Camille, partir 1 an au Japon en PVT avant les études

Bonjour, je m’appelle Camille, j’ai 24 ans et je suis étudiante à Paris.

J’ai décidé de partir en PVT au Japon à la fin de mon Master pour prendre le temps de réfléchir à ce que je voulais faire par la suite, mais aussi pour voyager et me challenger. J’ai choisi le Japon car cela a toujours été un pays qui m’a fascinée et que je souhaitais sortir de ma zone de confort.

Pour mon PVT,j’ai choisi de me baser à Tokyo, ville où je me suis faite des amis, mais aussi où il est plus facile de trouver du travail. L’objectif était de travailler quelques semaines par mois dans la capitale nippone pour ensuite dépenser l’argent gagné dans des voyages dans tout l’archipel. Pour ce qui est du travail, j’ai donc exercé de nombreux métiers : préparatrice dans un magasin de fromage, professeur d’anglais et de français, baby-sitter, mannequin ou encore assistante dans un festival de cinéma ! Côté voyage, je me suis également fait plaisir avec des excursions dans le Kanto, dans le Kansai à Kyoto, Nara, Osaka, dans la préfecture de Mie (berceau du shintoïsme), sur l’île la plus au Nord de l’archipel Hokkaido, et celle la plus au sud, Okinawa. J’ai aussi fait du ski à Nagano ou encore fait mon premier voyage solo dans la préfecture d’Hiroshima en passant par Miyajima, Tomonoura et Naoshima !

Pour moi, partir en PVT une année nous apporte deux choses : du temps et de la liberté.
L’un et l’autre sont forcément liés. Pour ma part, c’était la première fois depuis longtemps que je n’avais pas de routine et où je pouvais organiser mon emploi du temps comme bon me semblait. C’est une très grande chance de bénéficier d’autant de liberté.
Également, ce fut l’occasion de réaliser plusieurs petits accomplissements personnels :

Apprendre une nouvelle langue ;

Me faire des amis de pays variés ;

Voyager seule ;

Me débrouiller au quotidien, notamment pour des tâches administratives, et ce, dans une langue et une culture très différente de la mienne ;

M’adapter à une culture du travail singulière ;

Et tout simplement, réussir à me créer une routine dans un nouveau pays.

Contempler le lever de soleil sous la neige dans un onsen naturel, en écoutant le bruit des oies à Hokkaido !

Ne partez pas avec des préjugés et des attentes qui sortent tout droit de films ;

N’ayez pas peur de vous tromper ;

Ne restez pas uniquement avec la communauté francophone au Japon et allez à la rencontre de personnes d’origines variées (et pas seulement japonaises !) ;

Prenez le temps de voyager, passez plusieurs jours au même endroit, pratiquez le slow tourism ;

Sortez du schéma de voyage traditionnel Tokyo – Kyoto – Osaka et partez explorer des endroits dont on parle moins ;

N’ayez pas peur de tenter !

Ayant repris des études, j’espère travailler dans mon domaine quelques années pour économiser et repartir en PVT à Taiwan.

Ma faible connaissance des kanjis m’a fait déclencher par mégarde l’alarme dans le Starbucks du quartier central de Shibuya en appuyant sur un mauvais bouton. J’ai dû subir le regard interloqué des clients japonais face auxquels, je ne savais pas comment expliquer mon erreur : ce fut ma principale honte de mon année de PVT ! (clairement surmontable, et qui m’a fait progresser en lecture de kanjis tout de même !)