Discussion: Washington (afp) Iran

  1. #1
    Avatar de Tatane
    Vincent 43 ans

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    16 Mars 2006 20h23

    Les Etats-Unis placent l'Iran en tête des pays s'exposant à une action "préventive"

    La Maison Blanche place l'Iran de loin en tête des pays posant un défi pour la sécurité américaine et s'exposant à une attaque "préventive" si les Etats-Unis la jugent nécessaire, indique un document de stratégie publié jeudi.

    Au même moment pourtant, les deux pays ennemis évoquaient la possibilité de renouer au sujet de l'Irak un dialogue contredisant la rhétorique belliqueuse dans les deux camps.

    "Avec l'Iran, nous sommes peut-être confrontés au plus grand défi que nous pose un pays", dit le document exposant la stratégie de sécurité nationale des Etats-Unis.

    En 49 pages, la Maison Blanche énonce les priorités et les principes de son action pour défendre les intérêts des Etats-Unis.

    L'un des principes réaffirmés est celui de l'action "préventive", annoncé dans le document de stratégie publié en septembre 2002 et contenant en germe le déclenchement des hostilités contre Saddam Hussein.

    Et la République islamique semble la plus destinée à se voir appliquer ce principe à son tour si les Etats-Unis l'estiment nécessaire.

    Tous les "défis" politiques listés par la Maison Blanche, à commencer par la prolifération, désignent l'Iran à l'action "préventive" américaine.

    Après les déchirures au sein de la communauté internationale sur l'Irak, le document de stratégie insiste sur la nécessité de la concertation, "en particulier avec les plus vieux et les plus proches de nos amis et nos alliés".


    Mais les efforts diplomatiques menés actuellement avec l'Union européenne et la Russie pour obtenir les garanties que l'Iran ne fabriquera pas l'arme nucléaire "doivent aboutir si on veut éviter la confrontation", dit le texte.

    Il ne précise pas ce que serait cette "confrontation".

    Au moment où le Conseil de sécurité cherchait à s'entendre sur la réponse à donner à un défi nucléaire iranien, l'ambassadeur des Etats-Unis aux Nations unies, John Bolton, disait mercredi soir: la "priorité" du président George W. Bush est "d'essayer de résoudre le problème par des moyens pacifiques et diplomatiques". Mais M. Bush a "aussi été clair: aucune option n'est écartée", a ajouté M. Bolton, un des promoteurs de l'opération irakienne, en parlant d'opérations militaires.

    Or l'administration Bush a des "préoccupations plus vastes au sujet de l'Iran. Le régime iranien soutient le terrorisme; menace Israël; essaie de contrecarrer la paix au Moyen-Orient; et dénie à son peuple ses aspirations à la liberté".

    Elle accuse aussi l'Iran d'attiser les violences chez son voisin irakien.

    "Si nous voyons (...), comme l'a dit le président que l'Iran fournit des munitions qui tuent des soldats américains (en Irak), nous devons taper sur l'Iran", a dit au programme radio Fox News un des plus hauts responsables républicains, Tom DeLay.

    "Le régime iranien doit prendre la décision stratégique de changer de politiques (...) c'est là le but ultime de la politique américaine", dit la Maison Blanche. Elle confirme son soutien au peuple iranien après avoir décidé d'augmenter son effort financier en faveur de l'opposition.

    L'administration Bush, accusée de n'avoir pas plus de plan à long terme pour l'Iran que pour l'Irak, connaît les risques d'une attaque contre l'Iran. Elle songe au pouvoir de nuisance iranien en Irak, en Afghanistan, au Liban, dans tout le Proche-Orient, mais aussi sur les marchés pétroliers. Le prix de l'essence est un enjeu politique majeur aux Etats-Unis.

    L'ambassadeur des Etats-Unis en Irak, Zalmay Khalilzad, a déclaré vendredi avoir "dit aux Iraniens" que les Etats-Unis étaient "prêts à discuter avec eux" des "différends sur l'Irak".

