Cette importance se retrouve aussi dans les arts, où chaque saison porte un symbolisme fort. Même la cuisine reflète cette sensibilité, notamment la shōjin ryōri, une tradition végétalienne bouddhiste centrée sur les produits de saison et l’absence de gaspillage.
L’impact du dérèglement climatique sur la météo et la biodiversité au Japon
Tout ce qui a été présenté précédemment est la norme en termes de climat sur l’archipel, mais cela est néanmoins en train de changer. Le Japon fait partie des pays qui génèrent le plus de déchets plastiques au monde et figure parmi les plus grands émetteurs de CO₂. Tout cela n’est pas sans conséquence sur le climat et la biodiversité de l’archipel.
Les conséquences du dérèglement climatique au Japon
Un des premiers effets observé est une forte hausse des températures, avec des nouveaux records enregistrés tous les ans. La biodiversité est également impactée puisque le réchauffement de l’eau diminue le nombre d’oursins, conduisant le maire de l’île d’Iki à déclarer pour la première fois au Japon « l’état d’urgence climatique » en 2019.
Les » rel= »noopener » target= »_blank »>sakuras sont aussi menacés à cause de la hausse des températures et de la multiplication de phénomènes météorologiques inattendus.
Le GIEC prévoit même que si l’on continue sur cette voie, on observerait au Japon une très forte augmentation des précipitations, une diminution de 70 % des chutes de neige, une hausse du niveau de la mer ainsi qu’une hausse du nombre de typhons. Rien de très réjouissant donc.
Les mesures prises par le Japon pour limiter les effets du déréglement climatique
Face à ces drames, les autorités japonaises ont pris des mesures plus ou moins efficaces pour lutter contre le réchauffement climatique et préserver l’écosystème de l’archipel.
Le Japon est un précurseur en matière de réglementation sur l’environnement puisqu’il se dote dès les années 50 d’un arsenal juridique pour préserver son écosystème. En 1997, le pays accueille des représentants des Nations unies et signe le Protocole de Kyoto, texte fondateur qui l’oblige à réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
Aujourd’hui, la société a adopté des pratiques pour lutter contre les fortes chaleurs. Par exemple, il est désormais prescrit d’encourager les employés à abandonner le traditionnel costume de « salary-man » pour limiter l’utilisation de la climatisation. De plus, on repense l’aménagement des bâtiments en utilisant des stores de bambous, en augmentant les espaces verts ou en créant des rideaux de végétaux devant les fenêtres afin de conserver la fraîcheur. On économise aussi l’électricité pour prévenir de potentielles pannes en arrêtant des escalators ou en travaillant sans allumer la lumière par exemple.
Il y a donc encore des efforts à faire…
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