Localisation
Chamonix, France
Profession
pvtistes

Bonjour, peux-tu te présenter ?

Bonjour. Mon nom est Claire et j’ai 28 ans. Mes parents sont de Lorraine, mais je suis née en Australie (Melbourne) et j’ai passé mon enfance dans le Nord de la France, mon adolescence en Lorraine et en Provence. Et j’ai ensuite habité à Nice et Paris.
Avec mes parents, on a toujours beaucoup voyagé et fait énormément de randonnées. Et on a pas mal déménagé pendant mon enfance/adolescence. Donc je pense que le voyage, la découverte, l’envie de partir à l’aventure, ça fait partie de moi.
Après mon baccalauréat, j’ai fait des études de Cinéma. Je voulais devenir réalisatrice, mais à la fin de l’école, j’avais alors vingt ans et l’idée de me lancer sur le marché du travail me semblait impossible. Et puis, j’avais envie de continuer à étudier. Je me suis donc engagée dans des études d’Arts puis de Graphic Design qui m’ont amenée jusqu’à ma dernière année de master en 2015.
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Comment est née cette envie de parcourir le monde ?

À cette époque, je ne me sentais pas très bien dans ma peau, j’étais inquiète pour la suite, j’avais des relations un peu tendues avec mes parents, j’étais très angoissée et je vivais dans un espèce de mal-être permanent. Du coup, j’avais envie de m’enfuir, d’aller voir ailleurs, d’échapper à mes problèmes.
Le voyage est donc apparu comme une obligation. Je voulais partir, seule, pour essayer de changer, de me prouver que je pouvais me débrouiller dans un pays étranger, de trouver un sens à ma vie et grandir. Oui, c’est très cliché et naïf mais je me sentais à l’époque tellement bloquée dans ma vie que le voyage me semblait la seule option possible.
Étant passionnée d’animation, de films, de mangas et de culture japonaise depuis que j’ai découvert ça vers mes 13 ans, c’est donc naturellement que j’ai choisi le Japon comme destination. Les samouraïs, les films du studio Ghibli, le shintoïsme, les kimonos, la cérémonie du thé, les Yokais, etc. Je voulais découvrir tout ça dans la réalité. En plus, c’était loin de la France, avec une culture et une langue très différente, c’était parfait.
J’ai donc organisé mon voyage pendant ma dernière année de master et j’ai pris 3 mois de cours pour apprendre la langue. J’ai également décidé de mettre en place un blog pour documenter mon voyage et mes photos (j’aime beaucoup la photographie). Une fois le diplôme reçu, début Novembre 2015, (j’avais alors 25 ans) je me suis envolée pour Tokyo avec un PVT de 1 an en poche.
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Comment ça s’est passé pour toi au Japon ?

Le Japon fut une expérience très intéressante mais assez différente de ce à quoi je m’attendais.
Au final, j’y suis restée 6 mois. J’ai beaucoup bougé, j’ai fait 3 wwoofings et travaillé pendant 2 mois dans une aciérie.
Mon premier wwoofing fut dans une petite auberge à Yufuin sur l’île de Kyûshû. C’est un petit village dans un coin volcanique qui vit du tourisme des onsens (bains thermaux japonais). L’auberge était tenue par un couple très sympathique et leurs trois enfants. Le matin, je faisais le ménage et j’aidais dans la cuisine et au service en soirée. On était deux wwoofers (une vietnamienne et moi) et c’était très bien.
C’était ma première expérience de wwoofing et je suis très contente d’avoir trouvé cet endroit.
J’avais prévu de rester 2 semaines, j’y suis restée 1 mois. Mon second wwoofing fut sur l’île d’Okinawa. J’ai passé deux semaines dans une toute petite ferme laitière au nord de l’île principale. Le travail consistait à nettoyer les étables et nourrir les animaux (la vingtaine de vaches et les quelques veaux, chèvres, lapins, cochons, poules). Sur le coup, j’ai moyennement apprécié parce que l’hébergement était vraiment très très basique, les hôtes ne parlant pas beaucoup anglais, on n’a pas beaucoup échangé, la nourriture était moyenne et on travaillait presque la journée entière. Et le travail était difficile. La meilleure partie du wwoofing, c’était les autres wwoofers, le lieu situé au milieu de la jungle et la bande de petits chatons tout mignons qui nous suivaient partout.
Mais avec le recul, maintenant, je me rends compte à quel point c’était une très belle expérience, malgré mes quelques déceptions.
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Tu as également travaillé en étant rémunérée ?