    Un des plus hauts dirigeants iraniens, Ali Larijani, a répondu que son pays était prêt lui aussi à discuter.

    La Maison Blanche a cependant précisé qu'un éventuel dialogue n'aurait aucun effet sur le nucléaire et les autres litiges et que M. Khalilzad aurait un "mandat très limité".

    © 2006 AFP : Tous droits réservés.

  2. #2
    Avatar de charlye
    Charlye 42 ans

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    Ahhh, voilà un autre sujet passionnant qui s'annonce!!

    Mon avis personel ne fera pas l'unanimité très loin de là. On entend beaucoup parler de l'Iran depuis plusieurs années au sujet du nucléaire sans vraiment savoir ce qui se passe vraiment.

    Il ne faut pas oublier que les Iraniens sont dans leur pays et que donc ils sont chez eux. Je pense que chez vous, vous n'avez pas envie qu'on vous dise ce que vous devez faire. Soit nous sommes en face d'un gros problème : le nucléaire.
    Est ce que les Iraniens veulent la bombe et le nucléaire civile? Nous commum des mortels, nous le saurons jamais. Par contre, les USA, je pense qu'ils doivent savoir. Pourquoi car déjà dans la crise des 13jours de 1962, les Américains arrivaient à voir par satellite les bombes Nucléaire sur le sol Cubain.

    44 ans plus tard, nos amis amis américains ne vont pas nous faire croire qu'ils en sont toujours au même stade : c'est faux!!
    Avec les nouveaux satellites ultras puissants, leurs zooms, leurs détecteurs de raditations, de chaleur ils savent déjà tout. Le risque, ils nous le font croire et font persister le doute sans que nous sachions réellement quelque chose. Nous savons qu'il y a un risque mais c'est tout.

    D'autant plus que le président Iranien est un Islamiste radical ne voulant ps faire d'effort pour s'ouvrir au monde occidentale. C'est actuellement une réserve à terroristes, un pays où les journalistes et le peuple n'ont pas leurs mots à dire. Ces personnes subissent des tortures horribles.
    Pas seulement avec les US mais l'Europe, la Chine et la Russie. Que faut il faire? Douter, chercher une solution pacifique, attaquer ou faire autre chose? On peut pas dire que ces pays mis à part la Russie cherche une véritable solution. Les autres font des menaces, parlent fort, crieent, s'inssurgent mais ne font qu'une seule chose brasser de l'air et user de la salive. Ils n'ont pas de poids, pourquoi? Ils s'y prennent peut être mal, peut être que l'enchère pétrolière dépasse notre seuil de connaissance. Car si on perd autant de temps, c'est bien à cause de ça. Le continent Américain à besoin de pétrole, de plus en plus de pétrole!!! Les pays comme la France, l'Angleterre, la Russie ont d'autres solutions pour se chauffer, le nucléaire, le gaz, l'hydrolique. L'Iran est peut être plus intelligent que certains pays occidentaux en comprenant que le nucléaire est l'avenir et que la vie de l'or noir même si elle a encore de belles années est bientôt terminée. Le nucléaire est donc la solution pour l'humain et les civilisations. L'Iran est un pays ou des gens vivent encore comme au moyen age mais, ils veulent évoluer. En évoluant, ils pensent découvrir la fabrication de l'arme ultilme. Ce qui va arriver bientôt si personne ne les arrete. Une bombe nucléaire n'est pas très dur à réalisé, c'est surtout de pouvoir le faire dans de bonne disposition qui est plus dur.

    Connaissons nous vraiment l'Iran? Bien sur que non! Qu'est ce qu'ils feront s'ils ont des bombes, ça pareil on ne le sait pas. Ils les vendront aux terroristes qui essayeront de les utiliser dans des pays comme les USA, la France ou autres. On ne sait pas. On pourrait dire aucune excuse de ne pas savoir grace aux nouvelles technologiques.

