très beau, en particulier en automne où les forêts y sont sublimes. C’est surtout une ville faite pour les familles. D’ailleurs, j’adore les marchés fermiers présents en ville, où l’on peut acheter des fruits et légumes locaux. Sans oublier l’abondance des produits de la mer ! Même McDonald’s propose un « McHomard » au Nouveau-Brunswick (véridique !).

Un panneau routier indiquant la route vers Tim Hortons, à Fredericton. Ça n’existe qu’au Canada !

Un des autres points positifs de la ville est qu’il y a une culture francophone forte. Si vous hésitez à aller dans une province 100 % anglophone, je vous recommande vraiment de vous installer à Fredericton, où il y a beaucoup de boulots bilingues, et où vous pouvez vivre à la fois en français et en anglais. En revanche, je ne recommanderais pas Moncton qui n’est pas une ville foncièrement jolie… mais Moncton est encore plus francophone que Fredericton ! Si vous cherchez une vie simple, tranquille, familiale, le Nouveau-Brunswick sera parfait pour vous.

Et Montréal ?

J’aime Montréal pour des raisons simples : la langue, c’est une belle ville, et elle n’est pas chère ! A mon avis, Montréal est la ville la plus européenne du Canada, avec Québec Ville. Je pense que ces deux villes offrent une transition douce à des Français arrivant au Canada. J’adore Montréal, sa cathédrale, le vieux port, le campus de McGill où j’ai étudié, les nombreux parcs, et le métro qui est super ! Les hivers à Montréal sont vraiment froids, par contre. Je me réfugiais toujours dans la ville souterraine pour éviter de marcher à l’extérieur !
Même en tant qu’anglophone, j’ai toujours été bien acceptée à Montréal. J’ai d’ailleurs un souvenir à ce sujet : en 1995, je vivais à Montréal pendant le référendum sur la souveraineté du Québec. Je travaillais à Laval pour une équipe de hockey (je plaçais les gens dans la loge VIP), et je n’avais souvent aucune idée de ce que l’on pouvait me dire en français ! Ils auraient pu m’insulter, j’aurais continué à sourire en les remerciant… En bref, je me souviens que je travaillais avec deux Québécoises, dont l’une d’entre elles parlait très bien anglais. Elle traduisait toujours nos conversations à la 3e fille. On s’entendait très bien ! J’avais un badge « Non à l’indépendance » sur mon blouson et elle un « Oui ». Lorsqu’elle l’a remarqué, on peut dire qu’elle ne m’a plus jamais reparlé après…
Mais globalement, je n’ai jamais été mal accueillie parce que j’étais anglophone, au contraire. A partir du moment où tu fais un effort en commençant à parler français, tout se passe bien ! J’ai un accent anglais horrible alors mon interlocuteur continuait toujours en anglais…

Tu as vécu en Ontario en étant plus petite, que penses-tu de Toronto ?

Puisqu’on parlait de Montréal, je dirais que la différence majeure entre les deux villes, c’est que Toronto est une énorme ville, alors qu’à Montréal, on se sent plus dans une plus petite ville, plus compacte. J’ai l’impression qu’à Montréal, les quartiers sont plus distincts… A Toronto, j’ai la sensation de ne voir qu’une succession de condos. Je ne suis pas une grande fan de la ville !
C’est intéressant car le reste du Canada déteste Toronto (un peu comme New York aux Etats-Unis). Les gens qui viennent de l’Ontario (dont moi) sont un peu condescendants, en tout cas ils ont cette réputation. J’avais un peu cette attitude quand j’ai déménagé en Nouvelle-Ecosse !

Je crois que je préfère Ottawa. Ottawa est une ville superbe, avec plein de bons restaurants. C’est une petite ville, aucun immeuble ne peut être plus haut que le parlement, c’est une ville à échelle humaine, dans une très belle vallée. Il est facile de sortir de la ville pour faire du rafting et aller découvrir la nature… Montréal n’est pas bien loin non plus. Je recommande d’autant plus cette ville si vous aimez visiter les musées !

Concernant le reste de l’Ontario, j’ai vécu à Windsor et la seule chose que j’ai à dire, c’est : n’allez pas à Windsor ! Ce n’est pas une belle ville, même si elle est proche de Détroit (qui n’est pas non plus une belle ville, mais qui est quand même un endroit super). Il n’y a pas grand chose à faire, si ce n’est éventuellement travailler au casino. Par contre, un événement très sympa est le « Freedom Festival » où il y a des feux d’artifice et une grande fête.

Allons à présent dans l’ouest ! Tu ne connais pas la Saskatchewan ni le Manitoba, mais tu as passé plusieurs années en Alberta.

Effectivement, je ne connais que très peu les Prairies, et pour cause, Winnipeg est réputée pour être « Winterpeg », une ville où les hivers sont parmi les plus difficiles de tout le pays. Ce n’est pas pour moi !

