- 17/04/15, 14:39 #201
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- 20/04/15, 06:10 #202bonjour tout le monde,
Je suis inquiète car personne n'est capable de me renseigner,
Je suis actuellement en certificat administration à l'uqam, je prévois de passer en baccalauréat GRH en passant par des certificats car je n'ai pas eu la chance d'être accepté directement en baccalauréat,
Je dois alors effectuer en septembre 2015 un certificat GRH pour ensuite être admissible en 3eme année de baccalauréat (je n'ai aucun document à signer concernant mon cheminement, contrairement à un bac par cumul de certificat).
Je viens de recevoir ma lettre d'admission pour mon deuxième certificat, la lettre dit que je dois choisir mes cours en tant que nouvelle étudiante du programme.
Je suis terrifiée à l'idée de devoir payer les 6600$ des nouveaux étudiants, N'ayant pas les moyens de payer cette somme je devrais donc rentrer en France.
Pensez-vous que je vais devoir payer cette somme ou il y a t-il des modalités pour les étudiants ayant un parcours atypique.
Savez-vous vers qui devrais-je m'adresser pour avoir des renseignements concrets?
Merci pour vos réponses,
Bonne soirée
- 20/04/15, 14:53 #203
- 21/04/15, 17:20 #204j'ai remarqué que l'encadré sur la demande de CAQ parle bien de la nouvelle loi..ce qui a été ratifié
au moins ça te refroidit même avant de demander ton CAQ.
Immigration, Diversité et Inclusion Québec - Frais et modes de paiement
Etudiants de la France
En vertu de l’Entente entre le gouvernement du Québec et le gouvernement de la République française en matière de mobilité étudiante au niveau universitaire, ratifiée le 6 mars 2015, les étudiants français inscrits dans un programme d’études conduisant à un grade ou un diplôme universitaire de premier cycle offert par un établissement d’enseignement de niveau universitaire québécois, bénéficient du régime des droits de scolarité et montants forfaitaires applicables aux étudiants canadiens non résidents du Québec.
Pour ce qui est des grades ou diplômes universitaires de deuxième ou de troisième cycle, une exemption au tarif québécois attribuée à un étudiant français permet à celui-ci d'acquitter les mêmes droits de scolarité que ceux exigés des étudiants québécois.
Les étudiants français inscrits au trimestre d’hiver 2015 dans les établissements universitaires québécois sous le régime de l’entente précédente continuent d’y être soumis pour la durée du programme dans lequel ils sont inscrits.
Pour plus d’information sur cette entente, consultez le site Internet du ministère de l'Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.Dernière modification par Luz ; 21/04/15 à 17:22.
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- 12/06/15, 05:32 #205L'accord entre le gouvernement de la France et du Québec a été publié au journal officiel il y a quelques jours : Décret n° 2015-596 du 2 juin 2015 portant publication de l'entente entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement du Québec en matière de mobilité étudiante au niveau universitaire (ensemble deux annexes), signée à Paris le 6 mar
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- 12/06/15, 10:00 #206La présente entente peut être modifiée à tout moment, par accord mutuel des Parties, au moyen d'un échange de lettres précisant la date d'entrée en vigueur des modifications.
- 31/08/15, 14:30 #207Un article dispo sur le site de Radio Canada est consacré aux effets de ce changement.
Des étudiants français tournent le dos au Québec en raison de la hausse des frais de scolarité
La nouvelle entente qui touche pour la première fois, cet automne, ceux qui commencent un programme universitaire de premier cycle, fait déjà sentir ses effets. Obligés de payer trois fois plus cher pour leurs études au Québec, de jeunes Français abandonnent leur projet d'immigration. D'autres, déjà installés ici, se résignent à retourner en France.
Un reportage de Thomas Gerbet
« J'étais vraiment super triste... » Félicie Collet, 17 ans, a mis un mois à s'en remettre. Elle ne réalisera pas son rêve d'étudier au Québec. En février, elle était déjà admise à l'Université de Montréal pour la rentrée d'automne quand elle a appris que les étudiants français ne pourront plus bénéficier des mêmes droits de scolarité que les Québécois. « J'avais déjà commandé mon passeport, je m'apprêtais à faire mon visa », raconte-t-elle.
« Je ne pouvais pas m'endetter autant et ma famille n'a pas des revenus rocambolesques. » La résidente de la région d'Orléans, dans le centre de la France, estime qu'elle aurait dû payer 8000 $ par année pendant trois ans, sans compter les coûts de son installation.
De Rimouski à Montréal, certains établissements constatent une diminution des inscriptions de Français. « On commence à voir l'impact négatif de la hausse des frais », note Robert Maltais, le responsable du certificat en journalisme de l'Université de Montréal. En juin, la moitié des étudiants qui devaient participer au test d'admission à la Maison du Québec à Paris ne se sont pas présentés.
À l'École de technologie supérieure [ETS] de Montréal, le directeur général Pierre Dumouchel constate une baisse de 50 %, alors que la croissance était continue depuis plusieurs années.
L'ETS est d'autant plus déçue qu'il y a une pénurie d'ingénieurs dans plusieurs secteurs industriels au Québec. L'an dernier, l'établissement a placé plus de 3000 stagiaires dans l'industrie. « On aurait pu en placer 1500 de plus », estime Pierre Dumouchel.