    De mon avis soit on ne s'occuppe pas d'eux, soit on les laisse vivre leur vie, se détacher de plus en plus du monde occidental ou alors on arrete de parler et on tappe dedans dedans.
    Ne soyons pas hypocrite, si vous pensez qu'un pays fabrique une arme de destruction massive et que vous vous sentez en danger, vous allez pas vraiment vouloir tenter l'expérience de voir ce qui se passera.
    Quand on est danger, soit on s'échappe, soit on attaque ou alors on attend le 1er coup mais parfois ça peut laisser KO

    Seul nos grands dirigeants le sauront et agirons pour. Ils chercheront peut être à nous affoller en nous déclarant que l'Iran a la bombe. Beaucoup seront affolés et se rangerons du coté de la hierachie suprème. Il est souvent facile de fabriquer des preuves ou de faire croire des choses. Donc qui croire, comment croire? Ce qui est sur, c'est que s'il y a encore une guerre, l'économie sera à nouveau paralyser, le chomage va encore progresser, le pétrole va flamber, ce sera peut être encore un nouvelle crise. Peut qu'après cette guerre les esprits seront plus tranquilles, les pays profiteront du pétrole, il restera plus que la Corée Nord de dangereux. Mais ou allons nous vraiment? Beaucoup de "si", énormement de questions sans réponses comme celle du dessus mais encore plus qui ne sont pas cités et que nous ne connaissons pas.

    Attaquer ou rester pacifique pour l'instant nous ne savons pas. Seul les Boss savent.

  3. #3

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    voilà, juste pour info, et sans prendre parti, ci-dessous un article intéréssant et qui fait froid dans le dos ...... à méditer ! (il est un peu long mais je vous le mets quand même dans sa totalité ... )

    Préparation d'une guerre nucléaire ?

    Par Michel Chossudovsky, le 3 janvier 2006


    Nota : Michel Chossudovsy est l'auteur du best-seller international "The
    Globalization of Poverty" (titre français: "La Mondialisation de la
    pauvreté") qui a été publié en 11 langues. Il est professeur d'économie à
    l'Université d'Ottawa et directeur du "Center for Research on Globalization"
    (www.globalresearch.ca). Il collabore également à l'Encyclopaedia
    Britannica. Son dernier ouvrage est intitulé "America's War on Terrorism"
    (Global Research, 2005).


    « La préparation d'une véritable guerre contre l'Iran, au cours de laquelle
    il serait fait usage d'ogives nucléaires, est entrée dans sa phase finale.
    Les partenaires de la coalition, qui comprend les États-Unis, Israël et la
    Turquie, sont dans un état de préparation avancé. Divers exercices
    militaires sont effectués depuis le début de 2005. De leur côté, les forces
    armées iraniennes se sont livrées, en décembre 2005, à d'importantes
    manoeuvres dans le golfe persique en prévision d'une attaque soutenue par
    les États-Unis. Depuis le printemps 2005, on assiste à une intense navette
    diplomatique entre Washington, Tel-Aviv, Ankara et le quartier général de
    l'OTAN à Bruxelles.
    Parmi les derniers événements, il faut mentionner le fait que le directeur
    de la CIA, Porter Goss, lors d'une mission à Ankara, a demandé au premier
    ministre turc Recep Erdogan un soutien politique et logistique en vue du
    bombardement de cibles nucléaires et militaires iraniennes. Goss aurait
    également demandé que les services secrets turcs collaborent de manière
    particulière à la préparation et à la supervision de l'opération.
    Peu de temps avant son attaque cérébrale, Ariel Sharon avait, quant à lui,
    donné à l'armée israélienne le feu vert pour commencer les attaques fin mars
    2006. Tous les hauts responsables israéliens estimaient alors que la fin
    mars serait une bonne date pour une attaque militaire contre l'Iran, car
    c'est à cette date que l'AIEA doit remettre à l'ONU son rapport sur le
    programme d'énergie nucléaire de l'Iran.
    Le projet militaire soutenu par les États-Unis a été approuvé par l'OTAN
    mais on ne connaît pas encore les modalités de la participation de
    l'Alliance aux attaques aériennes.
    Les différents aspects de l'opération militaire relèvent tous du
    commandement américain et sont coordonnés par le Pentagone et le quartier
    général de l'US Strategic Command sur la base aérienne d'Offutt dans le
    Nebraska. Les opérations annoncées par Israël doivent être menées en étroite
    collaboration avec le Pentagone. La structure de commandement est
    centralisée et c'est Washington qui décidera in fine de leur déclenchement.
    Des sources militaires américaines ont confirmé que l'attaque de l'Iran
    impliquera un important déploiement de forces semblable au bombardement
    «shock and awe» (choc et effroi, choquer pour inspirer le respect) de l'Irak
    en mars 2003.
    Les stratèges militaires pourraient dresser une liste de cibles en fonction
    des préférences du gouvernement américain, en limitant les attaques aux
    installations les plus importantes... Ou bien les USA pourraient opter pour
    un nombre beaucoup plus important de frappes dirigées contre un vaste
    éventail de cibles.