J’ai quand même vécu à Edmonton, où j’ai connu une journée à -37 °C. J’étais partie au boulot, je n’avais que 10 minutes de marche, et je n’avais que mes yeux qui étaient à découvert. En 2 minutes, mon mascara a gelé, mes cuisses commençaient à être gelées et ça me faisait mal ! A l’aéroport d’Edmonton, il faisait même -55 °C… Il y a cependant un point positif à tout ça : il fait tellement froid qu’il ne neige pas ! Les journées sont également très ensoleillées pendant l’hiver, donc en temps normal, il suffit juste de bien s’habiller et tout va bien. Edmonton est au milieu de nulle part, dans les Prairies. On dit souvent que c’est le seul endroit où l’on peut voir son chien s’enfuir pendant des jours… C’est tellement plat !
Il y a beaucoup de choses sympa à faire aux alentours. Si vous aimez la nature et le sport, c’est parfait. Jasper et les Rocheuses sont à moins de 4 heures de route. Il est possible de vivre à Edmonton sans voiture, les transports en commun sont plutôt efficaces. Une voiture est en revanche nécessaire pour découvrir les environs.
Il est vrai qu’il est facile de trouver un travail à Edmonton, l’Alberta est une province prospère. Les petits jobs sont plutôt bien payés, même si vous travaillez dans le service (caissier, par exemple).

Il faut savoir que l’Alberta, c’est un peu le Texas du nord ! Les gens sont très conservateurs, il y a beaucoup de gens conservateurs et traditionnels mais tous mes amis étaient libéraux, donc ils existent aussi en Alberta ! Le point négatif de la province, c’est que les villes n’ont pas beaucoup d’Histoire ni de caractère, que ce soit Edmonton ou Calgary. Après 17 h et la fermeture des bureaux, il n’y a plus personne dans le centre-ville et c’est mort. Tout le monde vit dans les banlieues pavillonnaires. Cependant, à Edmonton, je vous recommanderais vraiment de vivre dans le quartier de Whyte Ave, c’est un endroit à la mode, c’est très sympa. Ne vivez pas en banlieue !

Je pense qu’Edmonton est plus jolie que Calgary, mais Calgary est beaucoup plus proche des Rocheuses, ce qui est un plus. Ces deux villes sont rivales, Edmonton étant la ville des ouvriers alors que Calgary est celle des employés de bureau. Jasper et Banff sont sans hésiter des villes très attractives pour trouver un boulot saisonnier. Il y a énormément à faire dans le domaine du tourisme. L’avantage, c’est que beaucoup de resorts vous logent quand vous y bossez !

Notre dernier arrêt est Vancouver, là où tu vis actuellement…

J’ai déménagé à Vancouver, en revenant de Londres, tout simplement parce qu’en cherchant un logement à Calgary, où je voulais initialement retourner, je ne trouvais que des appartements plus chers qu’à Vancouver ! Le gros point positif de la ville, c’est aussi qu’à Vancouver je n’ai absolument pas besoin d’acheter une voiture.

Mon gros choc, en arrivant à Vancouver, a été le problème des sans-abris et des drogués. C’est vraiment horrible de voir autant de gens à la rue. En allant au boulot, j’ai vu très souvent des seringues usagées sur les trottoirs (elles appartenaient peut-être à des diabétiques, mais j’en doute fortement !). Le pire est évidemment à East Hastings. Je recommande un documentaire très intéressant sur le travail des infirmières qui aident les gens dans le quartier (Bevel Up). Il y a un grand sens de la communauté dans ces quartiers, cependant. Tout le monde essaye de s’entraider.

 

Vancouver reste une ville sublime. Je crois que ce que je préfère ici, c’est le paysage qui encadre la ville ! Voir les montagnes en allant au boulot chaque matin, c’est incroyable. Il y a tellement d’activités à faire. Dès qu’il fait beau, tout le monde sort avec son chien pour marcher, courir, se balader ! Stanley Park est immense, on a plus du tout l’impression d’être en ville. J’aime aussi la proximité des plages. Pas besoin de louer une voiture, elles sont en ville !

Pour conclure, quelle est alors la ville où tu as préféré vivre ?

Je vais dire Vancouver, sans hésitation. C’est la ville qui correspond le plus à mon mode de vie, même si ce n’est pas ma ville canadienne préférée (ce serait Halifax !). Je n’aime pas l’hiver, donc Vancouver est parfaite. Je suis proche de Seattle, où il y a énormément de concerts et d’activités à faire ! La seule chose que je n’aime pas en étant ici, c’est que je suis trop loin de l’Europe…

Je vous recommanderais vraiment Halifax, je pense que c’est une ville parfaite pour au moins quelques mois !

Merci à Wendy de m’avoir accordé de son temps et d’avoir partagé avec nous sa grande connaissance du Canada ! Ses avis sont évidemment personnels et découlent de son vécu. 🙂

isa

Amoureuse des Etats-Unis, de l'Utah et du voyage en train, j'ai passé 7 mois à Montréal en 2010, et j'en ai profité pour découvrir la Nouvelle-Angleterre en long, en large et en travers !
Mon coup de cœur avec Montréal date de 2008, et d'un mois estival là-bas... Depuis, je ne fais qu'y retourner !