J’ai travaillé deux mois à TYK, une usine dédiée à la création de réfractaires et des céramiques techniques. Pour ce job, j’ai été « pistonnée », ahahah. Mon père travaillant à Arcelor Mittal (grand groupe sidérurgique), il a des contacts avec des usines au Japon.
Avant que je quitte la France, il m’a proposé son aide pour trouver un job au Japon. Mais comme cela ne m’intéressait pas du tout de travailler dans une aciérie, (j’ai fait des études d’Arts et de Design), j’ai refusé. Mais il a tellement insisté que j’ai fini par rendre les armes. Mon père a donc contacté les gens qu’il connaissait au Japon, en leur demandant s’il était possible de me trouver un travail. Comme les Japonais ne savent pas dire non (ahahah), ils ont accepté.
J’ai donc débarqué à Tajimi, à 1h de route de Nagoya sur l’île de Honshû (l’île principale) début Février 2016. Au final mon travail c’était plus un stage qu’un vrai travail.
Je faisais partie de l’équipe Recherche et Développement et je passais d’équipe en équipe. Les membres des équipes (ne parlant presque pas anglais) essayaient de me montrer ce qu’ils faisaient et j’essayais de les aider du mieux possible. Je ne me souviens plus de combien j’étais payée (en plus c’était en yens) mais ce n’était vraiment pas élevé.
Le travail en lui-même n’avait rien de très passionnant. Et je me suis vraiment sentie seule le premier mois. Comme les gens de l’équipe ne parlaient pas beaucoup anglais et (les japonais en général) sont assez timides ou froids, la communication était difficile et je me sentais vraiment isolée.
Mais au bout d’un mois, les échanges se sont améliorés et j’ai passé un très bon mois de Mars. Peu importe le boulot, c’était l’expérience qui comptait au final. Et puis j’ai sympathisé avec plusieurs membres de l’équipe, des gens incroyablement gentils, souriants et toujours prêts à me montrer les environs.
J’ai également sympathisé avec une jeune femme russe (la seule autre étrangère dans l’usine avec moi) mariée à un Japonais et travaillant dans la section Échanges Internationaux.
Du coup, bien sûr je me sentais mieux. pvt-japon-claire - Japon-tradition
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A quoi ressemblait une journée type à TYK ?

Tous les matins, je quitte le dortoir vers 7h45 après avoir pris mon petit-déjeuner dans la refectoire du dortoir pour arriver vers 7h55 au centre R&D. Les journées de travail commencent à 8h. Je me change dans le vestiaire réservé aux femmes et enfile mon uniforme de travail. À 8h05, c’est l’échauffement matinal. Tout le monde se regroupe en ligne devant le bâtiment principal. Une cloche sonne le début de la séance et une musique démarre, rythmée par la voix d’un homme énonçant les exercices. Pendant une dizaine de minutes, nous enchaînons plusieurs exercices sensés nous étirer et renforcer l’esprit d’équipe et la cohésion. Suite à ça, le groupe se regroupe toujours en ligne et on énonce en coeur les principes de travail à TYK, suivi d’un petit discours. Ensuite chaque équipe se regroupe pour un second discours par le chef d’équipe et la journée de travail commence. Ma journée consiste à aider à tour de rôle les équipes du Centre de Recherche et développement. Je ne fais principalement que du travail manuel très simple (faire des mesures, préparer des échantillons, assembler des petits capteurs en céramiques, etc). À midi, c’est repas dans le réfectoire. Des bentô sont préparés par la cantine. Mélange de salades, concombres japonais, légumes, omelettes ou pommes de terre sucrées, un peu de viande ou poisson et parfois un fruit. Chacun prend son bentô avec un bol de riz et un verre de thé et mange en regardant les news à la télévision ou en discutant entre collègues. Contrairement aux cantines françaises l’ambiance est très calme. L’après-midi s’écoule de la même façon. Honnêtement rien de bien excitant pour quelqu’un comme moi qui ne connait pas grand chose au domaine de la production de l’acier. Les meilleurs jounées sont celles en compagnie de Kanji-san, Hayashi-san, Kaku-san et Kawasaki-san. Ils (deux hommes d’une quarantaine d’années, une jeune femme d’une trentaine d’années et une dame d’une quarantaine d’années) sont très sympathiques et très heureux de pouvoir échanger avec moi. Ils me décrivent en détails leur travail, nous discutons des différences français-japonais, ils m’emmènent en balade dans la région et nous rigolons pas mal. Le reste du temps, les journées sont quand mêmes assez longues. À 17h, c’est la fin de la journée. Je laisse mon uniforme dans mon casier, change de chaussures et rentre tranquillement à pied jusqu’au dortoir. En fin d’après-midi avec le soleil qui se couche et les reflets roses sur les nuages, le trajet du retour est un petit moment de calme absolu.
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Comment as-tu trouvé cette expérience dans le monde du travail japonais ?