    Consensus en faveur d'une guerre nucléaire
    Au sein de l'Union Européenne, aucune personnalité politique ne s'est
    opposée à la perspective de frappes nucléaires contre l'Iran. Des
    consultations entre Washington, Paris et Berlin sont en cours. Contrairement
    à l'invasion de l'Irak, qui fut refusée par la France et l'Allemagne au plan
    diplomatique, Washington a obtenu un consensus au sein de l'OTAN de même
    qu'au Conseil de sécurité.
    Ce consensus concerne également une guerre nucléaire qui pourrait affecter
    une grande partie du Proche-Orient et de l'Asie centrale. De plus, un
    certain nombre de pays arabes limitrophes sont aujourd'hui des partenaires
    tacites du projet militaire américano-israélien. En novembre 2004, les plus
    hauts commandants de l'armée israélienne ont rencontré, au quartier général
    de l'OTAN à Bruxelles, leurs homologues des six pays riverains de la
    Méditerranée : Égypte, Jordanie, Tunisie, Maroc, Algérie et Mauritanie. Un
    protocole d'accord entre l'OTAN et Israël a été signé.
    Les «frappes chirurgicales» seront présentées à l'opinion mondiale comme un
    moyen d'empêcher l'Iran de fabriquer des armes nucléaires. On nous dit que
    ce n'est pas une guerre mais une opération militaire de maintien de la paix
    qui consistera à bombarder les installations nucléaires iraniennes.

    Les mini-nukes sont-elles sans danger pour les populations civiles ?

