Localisation
Bella Coola, BC, Canada
Profession
pvtistes
Bonjour ! Pouvez-vous nous parler un peu de vous ?
Mia
Mia 31 ans, Belge, résidant à Nancy, Master 2 en RH, je travaillais sur le stress professionnel. Mon mari, Nico 30 ans originaire de Nancy est chef de cuisine.
Nous étions posés dans nos vies, venions de monter nos boîtes et un jour je suis rentrée et je lui ai dit « Viens, on va faire le tour du monde… ».
Il a dit oui.
J’ai connu le PVT par ma sœur qui est allée en Australie et qui maintenant vit à Melbourne.
Je me suis renseignée et ayant déjà 28 ans à l’époque, je me suis dit que c’était maintenant ou jamais. On a fait des économies pendant un an, vendu nos meubles et voitures, fermé nos boîtes, on s’est mariés en Septembre 2014 et nous sommes partis en Octobre 2014 pour une lune de miel à durée indéterminée.
Pour moi, c’était mon premier voyage, excepté les vacances avec mes parents quand j’étais petite. Nico lui avait déjà vécu et travaillé en Europe auparavant.
Quand nous sommes partis, Nico avait un bon niveau d’anglais, moi un niveau scolaire mais j’ai toujours aimé l’anglais donc ça a été facile de m’y remettre, même si l’accent Aussie était assez chaud au début ! pvt-australie-mia-nico-mtoberon
pvtistes
Vous avez commencé votre périple par l’Australie :
Mia
L’Australie nous attirait tout d’abord pour financer notre tour du monde. L’expérience de ma sœur m’a confortée dans l’idée qu’on pouvait bien gagner nos vies et rapidement afin de faire des projets par la suite.
Le plan était d’arriver à Melbourne, de bosser pendant 6 mois et voyager ensuite 6 mois. Mais comme tous les plans, c’est tombé à l’eau. Difficulté de trouver un emploi dans la restauration pour moi, sans expérience dans le domaine; incendie dans notre immeuble au bout de 15 jours, un mois à loger à gauche à droite; notre propriétaire qui nous escroque, plus de la moitié de notre budget épuisé.
En se renseignant sur des groupes de pvtistes, on s’est rendu compte que la côte Est était vraiment prise d’assaut par les voyageurs et qu’on aurait moins de chance de trouver un emploi.
Après 2 mois, on prend la meilleure décision de notre vie, acheter un 4×4 et partir sur la côte Ouest.
On nous a dit que Perth était beaucoup plus abordable à tous les niveaux, logement, ville à taille humaine, plus de boulot. Les pvtistes ont tendance à tous se concentrer sur Melbourne et Sydney à leur arrivée. Si c’était à refaire, on choisirait Perth comme ville de départ.
pvtistes
Et c’est parti pour le roadtrip :
Mia
On a acheté notre 4×4 à un Irlandais installé à Melbourne, qui nous a construit un lit pliable à l’intérieur, un projet qu’il avait pour lui mais n’avait pas le temps de réaliser lui-même. D’ailleurs, on lui a revendu la voiture à notre retour, c’est assez peu commun ! On a acheté tout le nécessaire de camping et en janvier 2015, nous taillons la route et prenons vite goût au road trip et tout ce qui va avec, on dort sur des « campground » parfois gratuits, parfois payants.
On se lavait avec un bidon d’eau et prenait une vraie douche de temps en temps dans un « caravan park ».
On a très vite adoré ce mode de vie, faire nos lessives, la vaisselle, tous les gestes du quotidien mais dehors dans des endroits magnifiques.
Se faire réveiller par les rayons du soleil et le chant des oiseaux, ça n’a pas de prix, regarder par la fenêtre et voir des wallabies partout dans une forêt, c’est unique.