Niveau conditions de travail, c’est sûr que travailler dans une usine japonaise c’était différent. notamment avec l’étirement matinal suivi du discours du chef d’équipe.
Tout le monde est très impliqué dans son travail, mais ça ne les empêche pas de plaisanter.
Ce qui était remarquable, c’était le fait que très peu des métiers étaient automatisés. Une grande majorité des employés passaient leur journée à effectuer les mêmes gestes. En France, je pense que 50% des tâches effectuées par des salariés à TYK, auraient été automatisées.
Je vivais à 10 minutes de l’usine, dans un dortoir réservé aux « jeunes employés » de l’usine (pas plus de 30 ans). J’avais une chambre avec salle de bain, le petit déjeuner et le diner (traditionnels japonais) compris. C’était sympathique mais encore une fois j’ai assez peu échangé. La plupart des résidents (surtout des jeunes hommes) venaient au réfectoire et avalaient leur repas sans vraiment parler et en regardant la télé. Certains étaient plus bavards mais assez peu semblaient vouloir engager une conversation avec moi (probablement par timidité et à cause du fait qu’ils ne parlent que très peu anglais).
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Et après TYK ?

Après mon expérience à TYK, je suis allée passer 10 jours dans une petite maison dans la région du Mont Fuji pour un troisième wwoofing. La famille, un jeune couple avec 3 filles en bas âge, essaie de vivre en autarcie. Donc quasi pas d’électricité, pas de produit chimique, une agriculture bio et récolte d’aliments dans les forêts alentours (pousses de bambous, fougères comestibles, etc) et bien sûr pas d’Internet.
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C’était extraordinaire. 10 jours, coupée de tout, au milieu des montagnes magnifiques et vivant dans une maison à l’architecture traditionnelle.
Deux autres français sont arrivés en même temps que moi et on s’est beaucoup amusés. Surtout, ça m’a fait du bien de parler français, après un bon bout de temps sans croiser aucun français !
Notre travail consistait à aider dans les champs, s’occuper des récoltes, aider à la cuisson des repas (très simples mais bons. Principalement du riz avec des pousses de bambous (c’était la saison) et s’occuper de divers petits boulots autour de la maison.
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Ce fut une expérience vraiment relaxante et pleine de découvertes (nous avons fait des billes en verre, tisser des sortes d’écharpes avec une petite machine à tisser traditionnelle, appris à faire du miso et des udons, visiter un voisin faisant des petites boîtes à musiques, explorer un vieil hôtel abandonné du jour au lendemain un peu plus haut dans la vallée (pour cause de dettes, apparemment les gens sont partis du jour au lendemain en laissant tout en plan. C’était très étrange. Des magazines, bols, souvenirs étaient encore présents sur les tables ou dans les chambres… ça faisait un peu ambiance apocalyptique.). Et puis j’ai enfin vu le Mont Fuji, magnifique et tellement imposant. Bref, une très belle expérience.
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Et pour le côté voyage et découverte du pays ?

Entre mes wwoofings et job, j’ai voyagé à travers le pays. Je suis partie de Tokyo pour aller jusqu’à Okinawa. En gros, j’ai fait « toute » la partie Sud du Japon.
Je voyageais principalement en train et bus. Le Japon est incroyable niveau réseau de transport. Il est presque possible d’aller partout ! Une fois qu’on a compris comment décrypter les panneaux d’informations et les kanjis, aucun problème pour se déplacer.
Concernant le fait que j’étais une femme voyageant seule, je n’ai eu aucun problème. Je ne me suis jamais sentie en danger. Le Japon est vraiment relax. Bien sûr, il ne faut pas tenter le diable, mais en règle générale, il n’y a rien à craindre.
Je n’ai pas rencontré grand monde sur la route. Quelques personnes dans les auberges de jeunesse. Mais hélas rien de bien extraordinaire. C’était peut-être de ma faute, n’allant pas assez vers les autres. Mais avec le recul, je me rends compte que j’ai quand même fait de très belles rencontres, notamment lors des wwoofings.
Et j’ai appris à me débrouiller toute seule dans un pays différent. C’était la première fois que je partais complètement seule dans un pays étranger. En 2010, je suis partie seule pendant un mois au Brésil mais je connaissais des brésiliens donc, au final, je n’étais pas vraiment seule.
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Quel bilan fais-tu de ton PVT au Japon ?