    L'opération militaire prévoit le recours préventif aux armes nucléaires
    tactiques. Le projet militaire repose sur la doctrine de la guerre nucléaire
    "préventive" de l'Administration Bush exposée dans la Nuclear Posture Review
    de 2002.
    On a recouru à une large désinformation médiatique afin de dissimuler les
    conséquences dévastatrices d'une utilisation d'ogives nucléaires contre
    l'Iran, si bien que le fait que ces "frappes chirurgicales" soient
    effectuées avec des armes nucléaires ne fait actuellement l'objet d'aucun
    débat.
    Depuis la décision du Sénat américain en 2003, les armes nucléaires
    tactiques (low-yield mini-nukes = mini-bombes nucléaires de faible
    puissance) de nouvelle génération sont considérées comme "sans danger pour
    les populations civiles" parce qu'elles explosent sous terre.
    Grâce à une campagne de propagande soutenue par de soi-disant spécialistes
    du nucléaire, on présente les mini-nukes comme des instruments de paix et
    non de guerre. On en autorise l'emploi sur les champs de bataille. On
    prévoit de les utiliser dans la prochaine étape de la guerre américaine
    "contre le terrorisme" parallèlement aux armes classiques.
    L'administration américaine pense que les mini-nukes sont plus efficaces, en
    tant que moyen de dissuasion, que les armes nucléaires classiques à l'égard
    des "états voyous" (Iran, Corée du Nord).
    Ces armes nucléaires sont présentées comme un moyen de maintenir la paix et
    d'éviter les dommages collatéraux, alors que la puissance explosive de
    chaque mini-nuke représente le tiers de celle de la bombe d'Hiroshima, sans
    compter les retombées radioactives potentielles.
    La nouvelle définition de l'ogive nucléaire a estompé la différence entre
    arme classique et arme nucléaire : Selon Hans Kristensen, du Nuclear
    Information Project, « l'arme nucléaire cesse d'appartenir à une catégorie à
    part, celle d'une arme de dernier recours, pour n'être plus qu'un outil
    parmi d'autres. »
    Nous nous trouvons donc à un tournant extraordinairement dangereux de notre
    histoire, car la communauté internationale a désormais entériné le principe
    d'une guerre nucléaire au nom de la paix dans le monde.
    Pourtant, chaque bombe nucléaire, quelle qu'elle soit, représente un
    holocauste potentiel: elle peut tuer, détruire des villes, anéantir des
    peuples entiers.

    Unité de commandement pour des attaques sur Terre et dans l'espace

    Une attaque préventive avec des armes nucléaires tactiques serait coordonnée
    par l'US Strategic Command et l'Offutt Air Force Base au Nebraska en
    collaboration avec des unités de commandement des États-Unis et de la
    coalition du golfe Persique, de la base militaire de Diego Garcia, d'Israël
    et de la Turquie.
    L'US Strategic Command a pour mandat de superviser un "plan d'attaque
    global" qui prévoit à la fois l'utilisation d'armes classiques et d'armes
    nucléaires.
    Comble d'ironie : en juin 2005, au début des préparatifs de guerre contre
    l'Iran, l'US Strategic Command a été défini comme étant "le premier
    commandement de l'intégration et de la synchronisation des efforts du
    Ministère de la Défense en vue de la lutte contre les armes de destruction
    massive" !
    Pour accomplir cette tâche, une toute nouvelle unité de commandement a été
    créée, la Joint Functional Component Command Space and Global Strike
    (JFCCSGS). Elle a pour mission de superviser le déclenchement d'une attaque
    nucléaire conformément à la Nuclear Posture Review (NPR) adoptée par le
    Congrès en 2002. Celle-ci prévoit la possibilité d'une utilisation
    préventive d'ogives nucléaires non seulement contre les "états voyous" mais
    contre la Russie et la Chine.
    Le 18 novembre 2005, le chargé de communication de l'US Strategic Command a
    annoncé que la nouvelle unité (le JFCCSGS) remplissait officiellement les
    conditions nécessaires pour pouvoir se dire opérationnelle. Une semaine
    avant cette annonce, l'unité achevait un exercice de poste de commandement
    baptisé "Global Lightning".
    «Les performances de l'unité durant l'exercice Global Lightning ont montré
    qu'elle était prête à réaliser sa mission consistant à prouver ses capacités
    de frappe intégrée dans le monde et dans l'espace, afin de dissuader les
    agresseurs et, si l'ordre en est donné, de vaincre l'adversaire au moyen de
    mesures globales communes visant à appuyer l'US Strategic Command de manière
    décisive», a-t-il ajouté sans donner de détails sur les "prochaines
    missions" de cette unité de commandement qui compte environ 250 personnes.
    Des spécialistes du nucléaire et des sources gouvernementales ont précisé
    que l'une de ses principales missions serait de "mettre en oeuvre la
    stratégie nucléaire visant à attaquer des états voyous avec des armes de
    destruction massive".