J'ai réalisé deux tours des Etats-Unis (& Canada) en 2012 puis en 2014. Plusieurs mois sur les routes, c'est formateur... De retour à Montréal en 2019-2020 pour un PVT, avant de raccrocher !
Sur PVTistes.net, j'aime partager mon expérience sur le forum, dans des dossiers thématiques ou même en personne ! Vous me croiserez sûrement à Lyon, ma ville de cœur.

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(32) Commentaires

charlotte I |

Tout à fait d’accord avec elle sur plusieurs points notamment les Maritimes. Je vis à Fredericton et ne me voyais pas y rester longtemps quand j’y suis arrivée. Puis j’ai trouvé un bon job, me suis fait des amis et me voilà au Nouveau-Brunswick, province que j’apprécie de jour en jour !

guillaume I |

merci pour ton témoignage!!!

Marina I |

Merci pour ce super témoignage et d’avoir partager avec nous ton expérience!!^^ Ce qui donne envie (à tout le monde) de voyager à travers le Canada!! J’ai beaucoup entendu parler d’Halifax en très bien, donc je pense faire une petite virée là-bas, mais Vancouver m’attire vraiment, encore une fois pour le cadre magnifique qu’offre cette ville entre mer et montagne qui dynamisent la ville, c’est exceptionnel!Encore merci!!=D

Arnaud I |

Très beau témoignage, merci 🙂

Monia I |

Vraiment sympa ce résumé de ton parcour au Canada ça donne envie de voyager 😉 merciii

Caroline I |

Merci pour ce témoignage, complet et efficace! 🙂 #teamVancouver

Mey I |

J’ai oublié: Le McLobster? Énorme 😀

Mickaël I |

Chapeau à la globetrotteuse !!!

C’est sympa de nous avoir fait partager tes impressions pour ces destinations.

🙂

Mey I |

Superbe témoignage 🙂 Merci beaucoup Wendy et Isabelle 🙂 D’après l’anecdote sur les québécoises je suppose qu’il y a eu traduction, y’a t’il moyen de voir le transcript original de l’interview? (s’il existe)

Moi qui sens mes rêves tiraillés entre Toronto et Ottawa je dois avouer que ça me tiraille encore plus lol
En tant que pure francilienne née à Paris même, je me dis que je dois paraitre tout aussi prétentieuse aux autres français donc pourquoi ne pas aborder le Canada de la même façon, ça pourrait réduire mon choc culturel :p J’ai écarté Vancouver pour la distance mais c’était clairement le rêve originel, ce n’est que partie remise 😉

C’est très attirant de lire qu’Ottawa est à échelle humaine, j’avoue avoir toujours résidé en banlieue pour cette raison mais j’aime avoir Paris très proche car très pratique… Je risque de trancher pour the GTA, je ne peux pas éjecter la ville où Orphan Black est tournée juste parce que c’est une grosse ville :p

Pour Wendy si elle passe par là, ou Isabelle si la question a été abordée lors de vos conversations :
You’ve lived in London and Dublin (Éirinn go Brách :)) as well, how would you compare Toronto to London in terms of being big cities?

En tout cas, même si mes projets/obligations se cantonnent à un périmètre citadin strict, j’ai adoré découvrir ce panel de villes et de cultures canadiennes et cela conforte franchement mon envie d’y poser plus que mes valises pour pouvoir par la suite découvrir autant de ce pays que possible 🙂

Francois I |

Pourquoi ecarter Vancouver pour la distance? Une fois dans l’avion ca n’est que 4 heures de plus, une broutille 😀

Mey I |

Ha 🙂 En théorie d’accord mais je voyage avec un chat malade pour qui 4 heures c’est tout beaucoup. Puis aussi, son vétérinaire a promis de nous trouver des gens via ses propres contacts Québécois pour son suivi en Ontario, son réseau ne s’étendra pas avec autant de fiabilité à l’autre bout du pays ^^ Responsabilités donc, mais ne t’inquiètes pas que je porterai toujours les superbes paysages des premières années des X-Files en mon cœur et qu’un jour j’y mettrai les pieds dans ma Suisse anglophone :p

isa I |

Mey, nous avons enregistré cette interview, il n’y a donc pas de retranscription en anglais. J’ai directement traduit en français. Wendy a approuvé ma traduction, ceci dit ! (elle complexe avec son français mais il est pas si mauvais que ça… 😉 )

isa I |

Oh, et je lui envoie un mail avec ta question, je te copierai sa réponse ici !

Mey I |

Un grand merci pour tout ça Isabelle 🙂 Je suis sûre que le français de Wendy est loin de celle qu’en pense, ce sont trop souvent les gens les plus attentionnés qui doutent le plus de leur capacités ^^
Aucun doute en tout cas sur la qualité/légitimité de ta traduction, juste une bonne grosse vieille curiosité de jadis angliciste :p

Mey I |

*celle qu’ = ce qu’elle (why Word, why?)

Murielle I |

Merci beaucoup pour ce témoignage. Ca donne envie d’en découvrir un max.