Concernant les coups de coeur : Kyoto est magnifique mais remplie de touristes, les régions de Shirakawa-gô et Gokayama (avec leur magnifiques Gasshô-zukuri (maisons traditionnelles), les îles Kerama (petites îles à 1h de Naha (Okinawa)), Yakushima (l’île qui a inspiré Hayao Miyazaki pour Princesse Mononoké), Yufuin (là où j’ai fait mon premier wwoofing sur Kyûshû), Miyajima et le sanctuaire Itsukushima (à proximité d’Hiroshima) et Minami un petit village de pécheurs sur l’île de Shikoku.
Des recommandations : Faites le plus d’expériences et de wwoofings possible. Dans les points négatifs, la barrière de la langue fut assez difficile à surmonter. Avant de partir, j’ai fait 3 mois de cours avec un professeur particulier japonais. Je pensais que cela aller suffire pour me débrouiller lors de conversations basiques. Je connaissais également les Hiragana et Katakana, les deux syllabaires japonais et quelques Kanjis (les caractères issus de l’écriture chinoise). Donc je savais lire et écrire, de façon très basique. Mais en arrivant sur place, je me suis tout de suite rendue compte que cela allait être beaucoup plus compliqué que ça. Les kanjis composent la majorité de l’écriture, donc impossible de lire les panneaux d’affichages, informations, livres si on ne connaît pas les kanjis. Et les Japonais parlent de façon différente en fonction de la personne à laquelle ils s’adressent. Ce qui veut dire qu’ils utilisent, par exemple, pour un verbe, plusieurs terminaisons en fonction de leur interlocuteur. Une version neutre, une version familière, une version pour l’infinitif, une version pour l’impératif… Bref, c’est beaucoup plus compliqué que ce que je pensais. Surtout que mon professeur ne m’avait appris que la version neutre. Du coup, je parlais de façon neutre aux gens et ils me répondaient en employant une forme plus familière, que de fait, je ne comprenais pas. Également, comme je l’ai déjà évoquée au-dessus, je me suis sentie très seule par moment. Et j’ai été déçue du Japon actuel (qui n’était pas forcément celui fantasmé auquel je m’attendais). Déjà niveau architecture, ce n’est pas très beau. Il reste quelques maisons, temples ou sanctuaires avec une architecture traditionnelle mais la grande majorité des bâtiments sont des blocs de béton sans aucun charme. La grande majorité des habitations traditionnelles (fragiles, en bois et papier) ont été détruites lors d’incendies, tremblements de terre ou simplement à cause du fait qu’elles demandent de l’entretien. J’aime beaucoup l’architecture, et encore plus l’architecture traditionnelle japonaise que je trouve très intéressante et très esthétique et me balader dans les villes faites de gratte-ciels ou blocs de béton sans âme ça me faisait mal. D’autant plus lorsque je tombais nez à nez avec une ancienne demeure conservée, coincée au milieu de deux gratte-ciels. Deuxième déception, le Japon n’est pas du tout le pays des randonnées. Marcher, c’est presque inconcevable pour la grande majorité des Japonais (des locaux m’ont demandé plusieurs fois ce que je faisais alors que je me baladais le long des petites routes !). Il n’existe que très peu de sentiers de randonnée et partir en balade de plusieurs jours, n’y pensez même pas. Bien sûr comme dit l’adage : quand on veut on peut. Mais cela reste très éloigné de la France et ses tonnes de chemins de randonnées un peu partout. Et puis j’ai eu l’impression que la culture et les traditions ancestrales ont complètement disparues et ce qu’il reste aujourd’hui (festivals, démonstrations dans les temples, etc…) n’a qu’une vocation touristique. Comme s’il ne restait que la forme et que le fond (la signification ancestrale) avait été perdu. À l’heure où j’écris ces lignes (environ un an plus tard), je pense que c’est en grande partie vrai. Mais je pense aussi que je ne suis pas restée assez longtemps au Japon pour commencer à accéder et comprendre la signification des traditions, pour découvrir et comprendre la mythologie du Japon (qui n’est pas vraiment montré au premier abord. Il faut fouiller en profondeur). C’est un peu flou ce que j’essaie de dire, mais c’est ce que je ressens. pvt-japon-claire Cela va peut-être paraître un peu dur ce que je vais dire mais j’ai eu l’impression que le Japon d’aujourd’hui était un pays sans âme, avec une jeune génération perdue. Pour moi, le Japon qui m’intéressait (celui des Samouraïs, des maisons traditionnelles, des geishas, des yokais, etc) a été en grande partie détruit par la Seconde Guerre Mondiale et l’occupation des Américains.
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Tu as mis fin à ton PVT au Japon mais ça t’a donné envie d’aller ailleurs

