« Nous sommes en 2017 après Jésus-Christ. Toute la Nouvelle-Ecosse est occupée par les anglophones. Toute ? Non ! Un village peuplé d’irréductibles Acadiens résiste encore et toujours à l’envahisseur »...
C’est dans ce petit village acadien que j’hiberne depuis fin octobre.
Vous vous souvenez peut-être : je comptais passer l’hiver dans les Rocheuses canadiennes. Mais après avoir visité le Nouveau-Brunswick, l’Île-du-Prince-Edouard et les Îles-de-la-Madeleine, je trouvais cela un peu dommage d’entamer illico la grande traversée du pays vers l’Ouest, sans passer par la province de la Nouvelle-Ecosse, située « à côté » (même si cela m’éloignait encore un peu plus des Rocheuses !).
Un toit m’attendait là-bas en plus, car un chanteur acadien, Ronald Bourgeois, me prêtait carrément sa maison pour quelques jours au Cap-Breton, dans le nord de la Nouvelle-Ecosse. Sa maison est située sur une île qui fait face à Chéticamp, petit village de pêcheurs au bord de la mer et porte d’entrée Ouest du parc national des Hautes-Terres-du-Cap-Breton.
Je suis donc venue à Chéticamp pour y rester quelques jours.
Du moins, c’est ce que je croyais.
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