Niveau inconvénient, c’est quand il pleut ou qu’il vente, et que tu dois quand même te faire à manger dehors ! Sinon, sans frigo c’est dur de pouvoir diversifier son alimentation alors on mangeait souvent de la semoule (économique en eau !).
On est partis en direction de la Great Ocean Road, c’est là qu’on a su qu’on avait pris la bonne décision de partir. On a « spoté » une maman Koala et son bébé sur le dos au bord de la route, mémorable.
On est passé par les Grampians, on a traversé le Nullarbor. On a adoré le sud de Perth, et notamment la petite ville de Busselton, où on a roulé pour la première fois sur la plage et pris le petit déjeuner face à l’océan Indien.
A Leschenault National Park, au sud de Perth, on est d’ailleurs restés coincés dans le sable avec notre 4×4, on essayait de dégager le sable avec nos tongs et la cuillère en bois pendant 30 minutes sous 40° jusqu’à ce que Bruce, un Australien retraité nous vienne en aide…
Le gars voyageait avec sa femme depuis 9 mois depuis Melbourne (alors que nous avons fait ça en 2 semaines !!), il était mythique, ça reste une super rencontre et nous avons appris notre leçon : DÉGONFLER LES PNEUS AVANT D’ALLER DANS LE SABLE !
Une fois, on a du s’enfermer dans le 4×4 pour manger nos sandwiches car des Kookaburras (NDLR : des oiseaux) ont essayé de nous les voler. Quand tu sais qu’ils peuvent confondre tes lèvres avec un bout de viande, tu ne fais pas le malin !
On vit et voit des choses magnifiques, mais après quelques semaines, le besoin financier se fait ressentir. pvt-australie-mia-nico-busselton
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C’est la partie T du PVT qui commence :
Mia
On monte sur Perth, après une semaine de galères, je trouve un deal avec une auberge de jeunesse, quelques heures de ménage contre logement. Pendant 6 semaines on vit à la plage, je deviens night manager de l’auberge, je chope un job dans une brasserie et Nico un poste de chef dans un resto.
Je gagnais 20 $/h pour chacun des jobs, et Nico 25 $/h, ce qui était plutôt correct.
En avril 2015, nos meilleurs amis viennent nous rendre visite pour 3 semaines et on fait un road trip de Perth à Broome en passant par Pinnacles, Kalbari, Karijini, Shark Bay, Exmouth, tout ça dans la queue d’un cyclone et les mouches qui vont avec !
Après leur départ on cherche un job, 3 semaines plus tard on trouve un plan à Port Hedland, ville minière, loin du rêve Australien.
C’est en envoyant un mail par hasard pour un poste de chef pour Nico, qu’une agence qui s’occupe des emplois dans le WA nous a contactés, 2 jours après on commençait à travailler.
Nico trouve un poste en tant que chef dans un hôtel 4 étoiles et demi (à l’Australienne) et moi en tant que Barista / Front of house à l’aéroport de Port Hedland.
On avait un deal à 100 $ par semaine pour logement et repas compris. Je gagnais 25 $ de l’heure et Nico 30 $. On bossait entre 45 et 70 heures par semaine. Dans une ville où il n’y a rien à faire, on ne dépense pas ses sous !
En trois mois et demi, on économise assez pour repartir en road trip et prévoir la suite… la Nouvelle-Zélande.
De Port Hedland, on refait un dernier road trip pour redescendre à Melbourne et boucler la boucle.
Nos nouvelles économies, nous ont permis de nous faire plaisir : baptême de plongée sur la Great Barrier Reaf à Cairns, observation des baleines à Hervey Bay, snorkeling aux Whitsundays Islands. Sans ces jobs, on n’aurait jamais pu se le permettre. pvt-australie-mia-nico-greatoceanroad
pvtistes
Que pensez-vous de votre aventure australienne ?
Mia
Nous avons parcouru 30 000 km autour de l’Australie, beaucoup de galères, mais on en ressort grandis. On a appris à vivre autrement, on s’est rendu compte qu’on avait besoin de pas grand-chose pour vivre bien.