Du coup après 6 mois, je n’arrivais plus à apprécier le pays (j’étais coincée dans ma solitude et mes déceptions). J’ai donc décidé de « fuir » ce pays que j’aimais tant et que je commençais pourtant à détester pour aller visiter la Nouvelle-Zélande qui était le pays N°2 sur ma liste. Avec le recul, je me dis que j’aurais peut-être probablement dû persévérer et essayer de rester et comprendre le Japon. Le fait de partir ne fut ni un bon ou un mauvais choix, ce fut juste un choix. Peut-être que je n’étais pas prête, mentalement, il y a un an à découvrir le Japon. Ce que je sais, c’est que le Japon me manque pas mal. Et que je compte bien y retourner un jour, pour explorer le reste du pays et essayer de le comprendre mieux. Mais j’y retournerais en sachant parler la langue. Déjà parce je trouve la langue très belle et aussi parce que cela simplifie grandement la communication (d’autant plus dans un pays comme le Japon où la conversation est de base difficile).

Vous retrouverez les aventures de Claire en Nouvelle-Zélande dans un prochain récit 😉

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(12) Commentaires

venkman I |

Cet article est aussi déroutant que la déception d´un Japonais qui penserait trouver en France des Gavroche, Marius et autre Marie-Antoinette!

Fabien I |

Pour la randonnée, direction le Tohoku 😀 Sinon, moins loin de Tokyo, Gunma est une préfecture où on peut se perdre sur les petits sentiers de montagne pendant plusieurs jours parmi les sangliers et les ours.

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Claire I |

Bonjour Fabien. Merci de tes conseils ! je garde ça en tête pour mon prochain voyage 🙂

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Fabien I |

Je t’en prie 🙂 Au fait, je suis en pleine rédaction d’une étude sur le PVT Japon pour mon BTS Tourisme, est-ce que tu m’autoriserais à te citer rapidement dans la partie « témoignages » ? Cette étude ne sera pas publiée et je peux changer le prénom si tu le souhaites.

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Jam I |

J’ai fait un pvt aussi l’an dernier au Japon. C’est vrai que la jeunesse s’occidentalise et que la société est différente de ce qu’on imagine. Après t’as quand même beaucoup d’endroits qui sont restés traditionnels. Perso j’avais appris le japonais bien avant de partir et je connaissais déjà des Japonais sur place, forcement ça aide. Donc oui… retournes y un peu plus tard, tu verras surement des aspects du Japon qui t’ont échappés cette fois ci 😉

Claire I |

Hey 2hill !
Oui je compte bien y retourner ! Et sachant parler la langue :). J’ai à peine commencer à découvrir ce pays plein de mystères ! Comment c’est passé ton pvt ? Tu as été dans quels coins ?

Jam I |

Mon expérience à été assez positive. J’étais basé à Nagoya ce qui est pratique pour parcourir car c’est en plein milieu du pays et très bien desservi. Du coup j’ai pu visiter les préfectures d’Hokkaido, Hiroshima, Okinawa, Gifu et Ishikawa. J’avais déjà visité Tokyo/Osaka par le passé donc je les ai évitées cette fois ci =)

Pierre-hugo I |

J’ai fais un court séjours au Japon,
J’ai adoré TOKYO !! mais KYOTO en revanche m’a dégouté du Japon, pour toutes les raisons que tu explique, et le manque d’authenticité, le folklore pour les touristes etc … Mais TOKYO est génial et authentique ! Tokyo est mon meilleur voyage, Kyoto le pire

Claire I |

Hey Pierre-Hugo !
J’ai pas mal aimé Kyoto, mais oui c’est rempli de touristes, c’est assez effrayant. Faut vraiment visiter la ville en dehors des périodes touristiques. Tokyo, c’est quelque chose de complètement différent. C’est gigantesque et y’a tellement de choses. Je me sentais un peu perdue, ahahah

Claire I |

Merci beaucoup Hélène pour avoir intéressée par ce que j’avais à raconter !! L’article est très bien ! 😀

Hélène I |

contente qu’il te plaise 😉

Hélène I |

Encore merci à toi pour ton témoignage, Claire et au plaisir de développer la suite, en NZ !!