Alex, reporter PVTiste 2015/2016 en Nouvelle-Zélande !

Date de publication : 02-10-2015

Auteur

Julie

Cet été, nous sommes partis à la recherche de trois reporters, l’un en Australie, l’un en Nouvelle-Zélande et l’une au Canada. C’est Alex qu’on a choisi pour la Nouvelle-Zélande, pour sa personnalité, son enthousiasme et ses photos ! Pendant son voyage, il  sera accompagné de sa petite-amie Cécilia. Nous lui avons posé quelques questions pour en apprendre sur lui, avant son départ en Nouvelle-Zélande en 2016 !

Alex reporter PVTiste Nouvelle-Zelande 2015:16

Qu’est­-ce que tu attends de cette année ?

J’en attends à fois tout et rien.

Tout, parce que je sais que cette année va être très riche en émotions, en rencontres et en partage. Je sais que je vais sortir de ma zone de confort, de mon quotidien rassurant, que mon cerveau, mon esprit et mon cœur vont être stimulés de façon inhabituelle et intense. Toutes ces stimulations nouvelles sont la drogue du voyageur, et ça, je l’attends avec une impatience flamboyante.

Je sais aussi que ma dulcinée va aussi vivre toutes ces choses, et que nous allons les partager ensemble, quel plus beau cadeau pour un couple ?

Rien, parce que je veux que l’imprévu soit le souffle de nos voiles, que les rencontres, les envies et les opportunités dictent nos pérégrinations. Le voyage ouvre des portes de surprises à qui sait se laisser guider par le hasard, le destin, la magie du monde, chaque personne trouvera son propre mot pour ça, mais tous les voyageurs savent de quoi je parle : on part avec une idée en tête plus ou moins précise, et on revient souvent enrichi d’expériences inattendues et surprenantes.

Vous pouvez vous présenter en quelques lignes ?

Alex

J’ai fait un BTS Informatique de Gestion et une licence de langues appliquées (Anglais/Italien). Aujourd’hui, je suis Technicien Informatique et j’ai la chance, à travers ce boulot, de former des utilisateurs, ce qui me passionne beaucoup plus que l’aspect purement technique de l’informatique. Par le passé, j’ai été professeur de musique (guitare, jeu en groupe et solfège). De façon générale, j’adore la pédagogie et la transmission de savoir/savoir­-faire à d’autres personnes, c’est passionnant.

Voilà, ça c’était le côté « sérieux », maintenant passons à la « vraie vie », ouais, quand la deuxième journée commence !

J’ai fait 8 ans de violon en conservatoire pendant mon enfance et mon adolescence, et je suis guitariste depuis une douzaine d’années. J’ai joué dans plusieurs groupes et je compte continuer à mon retour. J’ai également pratiqué différents arts martiaux et sports de combats et je suis passionné de photo !

Sinon, j’aime la vie en général, je suis plutôt positif, tête en l’air mais carré quand il le faut, on m’appelle des fois « artiste » mais je n’aime pas ça, car ça fait prétentieux. Les voyages qui m’ont le plus marqué sont le tour de la Suisse et de l’Islande à vélo, la Tunisie et l’Italie avec mon Kangoo tout pérave dans lequel nous passions nos nuits. Au fait, on va arrêter de parler de « Cécilia », prenons de bonnes habitudes tout de suite, appelons-­la « Tché », surnom donné par un de nos profs d’Italien à l’époque, dans la fac où nous nous sommes rencontrés.

Tché

Bon alors moi, j’ai fait une licence langues étrangères appliquées Anglais, Espagnol, Italien et Chinois (pendant 1 an). Ensuite j’ai fait une Licence Professionnelle Hôtellerie Restauration Internationale, le nom envoie le bouzin comme on dit chez nous mais en fait depuis 5 ans, je suis réceptionniste serveuse dans un hôtel. Mon boulot n’est pas un boulot de passion (mis à part le fait que je suis en contact avec des gens tous les jours), je dis toujours que je bosse pour vivre et non pas que je vis pour bosser.

J’ai fini mes études par un stage de 6 mois en Angleterre (études qui m’ont surtout apporté de croiser la route d’Alex le Vagabond et d’embarquer pour la plus belle aventure de ma vie…).

Sinon de façon plus perso, je suis quelqu’un qui à une grande passion : la Vie, je suis une amoureuse des petits plaisirs. Je suis quelqu’un qui aime les choses très simples, les soirées au coin du feu, les barbec’ entre potes, les balades dans les bois à l’automne, la pluie et les orages, la bouffe (miam miam)… J’adore la lecture, je ne conçois pas de m’endormir sans avoir lu quelques pages !

Je chante depuis que je sais parler mais n’ai le courage de le faire que devant un public de shampooings et de gels douche dans l’intimité de ma salle de bain ou quand je me suis encore fais embarqué dans une soirée Mojitos !

Ah et bien sûr j’adore voyager !

Ca te fait quoi d’être reporter PVTiste 2015 ?

You’re talking to me ? Mais ça me fait juste ULTRA­ plaisir ! Je le prends comme un énorme privilège, une chance, une opportunité inattendue, et je vous en remercie encore.

