Ce dossier n'a pas pour but de vous rendre paranoïaque, mais simplement de vous faire prendre conscience des arnaques qui touchent régulièrement les pvtistes !

Après avoir lu ce dossier, vous devriez être en mesure d’éviter les escroqueries qui pourraient se présenter à vous pendant votre PVT. Ce dossier n’a pas pour but de vous rendre paranoïaque, mais simplement conscient des arnaques qui touchent régulièrement les pvtistes. Des fausses annonces de logement aux propositions d’emploi à fuir, nous vous proposons de passer en revue tout ce qui peut conduire à une arnaque (appelée « scam » en anglais ou « estafa » en espagnol) et autres formes de tromperies.
En cas de doute, n’hésitez pas à utiliser les moteurs de recherche en tapant le nom de l’organisme ou la personne qui vous a contactée, accompagné du mot « scam », « arnaque » ou « estafa ».

Dans ce dossier, nous allons parler des arnaques :

  • 1. liées aux demandes de PVT ;
  • 2. liées à d’autres démarches réalisables sur Internet ;
  • 3. liées au logement ;
  • 4. des faux taxis ;
  • 5. par téléphone ;
  • 6. liées aux usurpations d’identité sur les réseaux sociaux ;
  • 7. liées à l’emploi ;
  • 8. liées à l’achat ou à la revente d’un véhicule ;
  • 9. typiques du Japon et de la Corée du Sud.

1. Les arnaques sur Internet pour vos démarches de demande de PVT

Depuis quelques années, nous constatons une augmentation du nombre de personnes qui se font escroquer par des organismes disant offrir leurs services pour l’obtention de visa notamment de PVT (principalement pour le Canada).

Pour votre demande de PVT, nous vous recommandons de consulter nos tutoriels, pays par pays, nous vous donnons toujours les sites officiels !

Notez également que les PVT pour l’Argentine, le Brésil, la Colombie, le Pérou, l’Équateur et le Japon sont gratuits ! Vous n’avez donc pas à payer de frais pour votre demande de PVT dans ces pays.

Soyez toujours vigilants et assurez-vous de vous trouver sur les sites officiels pour réaliser ce type de démarches.

Les sites malhonnêtes principalement destinés aux personnes qui rêvent de partir au Canada apparaissent souvent en liens sponsorisés sur Google (donc dans les tout premiers résultats) vous promettent une immigration rapide si vous êtes prêt à débourser plusieurs milliers d’euros.  Concrètement, ces personnes vont vous contacter (par téléphone ou par e-mail) et se présenter de manière assez vague, pouvant laisser croire à certains qu’ils sont des employés du gouvernement. Ces personnes peuvent obtenir votre contact de différentes façons :

  • Vous avez laissé votre contact sur l’un de leurs sites Internet.
  • Vous avez laissé votre contact public sur Internet (ex : un message public sur un forum), des robots sont venus les récupérer et votre contact a été vendu à ces entreprises.

Grâce à un discours très bien ficelé, vous serez invité à payer quelques centaines d’euros, puis plusieurs milliers d’euros pour espérer voir avancer votre demande. Si vous refusez, certaines de ces personnes peuvent même vous menacer de ne pas pouvoir présenter de nouvelles demandes pendant un certain laps de temps (ce qui est évidemment faux).
Il existe de véritables consultants en immigration, qui appartiennent à des ordres professionnels reconnus et qui disposent d’accréditations pour vous représenter au niveau des autorités du pays. Vous êtes totalement libre de faire appel à eux ou non. Sachez simplement qu’ils n’ont aucun pouvoir décisionnaire sur la demande, ne peuvent ni vous garantir un traitement accéléré, ni vous garantir que la démarche aboutira mais ils peuvent vous accompagner / vous guider dans vos démarches. Voici le lien officiel pour le Canada.

N’hésitez pas à lire ces articles sur le sujet :

2. Les arnaques sur internet pour vos autres démarches

En vous rendant sur des sites non-officiels, vous risquez de devoir payer des frais pour des démarches qui peuvent être faites gratuitement ou payer un prix supérieur au prix officiel. On retrouve ce type de problème avec plusieurs démarches et nous vous invitons à être particulièrement vigilants :

Précisions sur l’AVE au Canada

Tout d’abord, si vous avez récemment obtenu un permis de travail ou un permis d’études pour le Canada, vous avez déjà obtenu automatiquement une AVE. Celle-ci est inscrite sur votre lettre de correspondance. Si vous avez un doute, vous pouvez vérifier que vous en avez bien une.

