Salut à tous. Tout d'abord, désolé si ce message n'est pas dans le bon forum, mais je ne voyais pas où le poster ailleurs.
Juste une chose par rapport à tous les coms que j'ai pu lire, et notamment ceux de gens déçus de ne pas avoir trouvé ce qu'ils recherchaient au Canada. J'avais juste envie de vous donner mon point de vue et vous expliquer ma vision du PVT. Sachez bien que je ne suis pas encore parti, c'est la raison pour laquelle je ne juge personne. J'écouterai donc les réactions de gens actuellement sur place avec un grand plaisir...
Je pars dans cette optique :
J'aime mon pays (la France) et je le dis sans aucun chauvinisme. Je suis conscient de ce qu'il peut m'offrir mais aussi de ce qu'il ne m'offre pas. En d'autres termes, je ne suis pas dans la fuite même si on vit une période de merde dans ce pays (Chômage, déprime...) Je pense que cela n'aura échappé à personne. En même temps, je me demande si l'herbe est vraiment plus verte ailleurs. Je pense que ce serai me faire du mal que de m'en persuader.
Pour avoir déjà un peu voyagé, je m'étonne toujours du plaisir que j'ai quand je rentre chez moi et que je redécouvre ma culture avec un oeil neuf. Et ça, même après de courtes périodes. C'est fou comme on est attaché à nos racines, dans le fond.
Bref. A l'heure actuelle, je suis sans emploi, il n'y a pas de taf dans ma branche (L'infographie) et je commence sérieusement à me demander si j'ai pris la bonne voie pour mon épanouissement. Donc c'est un bon gros retour à la case départ après des années d'études en art et quelques expériences professionnelles. je me retrouverais presque dans le même cas que quelqu'un qui a tout lâché après la troisième... (C'est l'impression que ça donne...)
Donc je me dis : J'ai envie de voyager et je suis attiré par le Québec. Est-ce que je dois fantasmer sur une carrière là bas où simplement y aller sans trop me poser de questions. J'ai choisi de ne pas me poser de questions parce que je pense sincèrement que je vais tomber de haut. Et c'est peut-être là qu'est l'erreur de beaucoup de personnes. C'est de croire que ça va être facile.
En gros, je pars avec mon sac, mon carnet à dessin, mes envies de rencontres et un peu de sous (Ceux demandés bien entendus

). je ne fixe AUCUN projet (trop) précis.
Je vais sûrement faire des petits boulots pas très valorisants mais ça me payera une partie du voyage. Et puis je vais prendre le temps, tenter de retranscrire mes impressions sur le pays, découvrir les moeurs des gens sans m'écraser parce que je suis français et sans les écraser parce que je suis français (bis). Je pars au printemps parce que conserver le moral quand on débarque sans appart' ni emploi et seul en plein hiver, ça doit pas être simple pour tout le monde.
En gros voilà. Je veux que si déception il doit y avoir, elle soit la moins forte possible. Vous comprendrez que je ne veux pas TOUT savoir du Canada à l'avance. Il faut qu'il y ait quelques surprises et quelques galères pour savourer un voyage. Si on se fixe trop sur les détails, ça n'a plus le même interêt. (c'est chaud de trouver l'équilibre, quand même, entre ce qu'il faut ABSOLUMENT savoir et ce qu'on peut comprendre tout seul une fois arrivé).
Voilà. et si ça me plaît, je reste. Sinon je me tire mais j'éviterai de me morfondre.
J'ai envie de me dire "Carpe Diem".
Est-ce que cette devise ne devrait pas être celle de tous les pvtistes dans le fond ?