On a adoré le côté aventure, moi qui étais une vraie trouillarde avant ce voyage, j’ai beaucoup « évolué ». Avant, je n’allais jamais dans l’eau, maintenant je fais de la plongée. Avant j’hurlais quand je voyais une araignée, maintenant, je prends sur moi. Avant, marcher 10 min pour aller en ville, c’était la fin du monde, maintenant je fais des randos de 20 km sans problème et avec le sourire !
Nico, lui était beaucoup dans le contrôle des choses avant de partir, maintenant il est plus posé et aborde la vie différemment, ce voyage nous a clairement changés, et aussi renforcé notre couple, car dans l’adversité, quand tu peux compter sur l’autre, cela facilite grandement les choses.
pvtistes
Après l’Australie, vous avez voulu continuer à profiter du PVT :
Mia
Après l’Australie on se fait un petit « break » d’un mois au Cambodge et des vacances en famille en Thaïlande avant de partir pour Auckland et entamer notre second PVT.
L’idée était de rester 6 mois en NZ, mon grand âge avançant, nous avions fait nos plans pour un PVT au Japon et au Brésil, jusqu’au jour où je suis allée vérifier les conditions d’entrée au Japon sur le site et me suis rendue compte que la Belgique n’avait pas du tout les mêmes accords que la France en matière de PVT.
Désenchantement total, remise en question, tout tombe à l’eau. Le but était de faire le plus de PVT possibles pour financer le reste de notre voyage dans les pays où on ne pourrait pas bosser.
pvtistes
Heureusement pour toi, ça restait possible en Nouvelle Zélande :
Mia
Oui, on se remotive et on se dit qu’on allait profiter à fond de ce PVT.
Novembre 2015, arrivés à Auckland, nous trouvons un plan boulot, et prenons un vol pour Christchurch afin de nous rendre dans la petite ville de Twizel dans l’île du Sud, proche de Lake Pukaki et du Mt Cook.
Arrivés là-bas, le logement n’est pas top, et il n’y avait pas de travail pour moi avant au moins 3 semaines, Nico ne se sentait pas bien physiquement et moralement là-bas, alors on décide de suivre notre instinct et de partir.
On retourne à Christchurch, où nous vivons chez un Kiwi, et nous mettons en quête d’un van. Nous voulons finalement profiter de l’été, et voyager avant de travailler. Ne trouvant rien de convenable, dans les vans déjà aménagés, (il faut savoir qu’en décembre c’est déjà tard pour trouver quelque chose de correct), nous décidons d’en acheter un nu et de l’aménager nous même !
On avait un budget de 6 000 $ en tout, que l’on a respecté. Pour l’aménagement, on n’a pas lésiné sur la qualité car on pensait aussi à la revente ! On a fait les plans au centimètre près, on n’avait jamais fait ça avant, mais Nico se débrouille plutôt bien avec ses 10 doigts donc ça a rendu quelque chose de pas mal. Moi, j’étais surtout le petit commis (comme en cuisine !) et je me suis occupée de l’embellissement ! pvt-nouvellezelande-mia-nico-highlandermontsunday
pvtistes
Et c’est parti pour un nouveau roadtrip et du HelpX :
Mia
2 semaines plus tard nous voilà partis sur les routes de NZ, on adore, on est heureux comme tout, on se sent libre, et nous découvrons les paysages de dingue de l’île du Sud !
On s’arrête après un mois pour faire notre première expérience en HelpX, chez Jenny à Murchison, au Sud de Nelson/Est de Westport (île du Sud), elle avait un petit lodge et quelques animaux. On est restés une semaine à lui cuisiner des bons petits plats et l’aider dans son lodge et son autre maison à retaper.
On a tellement adoré, l’expérience, qu’on en a fait 4 en tout.