Si vous changez de passeport entre le moment où vous obtenez votre permis de travail ou d’études et votre départ au Canada, vous devez demander une nouvelle AVE avant de partir pour le Canada.

Dans ce cas, comme pour votre demande de permis, rendez-vous sur le site du gouvernement et aucun autre site (dans notre exemple ci-dessous, nous parlons de sites qui facturent l’AVE 40 euros ou 60 $ mais ça monte parfois à 80 € ou plus). L’AVE ne doit vous coûter que 7 $CA, soit moins de 5 €.

Si votre conjoint·e vous accompagne au Canada, sans permis d’études ou de travail, il lui faudra une AVE (les Français et les Belges, entre autres, sont en effet exemptés de visa pour aller au Canada, une AVE suffit. Pour les autres nationalités, vérifiez s’il vous faut un visa ou non).

3. Les arnaques pour la recherche d’un logement

Soyez très vigilant pour la recherche de logement. De nombreux pvtistes entrent en contact avec des arnaqueurs pendant cette période. Même si Internet reste le meilleur moyen de trouver un logement aujourd’hui, les arnaqueurs partagent cet avis et leurs annonces pullulent sur les sites d’annonces en ligne.
Voici quelques situations qui doivent vous alerter car elles mènent généralement à des arnaques :

  • Le propriétaire ne peut pas vous faire visiter le logement, mais il peut vous envoyer les clés (via DHL ou UPS) et/ou faire visiter le logement par un proche, mais vous devez pour une raison ou une autre envoyer une avance d’argent.
  • N’envoyez jamais d’argent à des inconnus si vous ou un ami n’avez pas visité le logement. Le logement pourrait ne pas correspondre aux photos d’une annonce, il pourrait être mal situé.
  • Méfiez-vous si on vous demande d’avancer des fonds via Western Union / Moneygram / un mandat cash /  des codes, tickets et coupons PCS / Transcash / NeoSurf ou Toneo. Ces moyens de paiements ne doivent jamais être utilisés si vous ne connaissez pas l’interlocuteur qui est censé recevoir l’argent.
  • Si l’on vous propose un moyen de paiement avec lequel vous n’êtes pas familier, n’hésitez pas à faire quelques recherches sur Internet pour vous assurer de la sécurité du moyen de paiement (Scam / arnaque + le nom de l’organisme, par exemple)
  • Évitez de donner trop d’informations privées lors d’un premier contact avec un propriétaire. Vous risquez de vous faire voler des données personnelles.
  • Pour le Canada : si l’on vous propose un virement via Interac, n’en concluez pas qu’il s’agit obligatoirement d’une arnaque (Interac est un moyen tout à fait sécurisé de transférer de l’argent au Canada). Toutefois, faites très attention aux emails et SMS de confirmation que vous pourriez recevoir de la part d’Interac pendant cette période, il pourrait s’agir de phishing. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site d’Interac et ce témoignage.
  • Cessez de communiquer avec la personne si vous pensez qu’il s’agit d’une arnaque, même si elle vous menace de poursuites.
  • Préférez faire votre recherche de logement une fois sur place pour éviter toute mauvaise surprise. Si vous avez des proches sur place, vous pouvez envisager de faire une vraie recherche à distance.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter cet article de Vice qui décrit clairement comment les arnaqueurs parviennent à leurs fins. La situation décrite est au Canada, mais ce type d’arnaque existe partout dans le monde.

4. Les faux taxis dès la sortie de l’aéroport

Les nouveaux arrivants sont souvent la cible privilégiée des « arnaqueurs ». Après un long trajet en avion, vous n’avez qu’une envie : vous poser. Oui, mais voilà, il faut encore faire le trajet entre l’aéroport et votre logement à l’arrivée. Soyez ici un tout petit peu vigilant à ne pas monter dans le véhicule de n’importe qui. Si vous montez dans un « faux taxi », vous risquez de payer un prix supérieur aux prix normalement pratiqués voire, dans certains cas, avoir d’autres types de soucis, plus importants en termes de sécurité.
Le meilleur moyen d’éviter cette situation est de vous renseignez sur votre transport entre l’aéroport et votre logement AVANT votre départ. Renseignez-vous sur le site Internet de l’aéroport dans lequel vous allez arriver. Ces sites comportent des informations utiles sur les transports pour vous rendre en ville (transports publics, taxis, shuttles, etc.). Choisissez un moyen de transport « officiel » selon vos besoins et votre budget, les transports publics restant, par exemple, moins chers.

