Quasiment 2 ans que la crise sanitaire liée à la Covid-19 a éclaté. Impossible de l’oublier. En effet, ne serait-ce que pour arriver au Canada, j’ai dû montrer mes preuves de vaccination et réaliser un test PCR avant le vol. En arrivant sur le sol canadien, de nombreux voyageurs vaccinés sont choisis de manière aléatoire pour un second test (pour les non vaccinés, c’est systématique). Ce test d’arrivée va d’ailleurs devenir obligatoire pour tous les voyageurs dans les jours à venir.
Au quotidien, je n’observe pas de réels changements par rapport à la France. On doit montrer notre passeport vaccinal en entrant dans un bar, un restaurant ou un lieu culturel. Le port du masque est obligatoire dans les grandes surfaces et les transports en commun. Or, ces derniers jours, des rumeurs circulent sur les fermetures des frontières. Je n’ai pas prévu de voyager en dehors du Canada dans un futur proche mais le sentiment d’être “bloquée” loin de chez soi est tout de même étrange.
La vie suit donc son cours avec toutes les règles liées au virus auxquelles on a fini par s’habituer sans s’en rendre compte. Depuis 1 mois à Montréal, je visite la ville et ses alentours, je rencontre du monde, partage des moments de convivialité et profite pleinement de mon PVT, tout en respectant au mieux les normes sanitaires. Et puis finalement un repas classique entre amis se transforme en lieu de contamination. Une première personne se fait tester positive.
Se faire tester à Montréal
De mon côté tout va bien, mon copain, lui, déclare quelques symptômes, on va donc se faire tester dans un hôpital à Montréal. On observe rapidement la flambée de l’épidémie au vu de la file d’attente. Certains attendent près de 2 heures. On appréhendait les tarifs des tests puisqu’on savait qu’ici les prix n’étaient pas les mêmes qu’en France. Je lis régulièrement des témoignages de personnes sur les réseaux sociaux faisant des tests allant de 99 à 150 dollars. Comme nous ne faisons pas le test pour “confort” ou pour prendre un vol mais que nous sommes cas contact, le test est gratuit.
On se préenregistre sur la plateforme de dépistage du covid et on rencontre une infirmière qui reprend toutes nos informations. L’algorithme du logiciel choisit ensuite le type de test à passer. Pour lui et moi, ce sera par gargarisme. Je n’avais encore jamais entendu parler de ce test. On nous donne de l’eau, on la mélange dans notre bouche 5 secondes puis 5 secondes dans la gorge (comme on pouvait le faire enfant), on remélange dans la bouche, puis dans la gorge avant de recracher dans un verre. Ce type de test a les mêmes taux de fiabilité que les tests PCR mais a l’avantage de ne pas faire mal.
Le lendemain, je reçois mon résultat : négative. Mon copain le recevra le surlendemain : positif. C’est parti pour 10 jours d’isolement pour lui, 14 jours préventifs pour moi.
Qu’est-ce que sous-entend l’isolement ? Être en télétravail (ce qui était déjà notre cas), ne pas prendre les transports en commun, utiliser la livraison à domicile pour l’épicerie et la pharmacie, ne recevoir personne chez soi. Si jamais vous deviez être positif, pas d’inquiétude. Vous recevrez un e-mail qui explique précisément ce que vous devez faire, les numéros à appeler en cas d’urgence, etc.
La période d’isolement
Ça tombe bien, le frigo est vide. L’occasion de tester la livraison à domicile, il faut dire que je n’aime pas faire les courses et que ça m’arrange plutôt pas mal. Toutes les grandes surfaces proposent la livraison à domicile : IGA, Metro, Walmart. La livraison approche les 10 dollars mais les produits sont moins chers que dans nos commerces de proximité. La procédure est la même que pour faire un drive (ce qu’on appelle ici la cueillette) et on peut se faire livrer dans la journée si on le désire ou programmer à un créneau qui nous convient.
Pour ce qui est des médicaments, nous avions pris le nécessaire en arrivant pour le mal de tête, gorge et fièvre. Attention bien sûr à l’auto-médication. Je jette tout de même un coup d’œil en ligne par curiosité : “pharmacie livraison à domicile”. Je tombe sur un tas de sites. Ça semble être aussi simple de se faire livrer des médicaments qu’un paquet de pâtes.
Suivi par la Santé publique au Québec
Trois jours après avoir passé son test, mon copain reçoit un appel de la Santé publique pour lui dire qu’il était bel et bien positif.
La personne au téléphone lui a demandé son numéro d’assurance maladie, qu’il n’a pas puisque résident temporaire (le numéro d’assurance maladie n’a pas de lien avec le numéro d’assurance sociale, le NAS, qu’on obtient en arrivant au Canada), son adresse postale, quand est-ce qu’il est sorti la dernière fois, s’il prend des médicaments, s’il est vacciné ou non, s’il a des symptômes et depuis quand.
Il doit être isolé 10 jours à partir du test et pourra sortir s’il n’a pas de fièvre deux jours avant la fin de l’isolement et s’il n’a plus de symptômes dans les 24 dernières heures. À noter qu’une toux légère peut persister à la fin de l’isolement sans l’empêcher, ainsi que la perte du goût et l’odorat quand c’est le cas. Il s‘agit donc des mêmes consignes qu’en France.
Comme nous vivons ensemble, je suis forcément cas contact, la personne prend donc également mes coordonnées. La personne cherche ensuite à savoir où est-ce que le virus a été contracté et par qui et finit par donner un numéro de téléphone à contacter en cas de question à poser sur la Covid-19.
À savoir que contracter le virus fait office de rappel de vaccin, après avoir été positif, le prochain rappel peut donc être réalisé 6 mois plus tard (infos du 17 décembre). Si jamais pour une raison ou pour une autre il devait être fait plus tôt, sachez qu’il y a un délai minimum de 3 semaines à respecter entre la fin du virus et le prochain vaccin.
Depuis le premier appel, je reçois chaque jour, à 8 heures, un e-mail de la part de la Santé publique afin de faire part de mon état de santé et d’éventuels symptômes qui pourraient apparaître. Je dois également réaliser un test avant la fin de l’isolement pour savoir si j’ai également contracté le virus, plus tôt si je déclare des symptômes.
Le questionnaire cherche à savoir si le cas contact développe de la fièvre, des maux de tête ou de gorge. S’il éprouve des difficultés respiratoires, une douleur à la poitrine ou une fatigue inhabituelle, est-ce qu’une perte de l’odorat est observée, etc.
Pour notre part tout s’est bien passé, l’isolement se termine et nous avons hâte de remettre le nez dehors !
Plus d’infos sur les consignes à suivre pour les personnes identifiées comme “contacts” d’un cas confirmé de COVID-19 : sur cette page.
Plus d’infos sur le dépistage de la Covid-19 : sur cette page.
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