    Concept plan (CONPLAN) 8022
    Le travail du JFCCSGS est dans un état de préparation avancé en ce qui
    concerne le déclenchement d'attaques visant l'Iran ou la Corée du Nord. La
    mise en oeuvre opérationnelle d'une attaque globale est appelée Concept Plan
    (CONPLAN). Le Concept Plan est décrit comme "un plan concret que la marine
    et l'armée de l'air traduisent en attaques coordonnées de leurs sous-marins
    et de leurs bombardiers." Il est également présenté comme "le plan général
    des scénarios stratégiques préparés qui impliquent l'usage d'armes
    nucléaires".
    La mission du JFCCSGS est de mettre en oeuvre le CONPLAN 8022, dirigé contre
    l'Iran, c'est-à-dire de déclencher une guerre nucléaire contre l'Iran. Le
    Commandant en chef des Forces armées, en l'occurrence George W. Bush,
    chargerait le Secrétaire à la Défense qui, à son tour, chargerait les chefs
    d'état-major des trois armées de l'activer.

    Le rôle d'Israël
    Depuis la fin de 2004, Israël stocke des armes classiques et nucléaires
    "made in USA" en prévision d'une attaque contre l'Iran. Ce stockage, financé
    par l'aide militaire américaine, était quasi-terminé en juin 2005.
    Israël a reçu des États-Unis plusieurs milliers "d'armes intelligentes"
    pouvant être lancées depuis des avions, dont quelque 500 bombes anti-bunker
    qui peuvent également être utilisées comme vecteurs de bombes nucléaires
    tactiques.
    La bombe B61-11 est la "version nucléaire" de la BLU 113 classique. Elle
    peut être lancée à peu près de la même manière que les bombes anti-bunker
    classiques. En outre, comme on l'a appris à la fin de 2003, des sous-marins
    Dolphin israéliens équipés de missiles Harpoon américains armés d'ogives
    nucléaires sont actuellement dirigés vers l'Iran.

    Extension de la guerre
    L'Iran a confirmé qu'il riposterait s'il était attaqué en lançant des
    missiles balistiques sur Israël (CNN, février 2005). Ces attaques pourraient
    aussi viser des installations militaires américaines en Irak et dans le
    golfe Persique, ce qui conduirait immédiatement à un scénario d'escalade
    militaire et à une guerre totale.
    La participation de la Turquie à l'opération militaire américano-israélienne
    résulte d'un accord conclu l'année dernière entre Ankara et Tel-Aviv. Plus
    récemment, Téhéran a renforcé sa défense aérienne en achetant 29 systèmes
    anti-aériens russes Tor M-1. En octobre dernier, avec la collaboration de
    Moscou, une fusée russe a placé en orbite un satellite espion, le Sinah-1.
    Le Sinah-1 n'est que le premier de plusieurs satellites iraniens qui doivent
    être mis en orbite par les Russes au cours des prochains mois. Ainsi, l'Iran
    possédera bientôt un réseau de satellites constituant un système de
    préalerte en cas d'attaque israélienne, bien qu'il s'agisse là de peu de
    chose en regard des puissants espions aériens israéliens et américains
    capables de détecter les moindres mouvements de la barbe des mullahs de
    Téhéran. De plus, selon le Sunday Times, la Russie a signé à la fin du mois
    dernier un contrat d'un milliard de dollars portant sur la vente à l'Iran
    d'un système de défense moderne capable de détruire des missiles guidés et
    des bombes guidées au laser. Il sera opérationnel au cours des prochains
    mois.

    Guerre terrestre
    Bien que le CONPLAN n'envisage pas une guerre terrestre, les bombardements
    aériens pourraient y mener. Des troupes iraniennes pourraient passer la
    frontière avec l'Irak et s'opposer aux forces de la coalition en Irak. Des
    troupes israéliennes et/ou des forces spéciales pourraient entrer au Liban
    et en Syrie. Actuellement, Israël prévoit d'effectuer des exercices
    militaires et de déployer des forces spéciales dans les régions montagneuses
    de Turquie qui jouxtent l'Iran et la Syrie, cela avec la collaboration du
    gouvernement d'Ankara.
    La presse arabe a publié divers articles indiquant qu'Ankara est disposé, du
    moins en principe, à engager des négociations sur la mise à disposition de
    ses espaces terrestre et aérien pour des opérations dirigées contre l'Iran.

