Discussion: Français de l'étranger parlent aux Français
- 04/01/07, 20:03 #1Salut les d’jeun’s
J’ai trouvé un article qui pourrait vous intéresser.
Dans le numéro de janvier 2007 de Courrier cadres, a un dossier " Les Français à l’étranger
parlent aux Français".
Pas beaucoup d’infos sur le Canada spécifiquement mais bon, pour ceux qui s’interrogent
sur l’intérêt d’un expérience à l’étranger :
Un séjour hors des frontières fait partie de tout bon cursus.
Grandes écoles, Erasmus, ... : on considére presque comme bizarres
les gens qui n'ont pas d'expérience à l'étranger
Qu’est-ce-qui motive le départ des français ?
Le goût de l’aventure ? Ou tout simplement le sens des réalités ?
Ils partent parce qu’ils savent que les entreprises se sont mondialisées
et que pour être dans son époque, il faut explorer le changement
hors de nos frontières.
Loin des difficultés de réformer à la française, ils vont respirer l’air plus
léger de la croissance ou l’optimisme échevelé des pays émergents.
Ils y gagnent des compétences aujourd’hui valorisées partout dans le monde.
Ceux qui ont réussi l’expatriation ont su sortir de leur zone de confort.
Ils savent penser " out of the box " comme disent les Américains.
Ils ne sont pas gênés par les différences.
Ils acceptent que les choses puissent se faire de plusieurs manières.
Ils ont gagné en tolérance et en ouverture.
Pour diriger des équipes, ce sont des qualités essentielles.
Eric BENHAMOU – Né en Algérie, étudiant en France, créateur du Palm, Silicon Valley "
Voyager rend la vie plus intense.
On en ressort plus humble et enrichi par la diversité des contextes.
On s’aperçoit que des individus apportent beaucoup en suivant des démarches différentes des nôtres.
Qu’on soit d’accord ou pas avec la mondialisation, pour y jouer son rôle, il est impossible de vivre en vase clos. "
J’ai appris à l’étranger …
à privilégier la culture du résultat : il n’y pas une seule manière de travailler qu’il faudrait imposer aux autres. L’important c’est d’avoir une bonne idée, de la mettre en œuvre et d’obtenir le résultat. X-Egypte
- à réseauter : pratique naturelle du networking au lieu de la culture de clan X-USA
- à travailler décontracté : journées de travail de 8h à 16 heures, rarement des costumes – Efficacité, rapidité pour laisser plus de temps à la vie familiale X-Norvège
- cultiver l’esprit d’équipe X-Espagne
- à manager 28 nationalités différentes – X-Dubaï
- à organiser une réunion efficace : aux USA, les réunions sont très structurées (un animateur, un juge de ligne pour éviter les digressions, un scrutateur qui prend les notes) X – USA
- à dégager le consensus ou nemawashi : si une idée émerge, il s’agit d’obtenir le consensus des personnes sur lesquelles elle va avoir un impact. – X – Japon
- à prendre soin de mes collaborateurs : les relations employeur/salariés dépassent de loin le cadre professionnel– X – Chine
- les américains sont des workaholics (accros au boulot), il faut savoir s’adapter à leurs exigences pour réussir
- le bas des classes moyennes est étranglé par le coût de l’éducation et de la santé
- Au Japon, il n’est pas rare que l’on travaille de 9 heures à 23 h et que les cadres ne voient leur famille que le week-end
- Pour beaucoup de ce pays, quatre semaines de vacances c’est impensable ! !
Europe : 1 120 000
Amérique du Nord : 420 000
Afrique : 241 000
Amérique Latine et Caraïbes : 111 000
Australie : 48 500
Chine : 16 000
Japon : 8 000
Russie : 3800
Un expat sur deux est parti pour acquérir un savoir-faire technique.
Seuls 8% d’entre eux se disent " plutôt mal " ou " très mal " intégrés
86 % pensent que l’expatriation est une opportunité de carrièreDernière modification par Gerry ; 04/01/07 à 21:52.
- 04/01/07, 21:17 #2merci miss pour cet article c'est très instructif
- 04/01/07, 21:37 #3Hummmm à méditer tout cela....
En tout cas on est tous sur la bonne voie en tant que pvtiste !
- 04/01/07, 21:42 #4AnonymeOui vives les pvtistes !!
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