« C'est une main d'oeuvre qui est importante. On a formé des ingénieurs [Français] qui sont très appréciés par l'industrie québécoise. [...] Il va falloir trouver des solutions pour en recruter plus. »— Pierre Dumouche, directeur général de l'École de technologie supérieure
Le recrutement de futurs ingénieurs est « saturé » au Québec selon le directeur général de l'ETS. Il va déjà chercher tout ce qu'il peut dans les cégeps. « En France, il y a un bassin de 23 000 étudiants dans les Instituts universitaires de technologie », explique-t-il. L'ETS a par ailleurs constaté que la vaste majorité de ses ingénieurs français diplômés ici restent pour travailler au Québec.
Des étudiants en génie de logiciels de l'ETS, en 2014. Photo : Myriam Fimbry
« Je ne suis pas sûr que le gouvernement du Québec a pris la mesure de l'importance et de l'enjeu de cette situation », avance Michael Pilater, conseiller au consulat de France à Montréal. Il rappelle que plus de 12 000 Français étudient au Québec [une augmentation de 90 % depuis 2006].
« On ne parle pas de coûter à la province, on parle de faire gagner de l'argent à la province. Ils viennent au Québec, ils consomment, ils sortent, leur famille vient leur rendre visite, ils prennent des billets d'avion... »— Michael Pilater, conseiller au consulat de France à Montréal
L'exception sur les frais de scolarité accordée au Français coûtait 120 millions de dollars par année au Québec, mais une étude de la Conférence régionale des élus de Montréal estime leurs retombées économiques à 380 millions. « Alors qu'on négocie un accord de libre-échange Canada-UE, je ne suis pas sûr que c'était une bonne décision », pense le conseiller consulaire.
Le gouvernement de Philippe Couillard maintient sa décision budgétaire, qui a d'ailleurs été acceptée par la France. « C'est encore très avantageux par rapport aux autres étudiants étrangers », rappelle Julie White, l'attachée de presse du ministre de l'Éducation. Les Français nouvellement inscrits au premier cycle paient les mêmes droits de scolarité que les étudiants venus des autres provinces canadiennes.
Le réseau des Universités du Québec a lancé la semaine dernière une étude pour mesurer les conséquences de la forte hausse des droits de scolarités pour les étudiants français. Les résultats devraient être connus d'ici la mi-septembre.
Pas de changement notable dans plusieurs établissements
Le nombre d'étudiants français demeure stable à l'Université Concordia, malgré la nouvelle mesure. Même réalité à Polytechnique, qui demeure bien plus accessible que son homologue française, très élitiste. Sur les 5000 candidats qui se présentent chaque année au concours, seuls 400 sont admis. Par ailleurs, HEC Montréal constate même une légère hausse des demandes d'inscriptions en provenance de la France. Il faut dire que même à 8000 $ par année, l'école est plus abordable qu'à Paris, où il en coûte jusqu'à 60 000 $.
Des étudiants déjà installés au Québec sont touchés par la hausse
La nouvelle entente Québec-France ne touche pas les étudiants de deuxième et de troisième cycles, ni ceux qui ont commencé leur programme de premier cycle. En revanche, les étudiants français en baccalauréat par cumul peuvent en subir les conséquences. C'est le cas de Marion Charvet, qui étudie depuis janvier 2015 au certificat en administration à l'UQAM.
Son prochain certificat lui sera facturé au nouveau tarif. « Après presque un an dans ce programme, je vais devoir payer trois fois plus cher pour pouvoir obtenir le même diplôme », se désole-t-elle. Elle envisage de quitter le Québec et recommencer un cursus complet en France. « Une perte de temps ou une perte d'argent? » Tel est son dilemme.
- 18/01/16, 00:52 #208AnonymeLa discussion date, mais je me permets de te corriger suite à une discussion avec des collègues et des responsables d'établissements. Qu'il s'agisse d'un établissement public ou privé, il n'y a pas de distinction. Les Québécois qui 1) sont âgés de plus de 26-28 ans selon l'établissement et qui 2) ont interrompu leurs études initiales ou qui ont obtenu leur dernier diplôme depuis plus de deux ans, seront automatiquement admis en formation continue comme les Français et pas en formation initiale. Ces Québécois ne sont pas considérés des étudiants étrangers selon le système français. L'entente ne s'applique donc qu'à ceux qui sont encore dans cette période de deux ans et qui ont l'âge. Ceux qui sont admis en formation continue devront, comme les Français, payer les frais généralement plus élevés et ils ne sont pas admissible aux bourse du CROUS.
- 18/01/16, 05:25 #209
- 18/01/16, 06:18 #210J'ai fait ma dernière année d'études (master 2) en formation continue, les frais s'élevaient à environ 2000 euros et j'ai bénéficié d'une bourse qui a tout payé.
Je ne connais pas la provenance de cette bourse, je sais que le responsable du master a fait la démarche lui même et en avait obtenu 2, je suis la seule qui en a eu besoin, les 2 autres étudiants en formation continue avaient leurs frais payés par leur employeur.
Quant aux bourses CROUS, on me les a toujours refusé car mes parents avaient de l'argent, moi non, mais c'était pas mes revenus qui comptaient, ça c'était stupide !
- 19/01/16, 05:21 #211
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