5. Les appels malhonnêtes

Attention si, une fois dans votre pays de destination, vous recevez un appel d’une personne se prétendant être un agent du gouvernement. Ces personnes pourraient appeler au nom du bureau de l’immigration ou encore du bureau des impôts pour vous demander pour X ou Y raison d’effectuer un paiement. Vous pouvez également recevoir un message automatique vous indiquant qu’un mandat d’arrêt a été établi contre vous (en savoir plus). Attention, il s’agit d’arnaques.  Dans certains cas, les escrocs peuvent être convaincants. Quand on est nouveau dans un pays, on peut être effrayé quand une personne se présentant comme un représentant de l’État vous menace de vous faire expulser si vous ne payez pas tels ou tels frais. Dans tous les cas, ne cédez pas, il s’agit très certainement d’une arnaque.

Pour en savoir plus, consultez ces pages des gouvernements canadien, australien et coréen, par exemple :

Ne pas se fier aux numéros de téléphone « locaux »

Ne croyez pas que, parce que le numéro qui vous appelle est situé en Australie ou au Canada par exemple, vous êtes à l’abri d’une arnaque. Il est désormais assez simple de se doter d’un numéro de téléphone du pays où vous vous trouvez pour vous mettre en confiance. Par exemple, vous pourriez voir apparaître un numéro de téléphone canadien alors que la personne se trouve en réalité à des milliers de kilomètres du pays.

6. Les usurpations d’identité sur les réseaux sociaux

Quand on vit à l’étranger, on utilise beaucoup les réseaux sociaux et notamment les groupes Facebook, pour poser des questions, trouver des informations, échanger avec d’autres personnes, etc.

Il peut arriver que des personnes utilisent ces groupes Facebook pour usurper votre identité : elles créent un compte Facebook en utilisant votre photo de profil et photo de couverture pour se faire passer pour vous et contacter vos proches pour leur demander de l’aide, soi-disant car vous rencontrez des difficultés et ainsi obtenir de l’argent.

Pour essayer d’éviter au maximum ce type d’arnaque, vous pouvez protéger vos données Facebook : masquez votre liste d’amis et ne rendez votre profil accessible qu’à vos amis.

Vous pouvez également prévenir vos proches en amont que dans le cas où vous auriez un problème, vous ne les contacterez pas via les réseaux sociaux, mais par e-mail ou WhatsApp. Comme ça, ils sauront que s’ils sont contactés par Messenger, il s’agit sûrement une arnaque et ils pourront vous prévenir. 

7. Les tromperies et les arnaques sur l’emploi

En matière d’emploi, on a plus souvent affaire à des tromperies qui font perdre du temps (et même parfois de l’argent) plutôt qu’à des arnaques.

Voici quelques conseils pour éviter de vous retrouver dans des situations délicates