Le second HelpX, on l’a fait dans l’île du Nord, au-dessus de Wellington, chez Bev & Stu, ils avaient un « lifestyle block », avec plein d’animaux de ferme mais aussi domestiques ! On s’occupait des animaux et du jardin !
(NDLR : « lifestyle block » est une expression utilisée en NZ pour une propriété semi-rurale comprenant une maison et un terrain permettant d’avoir une ferme de petite taille)
Le troisième, chez Jane, journaliste équestre et Bryan, qui tient une célèbre boucherie près de Cheviot, entre Kaikoura et Christchurch. Ils avaient aussi des animaux de ferme et domestiques dont on s’occupait. On a jardiné, désherbé, et on préparait les repas. On mangeait de la viande d’une qualité de dingue, un régal quand tu manges des pâtes tous les jours en road-trip !
Le dernier dans l’île du Sud toujours, à 40 min de Christchurch. Mark et Maria, pilotes d’avion qui avaient un « lifestyle block », des vaches, mais aussi des cerfs et des biches ! Maria avait un petit agneau qui avait perdu sa maman et qu’on nourrissait au biberon, c’était trop cute ! On s’occupait principalement des animaux et de désherber leur immense terrain, tout en s’essayant à la cuisine gluten free, car Maria était cœliaque!
pvtistes
Vous avez pu explorer une bonne partie de la Nouvelle-Zélande, avez-vous eu des coups de cœur ?
Mia
En tout, on a voyagé pendant 3 mois dans l’île du Sud et 1 mois et demi dans l’île du Nord.
Etant des fans de Tolkien, nous avons essayé de nous rendre dans la plupart des lieux de tournage de LOTR, et nous n’avons pas été déçus. Nos coups de cœur dans l’île du sud, Milford Sound, on a fait une croisière dans les Fjords, magique.
Mt Sunday, (là où ils ont tourné Edoras) peu fréquenté car il faut rouler une trentaine de kilomètres sur de la « Gravel road », je pense que c’est notre endroit préféré de NZ.
Mt Cook et le Lake Pukaki. Abel tasman, où on a fait du Kayak, absolument spectaculaire !
Poolburn Dam, ils ont tourné les scènes du village des Rohirrims, il n’y avait pas une âme, car il faut faire 20 km de « gravel road » !
L’île du Nord, on a moins aimé que l’île du Sud, car plus de touristes et, globalement, on a eu de la pluie tout le temps. On a quand même fait le Tongariro Crossing, 42 km avec nos sacs de tramping, c’était assez fou en terme d’endurance et de paysage.
On a adoré Te Paki dunes et Cape Reinga, dans le « Far far North », et Port Jackson dans la péninsule du Coromandel. On a adoré la côte Est, Cape Alliser, Castle Point, beaucoup plus sauvage que la côte Ouest de l’ile du Nord.
On a rencontré un gars qui nous a marqués dans le Coromandel. Stuart, qui vit là avec 65 cochons sauvages (j’ai oublié de préciser que Nico aime les cochons par-dessus tout !), on est resté à discuter pendant 1 h 30 avec cet homme qui vit simplement avec ses « mates » comme il les appelle, il ne les mange pas ! Il était très touchant et avait une approche de la vie incroyable. On n’est pas près de l’oublier.
Notre van étant vraiment confortable, la vie de nomade était plus facile qu’en 4×4, même s’il pleuvait, on pouvait cuisiner, sans que ça ne devienne une galère. Le seul problème, pour nous en NZ, c’était les sandflies (aka mini vampires !) pvt-nouvellezelande-mia-nico-isthmuspeak
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Vous avez également travaillé durant votre PVT :
Mia
En mai 2016, il était temps pour nous de bosser. On était toujours dans l’île du Nord, en HelpX et on se dit que quitte à passer l’hiver en NZ autant le passer dans notre île préférée.
