A mon tour d'apporter mon petit témoignage.
Je suis étudiant en certificat en archivistique à Montréal ( formation en un an à temps plein ), donc l'équivalent soit d'une première, une deuxième ou troisième année de licence étant donné qu'un bac peut s'obtenir par cumul.
Auparavant j'ai fait une licence en Histoire en France ou j'étais un élève intéressé mais pas spécialement travailleur. Ce qui fait que j'ai été un élève moyen, obtenant ma licence avec environ 11,5 de moyenne générale. ( Des 16 dans certaines matières ne permettent pas non plus de relever des 5 dans d'autres. Mais certes, ils permettent de valider la session). Moyenne qui accessoirement n'a pas suffit pour rentrer dans un programme de maitrise au québec, alors que j'étais pris en France.
Bref, au premier semestre de mon certificat, ma moyenne générale représentait l'équivalent d'un 18/20 en France.

Autant vous dire que c'était purement impossible d'avoir ça dans mon domaine dans l'hexagone . Ou alors il fallait sortir du cadre purement scolaire ...
Après avoir sorti le champomy , je me suis demandé si j'avais peut être été plus attentif ou plus bosseur qu'en licence.

Pas spécialement
Procrastinateur dans l'âme et n'ayant pas changé depuis pour autant ( je l'assume pleinement ) je pense que la différence principale que j'ai relevé se situe dans les types d'examens.
Licence en histoire rime avec dissertation, exposé oraux, et dans certains cas, la matière entière est évalué par une dissertation en fin de session donc pour celle-ci, l'erreur ne pardonne pas ... Certificat en archivistique, qui est certes un domaine différent car plus pratico-pratique, rime avec devoir court à la maison, travail long à la maison ( pour un minimum de 50 jusqu'à 70 % de la moyenne totale le reste étant "réservé" pour l'examen final. Examen consistant en des vrai/faux, des phrases à trou, et quelques questions à développement court) Donc difficile de juger de la pertinence d'un écart de niveau devant tant de divergence sur les travaux, mais en tout cas, je trouve que la notation est quand même plus souple et moins assassine qu'en France.
Pour pouvoir vraiment analyser les différences il faudrait connaitre quelqu'un, qui a pu faire deux formations équivalentes, une licence en France et un Bac au Québec, dans le même champ d'étude. Ce qui à mon avis sera difficile à trouver.