  • Investir de l’argent puis pousser d’autres gens à investir (sans vente de produit ou de service) ? On vous propose sûrement de participer à un schéma de vente pyramidal, et c’est illégal dans la plupart des pays.
  • Évitez les annonces trop vagues qui ne décriraient aucun poste et ne vous donneraient aucune idée de l’emploi que vous allez occuper. Vous risquez de vous retrouver dans une banlieue isolée, à essayer de faire de la vente à domicile en utilisant des procédés peu recommandables.
  • Nous vous recommandons de ne jamais payer pour obtenir un travail d’une manière ou d’une autre. Par exemple, méfiez-vous si l’on vous demande de payer des « frais d’inscription » pour accéder à une liste d’emplois.
  • Attention aux emplois de « Mystery Shopper » pour des organismes comme Western Union ou Moneygram. Parfois, il s’agit de vous envoyer un chèque volé qui sera temporairement crédité sur votre compte (le temps que vous envoyiez vous-même un mandat via Western Union ou Moneygram).
  • En Australie par exemple, n’acceptez jamais d’avancer de l’argent pour qu’un « employeur » vous retienne une place.
  • Attention aux arnaques sur des offres d’emploi pour du baby-sitting, des jobs de jardinier ou d’employé de maison où votre potentiel employeur vous indique que vous allez recevoir un chèque pour réaliser des opérations pour lui. C’est une arnaque.
  • N’acceptez jamais de travailler sans avoir lu et signé un contrat de travail. Il arrive dans certains pays pour des petits boulots (par exemple au Canada ou en Nouvelle-Zélande) que les employeurs ne vous fassent rien signer. Ce n’est pas forcément mauvais signe mais à la première paie (après une ou 2 semaines selon les pays), assurez-vous d’être payé. Dans le doute, gardez des preuves de votre travail (des photos, des vidéos) pour être en mesure de dénoncer votre employeur si celui-ci essaie de vous arnaquer !
  • En Australie et en Nouvelle-Zélande, par exemple, il n’est pas rare que l’on vous demande de faire un essai avant d’obtenir un emploi. Assurez-vous que cet essai ne soit pas abusif. Si l’on vous demande de travailler plusieurs heures, voire plusieurs jours, sans être payé, ce n’est pas normal. L’essai ne doit généralement pas dépasser 2-3 heures et doit être axé sur une tâche bien précise comme faire la vaisselle rapidement ou mousser le lait dans un café. Bon nombre de personnes se font avoir, pensant bien faire. Mais certains employeurs, peu scrupuleux, notamment dans les domaines de l’hôtellerie et de la restauration, en profitent ! 
  • En Nouvelle-Zélande, certains employeurs vous proposent de vous loger sur place, soit dans votre van, soit dans une habitation. Renseignez-vous bien sur le loyer pour ne pas être surpris de la somme demandée. Demandez également si le loyer sera directement prélevé de votre salaire ou si vous devrez le payer en supplément. Enfin, assurez-vous sur les conditions sanitaires de l’hébergement. Beaucoup d’entre eux ne sont pas des logements enregistrés comme tels et sont donc insalubres ! Certains employeurs demandent même une compensation si vous décidez de grimper à l’arrière du véhicule du service pour aller de LEUR habitation au champ de travail. Voici un exemple évoqué dans la presse néo-zélandaise.

Quelle que soit votre destination de PVT, les arnaques à l’emploi existent. Il faut rester vigilant ! Dans cet article, retrouvez nos conseils pour déceler les fausses annonces à l’emploi et lire les témoignages de pvtistes en Australie qui ont fait face à ces mésaventures.

En Australie, si un employeur ne vous paie pas ou vous paie moins que le salaire minimum, vous avez des recours !

8. Les arnaques autour de l’achat et de la revente de véhicule

Si vous souhaitez acheter ou vendre un véhicule, il va falloir prendre quelques précautions pour éviter de vous faire arnaquer.

  • Lors de l’achat d’un véhicule, attention aux personnes qui vous disent qu’elles sont à l’étranger ou absentes, qu’elles ne sont pas en mesure de vous montrer un véhicule que vous convoitez, mais qu’elles peuvent envoyer un ami. Pour garantir votre venue au rendez-vous, on vous demande d’effectuer un paiement que vous récupérerez si la vente ne se fait pas. Vous nous voyez venir ? Oui, il s’agit d’une arnaque, vous pouvez vous arrêter là.
  • Toujours lors de l’achat d’un véhicule, nous vous recommandons toujours de l’essayer avant de l’acheter. Nous ne vous recommandons pas de vous engager sur l’achat d’un véhicule avant de l’avoir vu et essayé.
  • En Australie, vérifiez que le véhicule que vous souhaitez acheter  n’est pas gagé (moyennant 2 $AU sur le site officiel des autorités australiennes : Personal Property Securities Register), est bien enregistré (Rego) et possède un historique. Plus d’informations sur l’inspection d’un véhicule avant achat.
  • Attention, les garanties pour l’achat d’un véhicule auprès d’un professionnel ne sont pas les mêmes dans tous les États australiens. Restez toujours vigilants, même avec les concessionnaires, qui sont parfois malhonnêtes et tentent de vendre des épaves aux backpackers.
  • En Nouvelle-Zélande, vous pouvez également vérifier l’historique de la voiture grâce à CarJam. La version gratuite vous donne des informations basiques telles que le nombre de propriétaires précédents, si la voiture a déjà été déclarée volée ou autre. Il existe une version payante, plus complète. Comme en Australie, vous pouvez vérifier si le véhicule est gagé ou non en demandant le Motor Vehicle Register auprès de la New Zealand Transport Agency. Enfin, vous pouvez vérifier les conditions mécanique de votre véhicule en faisant une inspection auprès des garagistes agréés AA.  
  • Aussi étonnant soit-il, il peut y avoir aussi des arnaques lors de la revente de votre véhicule. Vous pouvez être contacté par une personne qui se dit très intéressée par le véhicule, mais qui annonce ne pas être en mesure de voir le véhicule. Après plusieurs échanges, vous vous retrouvez à devoir pour des raisons diverses, à envoyer vous-même de l’argent via l’un des moyens de paiement dont nous avons parlé plus haut et qui ne sont pas adaptés si vous ne connaissez pas personnellement votre interlocuteur.