Donc on reprend le ferry pour l’île du Sud et par hasard, sur Facebook, on tombe sur une offre d’emploi dans un super restaurant situé à St Arnaud, Nelson Lakes NP.
Angelina et Sebastian, couple Kiwi-Polonais, viennent d’ouvrir leur business, font tout « maison » et recherchent un chef et un « front of house » !
On bossait de 8 h 30 à 17 h 30 sur le papier, mais on adorait tellement cet endroit qu’on restait souvent sur notre temps libre pour faire du pain, des bonbons, des gâteaux ! C’était pas l’Eldorado comme en Australie, on avait 17 $/h chacun, mais ce qu’on y a gagné, humainement et professionnellement, ça n’a pas de prix.
Moi je faisais les cafés et le service, Nico était Sous-Chef. Très vite, j’avais en charge la salle, la caisse et les autres employés, on ouvrait le restaurant tous seuls 2 fois par semaine pour que les patrons puissent se reposer. C’était comme notre resto, c’était super !
On y a passé 5 mois géniaux, on vivait dans une caravane derrière le resto « à la roots », c’était énorme !
Les patrons sont devenus des amis et ça nous a déchiré le cœur de quitter cet endroit magique.
En octobre 2016, on quitte St Arnaud pour faire un dernier road trip de 3 semaines. On a refait notre itinéraire de l’été mais dans l’autre sens, en descendant la côte ouest et remontant par la côte Est, ce qui nous a permis de découvrir et redécouvrir des endroits qu’on avait survolé pour cause de pluie par exemple, mais également, des paysages avec leur manteau d’hiver, car par chance il avait neigé sur les montagnes la veille de notre départ.
On a pu découvrir Wanaka sous le soleil, des paysages à couper le souffle, en gravissant le Mont Ismuth, 5 h de montée, 3 h de descente, un million de sensations et que du bonheur ! pvt-nouvellezelande-mia-nico-portjackson
pvtistes
Quel bilan faites-vous de vos deux PVT ?
Mia
  • Financièrement:Grâce à l’Australie, on est revenus avec plus d’argent qu’au départ, en ayant voyagé pendant 2 ans, et sans trop se priver non plus. Ce qui nous permet d’aborder la suite de nos voyages sereinement.
  • Humainement:Ce voyage nous a changés et nous change encore. On aborde plus du tout la vie de la même façon, on relativise beaucoup plus les choses et on essaye de profiter de chaque instant. On a fait de belles rencontres et de moins belles, mais on ne retient que le positif à chaque fois, et on apprend de nos erreurs. Maintenant, on se dit que les choses arrivent pour une raison.
  • Professionnellement:On a travaillé environ 10 mois sur 25 mois de voyage. Ce qui permet d’éviter le gros blanc sur le CV, pour Nico ce sont de nouvelles expériences dans de bons établissements et dans un milieu anglophone. Pour moi, pour qui ce n’est pas le métier, c’est un plus car je me suis rendue compte que le milieu du tourisme et de la restauration était un des meilleurs moyens de travailler tout en voyageant !
    Ce voyage nous a aussi pas mal orientés sur nos projets à long terme, c’est surtout la Nouvelle-Zélande qui a été une révélation. Nous voudrions ouvrir une petite ferme auberge dans les montagnes, cuisiner les produits de notre terre, travailler avec les locaux, revenir à des choses simples.
  • La vie en van, les roadtrips…Cela nous a confortés dans l’idée, qu’il en faut peu pour être heureux ! On a jamais aussi bien dormi que dans notre 4×4 ou notre van, d’ailleurs !
    Mais aussi… maintenant on ne tient plus en place, on a sans cesse envie de bouger au bout de 3 jours dans le même endroit, il va donc falloir nous canaliser par la suite.
  • Avez-vous trouvé certaines choses plus ou moins évidentes selon le pays ?En Australie, on a suivi le soleil toute l’année donc on a vécu la plupart du temps dehors, ce qui facilite tout ! En Nouvelle-Zélande, vu qu’il pleut beaucoup, il vaut mieux être équipé !