Si vous avez lu le début de cette interview, vous savez que j’ai un faible pour la pédagogie et le partage. C’est donc une aubaine pour moi d’avoir ce statut de personne qui partagera des infos à une communauté, je trouve ça génial. C’est grâce à des gens comme vous, qui partez de 0 pour créer des communautés autour d’un thème (ici le voyage), que des gens ont un déclic et partent vivre leurs rêves.

Dans mes années lycée, je rêvais de partir à l’étranger par mes propres moyens. Un jour, je suis tombé sur pvtistes.net et j’ai lu des articles sur le Canada, l’Australie… ça m’a fait un électrochoc. Vous m’avez fait voyager de ma petite chambre d’adolescent, derrière mon écran.

Et là, je vais me retrouver à être acteur de ce site, à y contribuer, je ne sais pas si vous vous rendez compte mais pour moi c’est comme un rêve qui devient réalité, même si en définitive je n’aurais jamais osé y rêver !

Quand prévoyez-vous de partir ?

Nous nous envolons pour la Nouvelle­-Zélande le 14 janvier 2016.

Escale de 3 jours au Japon pour faire le plein de sushis ^_^ et arrivée à Auckland le 20 janvier 2016.

Quels sont vos projets en terme de voyage pendant votre PVT ?

Rester assez longtemps aux endroits où on se posera pour découvrir, rencontrer. Ne pas trop y rester pour ne pas s’enraciner, ni retomber dans une routine.

Au début je me prenais la tête à vouloir être à tel endroit à telle période pour pouvoir profiter de la meilleure météo et d’une affluence touristique la plus réduite possible, faisant de notre prévision d’itinéraire un vrai casse-tête. Comme je suis quelqu’un qui aime la simplicité, nous avons changé d’avis et notre itinéraire sera le suivant : arrivée à Auckland, achat d’un van aménagé et d’une guitare. Ben ouais, vous aviez pas cru que j’allais me priver de guitare pendant un an ?

D’Auckland, direction la pointe Nord de la Nouvelle­Zélande, Cape Reinga, qui sera le point de départ de notre road trip. La suite sera simple : descente vers le Sud petit à petit, pour rejoindre le Sud de Stewart Island grosso modo.

Quel(s) types de boulot vous allez essayer de faire ?

Nous comptons faire un max de HelpX. Pourquoi ? Parce que c’est une opportunité de vivre aux côtés des autochtones, c’est pour moi le meilleur moyen de s’imprégner d’un pays. Certains disent qu’on découvre un pays en découvrant sa gastronomie. Même si je ne suis pas en désaccord avec ce dicton, j’ai tendance à dire qu’on découvre un pays en découvrant ses habitants avant tout.

Ensuite, parce que nous allons pouvoir, à travers les missions qui nous seront données, exercer des jobs pour lesquels nous seront au début, soyons francs, des quiches ! Et je trouve ça génial, c’est ce qui fait la beauté de l’homme : la capacité d’apprendre, de s’améliorer, de s’adapter. Devoir tondre des moutons ou s’occuper d’un cheval, s’occuper d’un potager, s’occuper d’un bateau, tenir la caisse d’un backpacker hostel ou que sais-­je encore, ne sont pas des tâches qui me font peur, au contraire ! J’aime être déstabilisé, apprendre de nouvelles choses, c’est comme ça que l’on apprend sur soi aussi… Je crois que c’est ce qui manque à certains de cette génération, l’audace de sortir de sa zone de confort. Promis, j’ai pas bu d’alcool, je ne suis pas en train de lancer une discussion de comptoir.

Financièrement, c’est un moyen très prometteur aussi : en théorie, tu bosses 3 à 6 heures par jour en échange du gîte et du couvert, qui sont les 2 dépenses les plus coûteuses en voyage. Et le fait de travailler si peu de temps par jour te laisse la possibilité de découvrir la région et ses habitants. On vous dira si financièrement ça l’a fait pour nous ou pas, rien de mieux qu’un retour du terrain pour se faire un avis.

Personnellement, j’aimerais bien tester un job un peu farfelu, genre tondre des moutons, bosser sur un bateau ou bosser dans un endroit un peu hors du commun, au moins une fois pendant notre périple.

Crédit photo : Anthony Monnier, de L’atelier Photo 85

5 Commentaires

Sophie
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J’arrive le mois d’après, on se croisera peut-être 🙂 Vivement début 2016 en effet 🙂 Bonne prépa !

Sophie
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Ah et au fait, c’est marrant, j’ai un peu les mêmes envies et visions que vous sur cette année qui s’annonce, sauf que je pars seule et ne vais pas acheter de van mais du carton et des stylos pour faire du stop 😉 A bientôt 🙂

Alex
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Hey Hélène !
Mais comment pourquoi où est donc or ni car qu’un « keupeul » ? Moi pas comprendre :).
Merci pour message sympathique. Si on a l’occasion de s’y croiser, ça sera avec plaisir bien entendu.
Et comme tu le dis si bien, vivement début 2016 ! Toi c’est pour quand le départ ?
Cheers!
Alex.

Julie
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Ah bah alors, vous êtes pas prêts pour l’anglais ?!!? :p Keupeul = couple 😉

Hélène
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Yeah!!! Je sens que vous allez un keupeul d’enfer sur les routes de NZ et que ça va être passionnant de suivre vos aventures.
Il se peut qu’on s’y croise et pour ma part, ça sera avec grand plaisir!!!
Vivement début 2016!

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