Ne perdez pas votre temps à répondre à ce type d’annonces qui ne vous mèneront pas à la vente de votre véhicule. Si la personne vous annonce qu’elle se trouve à l’étranger, oubliez ce potentiel client. Même si vous n’arrivez pas à vendre votre véhicule et que ces propositions restent alléchantes, ayez bien à l’esprit qu’elles ne mèneront à rien.

9. Les arnaques que l’on retrouve au Japon et en Corée du Sud 

Le recrutement des sectes dans la rue 

Les nouveaux mouvements religieux, qu’on appellerait chez nous des sectes, sont assez présents dans les sociétés japonaise et coréenne. Il arrive que ces mouvements religieux recrutent leurs membres parmi les étrangers. 

Le système est simple : ils vont vous aborder dans la rue, de façon très amicale, ils vont discuter avec vous, s’intéresser à votre parcours, vous proposer une activité, une sortie, pour ensuite progressivement essayer de vous faire rejoindre leur mouvement. 

Pour en savoir plus sur ce phénomène, vous pouvez consulter ces deux articles : 

Les arnaques dans le milieu de la nuit

Si vous aimez sortir la nuit au Japon, faites attention aux nombreuses arnaques qui se basent sur le principe de frais cachés. Des rabatteurs alpaguent les étrangers dans la rue et proposent d’aller boire un coup dans leur établissement, parfois même avec la première boisson gratuite. Pourtant, à la fin, l’addition est très salée puisqu’on y a ajouté toutes sortes de frais supplémentaires (de table, de temps, etc.). Si vous refusez de payer, le ton peut vite monter et comme ces lieux sont souvent gérés par la mafia locale, cela peut très vite dégénérer.

C’est notamment vrai dans les bars à hôtesses où le personnel féminin pousse les clients à la consommation en faisant miroiter un potentiel intérêt relationnel (et où certaines hôtesses sont parfois mineures).

Bref, de manière générale, méfiez-vous des lieux avec des rabatteurs et si vous vous faites arnaquer, vous pouvez tenter de négocier pour diminuer la note. Dans tous les cas, vous devrez payer une grosse partie de l’addition et des employés se feront un plaisir de vous accompagner jusqu’à un distributeur si vous dites ne pas avoir l’argent. N’optez jamais pour la violence ou la menace : n’oubliez pas qu’au Japon, en cas de conflit entre un étranger et un local, c’est David contre Goliath.

Même si c’est moins courant, vous pouvez vous retrouver dans des situations similaires en Corée, faites également attention.

Les arnaques à “l’infidélité”

Au Japon, l’infidélité est punie par la loi et la personne trompée peut recevoir des sommes astronomiques en guise de dommages et intérêts. Quelques couples mariés japonais ont donc senti le bon filon… Le principe ? L’un des membres du couple séduit la personne prise pour cible et ils entrent en relation. Ensuite, l’autre membre découvre “l’infidélité” (créée de toute pièce), poursuit l’amant qui ne savait pas qu’il en était un, et celui-ci risque de devoir payer des réparations. Le montant de celles-ci varie, mais augmente selon la “gravité” des conséquences de l’infidélité, à savoir un potentiel divorce et une situation difficile à vivre pour les enfants.

Si vous vous retrouvez dans ce cas-ci, sauvegardez toutes les conversations et autres preuves qui montreraient que vous n’étiez pas au courant que votre partenaire était marié (par exemple, si vous rencontrez une personne sur une application de rencontres, demandez-lui si elle est mariée et si elle vous répond “Non”, faites une capture d’écran et gardez-la soigneusement, pour le cas où). En effet, les poursuites nécessitent que l’amant ait eu connaissance du statut marital de son partenaire.

Pvtistes.net

L'équipe de pvtistes.net vous informe depuis 2005 sur tous les aspects d'un PVT et vous accompagne dans vos projets de mobilité à l'international !

The pvtistes.net team has been around since 2005, guiding thousands of young adults through all aspects of their working holiday!

Ajouter à mes favoris
4.8
4 avis

Connectez-vous pour pouvoir voter.