    Globalement, on a rencontré les mêmes difficultés dans les deux pays, mais notre expérience en Australie nous a permis de ne pas faire les mêmes erreurs en NZ. En Australie, les distances sont énormes donc il faut toujours avoir de l’eau et de l’essence en rab, en cas de pépin, sinon ça peut vite devenir un problème.
    En NZ, on trouve plus facilement de l’eau et du fuel, donc on peut être plus tête en l’air !
  • Le fait de passer par d’autres pays entre l’OZ et la NZ vous a-t-il évité de trop comparer les deux ?
    Non, pas forcément. Au début on comparait beaucoup les deux pays, surtout au niveau du climat, moi qui suis très sensible à la météo ! L’Australie me manquait vraiment pour ça.
    Mais ensuite ça a changé car pour nous, la NZ c’est la révélation.
    Une vie simple, être proche de la nature, passer d’un paysage de montagnes à des plages désertes en quelques heures, c’est le paradis sur terre !
    Si ce n’était pas aussi loin de nos proches, nous irions certainement vivre là-bas.
    Ces deux pays sont tellement différents qu’il serait difficile de les comparer, à notre sens.
pvtistes
Après l’Australie et la Nouvelle Zélande, l’aventure PVT continue :
Mia
Nous sommes partis en vacances en famille à Bali et sommes rentrés pour 2 mois en France et Belgique pour voir nos proches après deux ans d’absence. Ça nous a fait un bien fou ! Razzia sur le fromage, et départ pour le Canada en Février 2017.
Moi en PVT, Nico en touriste car il n’a pas été tiré au sort en 2016 et on croise toujours les doigts pour 2017.
Les projets sont de faire un gros road trip USA / Canada, et à l’issue de cela, travailler au Canada si Nico obtient son PVT.
Ensuite, direction Amérique du Sud pour de nouvelles aventures !
pvtistes
Sans forcément parler d’enchaîner plusieurs PVT, en quoi conseillez-vous à tous les Belges (et les autres !!) de tenter l’expérience ?
Mia
On a rencontré énormément de Français en PVT mais très peu de Belges, je peux les compter sur les doigts d’une main. Alors les p’tits belges, allez nous représenter là-bas, en plus ils ont des bières pas trop mal !!
Blague à part, voyager c’est sortir de sa zone de confort, chose que je n’avais jamais faite auparavant, moi qui avais peur de tout. Tous les deux, nous n’avons jamais regretté nos choix même si on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve et si on va pouvoir poursuivre nos voyages, on est déjà heureux d’être allés jusque-là !
Partir en PVT est un plus car même si financièrement tu as mal géré au début de ton voyage, tu as toujours la possibilité de pouvoir travailler et de te refaire, à condition de s’en donner la peine et de ne pas abandonner sous prétexte qu’on ne parle pas anglais ou qu’on n’a pas d’expérience. Il y a toujours moyen de s’en sortir, rien n’est impossible.
On n’a pas dit que voyager, c’était facile, mais rien ne l’est dans la vie, tout est une question de choix. Récemment j’ai lu une phrase que j’ai beaucoup aimé : « ça fait du bien d’être perdu dans la bonne direction », pour nous le voyage c’est un peu ça !
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(3) Commentaires

Claire I |

Bonjour
Un immense merci pour ce récit. Nous avons beaucoup de point commun avec Mia et je souhaite aussi partir en Australie fin 2017 ; serait-il possible d’être mis en contact ?
Merci beaucoup !

Hélène I |

Elle va venir lire les commentaires dès qu’ils seront connectés, là ils sont en roadtrip US. 😉

Hélène I |

Merci encore à vous deux d’avoir pris le temps de répondre à mes questions et de partager votre expérience.
Vive les belges !! 🙂