    Conséquences
    Les conséquences de tout cela sont effrayantes.
    L'Europe de l'Ouest et l'Amérique du Nord sont parvenues à un consensus
    concernant des attaques aériennes au moyen d'armes nucléaires tactiques sans
    prendre en compte leurs effets dévastateurs. En fait, la "communauté
    internationale" a tout simplement accepté l'éventualité d'un holocauste
    nucléaire.
    Cette aventure militaire motivée par la recherche du profit est une menace
    pour l'avenir de l'humanité. Ce qu'il faut dans les mois qui viennent, c'est
    un grand mouvement, national et international, qui brise la conspiration du
    silence, qui reconnaisse les dangers, qui mette ce projet de guerre au
    centre des débats politiques et de l'attention des médias, à tous les
    niveaux, qui exige des chefs politiques et militaires qu'ils prennent
    position contre cette guerre nucléaire patronnée par les États-Unis. En
    dernière analyse, ce qu'il faut, c'est de lourdes sanctions internationales
    à l'encontre des États-Unis et d'Israël. »


    Article mis en ligne le 01/03/06
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    Auteur :

    * Michel Chossudovsky - 3 janvier 2006
    * Extraits de l'article : « La guerre nucléaire contre l'Iran »
    * Source : GLOBAL RESEARCH

  4. #4

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    Dommage que personne n'ait réagi plus que ca à ce sujet !!!

    Si j'dis que selon moi, les recherches iraniennes en terme de nucléaire sont entièrement légitime, y'a quelqu'un pour me contredire ?

    Perso, je veux bien exposer ma version ensuite lol

  5. #5

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    en terme de nucleaire civile ou en terme de bombe nucléaire ?

  6. #6

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    L'un amène l'autre à terme, donc je pense que la question est liée... a partir du moment ou l'enrichissement d'uranium est effectué a des fins civils, il n'y a qu'un pas pour l'exploiter militairement. Un pas qui se franchit avec le temps...

  7. #7

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    Bah que l'Iran veuille faire péter la moitié de la planéte, ou devenir un dealer d'ogives nucléaire...ils n'ont qu'à le prouver si ils veulent l'attaquer ( huuuuum ça s'annonce crédible aprés l'épisode Irak). les iraniens sont libres de faire des recherches nucléaires, civile et militaire. La France à bien fait un forcing pour l'avoir sa bombe...ok, pas même époque, pas même contexte. Mais le fait est que si les states ont pas de preuves que les iraniens ont vraiment de mauvaise intention, une campagne militaire serait une atteinte à la liberté iranienne,quand bien même les discours irannien sont flippants. La force dissuasive c'est pas une chose qu'on veut forcemment partager.

    Depuis la décision du Sénat américain en 2003, les armes nucléaires
    tactiques (low-yield mini-nukes = mini-bombes nucléaires de faible
    puissance) de nouvelle génération sont considérées comme "sans danger pour
    les populations civiles" parce qu'elles explosent sous terre.
    C'est beau la technologie nucléaire, les bombes explose sous terre...et aprés ? ça doit bien péter ou irradier toute façon ? mais c'est magique les civiles seront pas touchés. En tout les cas, elles ont un nom qui en jette.

  8. #8
    Avatar de Le Persan
    Ange 47 ans

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    Je souhaite pas la guerre dans mon pays il me manque apres 30ans d'exil, et c'est vrai les iraniennes sont des bombes lolllllll
    Moi je souhaite partir le plus rapidement au CANADA
    PEACE AND LOVE