C'est une première mondiale selon son avocat, un habitant des Kiribati demande le statut de réfugié climatique en Nouvelle-Zélande.
Bien que ce statut n'ait pas encore de valeur officielle, de plus en plus de personnes sentent une menace de l'environnement peser leur vie. La plupart subissent la montée des eaux, dans les atolls de faible altitude de l'Océan Pacifique ou Indien. On les appelle "réfugiés climatiques" ou parfois "réfugiés écologiques".

La Nouvelle-Zélande a pour le moment refusé le statut de réfugié à ce Kiribatien, sous prétexte que "personne ne menaçait sa vie s’il retournait chez lui". Aucune personne physique ou morale ne va s'attaquer à lui effectivement... Mais quel cadre légal donner au changement climatique ? Le dernier rapport du GIEC confirme qu'il est bien dû aux activités humaines mais de là à désigner un coupable ou à en faire une personne morale...
La Haute cour d'Auckland tranchera avant la fin du mois. Le président des Kiribati réfléchit déjà depuis 2012 au déplacement de population vers des États voisins.

Pour lire l'article en intégralité : Un habitant des Kiribati demande le statut de réfugié climatique - Libération

Voir aussi cette fiche scientifique de 2011 sur le site de l'Institut de Recherche pour le Développement concernant le Vanuatu, autre État insulaire proche de la Nouvelle-Zélande : 386 - Les premiers "réfugiés climatiques" du Vanuatu sont toujours menacés - Institut de recherche pour le développement (IRD)