(8)Commentaires

Julie I |
Les proprio qui sont à l’étranger, c’est une grosse arnaque depuis quelques années. Donc je pense qu’en effet, tu as bien fait de t’en méfier
SANDRA I |
Bonjour à tous!
Je viens vers vous car je pense avoir échapé à une annonce au logement frauduleuse…
En effet j’ai répondu à une annonce via le site kijiji (je suis actuellement en fance), le propriétaire loue son propre appartement car il est à l’étranger pour 4 an.
Il a toujours répondu à mes mails sans jamais les signer. Il m’a envoyé les photos d’un appart magnifique et très peu cher.
Il correspond par mail dont l’adresse est couplesherbrook…
A partir du moment où je lui ai demandé ses coordonnés afin qu’un ami sur place puisse le contacter pour une visite je n’ai plu eu aucune nouvelle…
Voila alors peut être etait-ce une arnaque…peut-être pas… mais dans tous les cas ça ne semble pas très sain…
Sarah I |
Pour ma part, je ne suis même pas encore parti en PVT que je reçois déjà un mail frauduleux :
Your *Refund Reference Number is: Ref/150122/2014
Dear Taxpayer,

*Refund Amount : 318.84 CAD
—Your *Refund Reference Number is: Ref/150122/2014—
NOTE:
The refund may come through your tax code or as a payment and could relate to the current tax year or earlier years.
CLICK HERE to submit your tax refund request
Thank you,
Canada Revenue Agency

Donc attention !
Noémie I |
Merci pour toutes ces informations précieuses.
Concernant le logement, il existe un moyen très simple de repérer ce genre d’arnaques.
Je parlerai ici plus particulièrement de l’Australie car je me base sur mon expérience personnelle, mais je suppose que c’est à peu près pareil partout.
Si vous allez sur les sites officiels de logement tels que flatmates.com.au ou encore realestate.com.au, vous verrez que dans certaines annonces au moins une des photos présentées comporte une adresse mail ajoutée sur la photo.
Et en général dans l’annonce la personne demande de lui répondre par mail plutôt que par le site « pour obtenir une réponse plus rapidement ».
En réalité la personne cherche juste à effectuer sa transaction à l’abris des contrôles des sites officiels.
Dans tous les cas ce sont des arnaques ! Ne répondez pas à ces annonces, encore moins en passant par mail plutôt que par les sites officiels !
Victor I |
Ah merci pour cet article, en le lisant je me rends compte que j’me suis fait avoir par le job porte à porte! Ne trouvant pas de travail j’ai fais ce job pendant près de deux mois en pleine hiver! C’était rude mais ça reste une bonne expérience qui te permet de parler à plein de gens toute la journée! Mon anglais n »étant pas fabuleux avant cette expérience, je dirais qu’il ne faut pas dramatiser toute les situations car il y a toujours du positif!
Marie I |
Salut Solène,
Comment souhaite-t-il que tu lui envois l’argent ? Il n’est pas toujours absolument nécessaire de craindre une arnaque, mais il faut effectivement être une chouille prudent…
Solène I |
Bonjour,
Je viens de contacter un manager d’un logement que j’ai trouvé sur Goshipages ont a parlé plusieurs fois par mail et il répond toujours gentiment à mes questions. IL m’a envoyé des photos du logement et m’a dit qu’il n’y avait plus de logement avec un grosse fenêtre. La photo qu’il m’a envoyé correspond a un logement petite fenêtre je suis quand même satisfaite. Je lui ai demandé comment réserver son logement il m’a dit que je devait lui donner 100.000₩ pour réserver (il s’agit d’une one room), j’ai tellement peur de me faire arnaquer sachant que le logement me plait vraiment et l’endroit aussi. Pensez-vous que je dois me méfier ?
Yak I |
Attention aux annonces trop vagues sur les réseaux sociaux qui vous promettent de rejoindre une équipe dynamique et des revenus importants rapidement tout en restant chez vous. Ce genre d’annonces finissent par vous inviter à prendre contacte par message privé pour plus de détails…
Il s’agit en général de vente de réseau pyramidale, vous êtes rémunéré sur le nombre de nouveaux pigeons que vous recrutez. Bien que ces escroqueries touchent plusieurs domaines elles se concentrent surtout dans le domaine des cosmétiques on peut citer par exemple Mary Kay le plus gros du secteur en Amérique du nord qui a des millions de victimes à son actif. Be aware.
{{likesData.comment_1339847.likesCount}}