1. #1
    Avatar de JonathanD18
    Jonathan 41 ans

    Location
    Miramichi, New Brunswick
    Messages
    12
    Likes reçus
    7
    Je suis arrivé a l' été 2021 au Nouveau Brunswick, petite province a côté du Québec, la seule officiellement bilingue et j' y ai découvert que 30% parlait le français (ou plutot l acadien ou le chiac, un mélange le français et d anglais !). L' accueil a été chaleureux, j' ai travaillé dans un centre communautaire francophone dans une petite ville de 17000 habitants, Miramichi, au centre de la province. C' est une destination orientée nature, a l'embouchure de l'immense rivière du même nom, proche de l' Atlantique, beaucoup de forêt avec des animaux (orignaux, ours noir). Les francophones minoritaires s' entraident et il est assez facile de s'integrer. 1,5 an plus tard, j' ai retrouvé un emploi dans mon secteur d' origine (formation-accompagnement d'entreprises, comme en France. Et après encore 2 ans, je suis devenu le directeur de l' association qui m' employait, je ne pense pas que j'aurais eu cette progression si je n' étais pas venu au Canada, ou l' on donne plus la chance aux travailleurs. J'encourage les français a tenter ailleurs qu'au Québec l'aventure canadienne, car les Acadiens du Nouveau Brunswick et autres provinces Atlantique sont adorables et vous pourrez aller a Montréal plus tard 😀


  2. #2
    Avatar de pepelle
    alix 24 ans

    Location
    Québec, QC, Canada
    Messages
    10
    Likes reçus
    5
    Hello. J'adhère totalement à ton message. Français en PVT depuis un an et demi au Québec (mais pas à Montréal !) je comprends ton appel. De toute façon les pvtistes qui sont actuellement à Montréal vont devoir soit rentrer en France soit partir ailleurs au Québec ou bien chez nos ancêtres poitevins car le gouvernement canadien applique du protectionnisme sur ses emplois. Le problème est le bilinguisme. J'ai un très bon anglais fonctionnel mais loin d'être bilingue. Or pour le travail souvent les offres d'emploi demandent du bilinguisme. Je pense que c'est pour cela que bcp de français tentent Québec pour le travail. Ma boîte va me demander une EIMT et si jamais par malheur elle était refusée il faudra en catastrophe que je recherche un emploi sous mobilité francophone et je ciblerai le new brunswick.


  3. #3
    Avatar de JonathanD18
    Jonathan 41 ans

    Location
    Miramichi, New Brunswick
    Messages
    12
    Likes reçus
    7
    En effet, du fait de la crise du logement abordable, le gouvernement resserre les conditions d accès au Canada, autant pour les étudiants que les travailleurs temporaires, et il devient difficile de remplir les conditions pour obtenir la résidence permanente (démarche qui est toujours plus complexe et plus longue au Québec, en tous les cas). Oui, le bilinguisme du Nouveau-Brunswick peut rebuter certains francais qui ne s estiment au niveau pour travailler en anglais, mais sachez qu il y a des régions à forte majorité francophones (le nord et le littoral est du Nouveau Brunswick, des villes comme Edmunston, Grand Sault, Saint Quentin, Caraquet, Shippagan, Tracadie, Neguac, Rogersville, Bouctouche, Shediac... et plusieurs villles 50% francophones comme Campbellton, Bathurst, Dieppe-Moncton...). Surtout des petites villes rurales il est vrai, mais dans lesquelles on peut vivre et travailler principalement en francais, et apprendre aussi l anglais (surtout Dieppe-Moncton, pas le choix) ! Personnellement je le vois plutôt comme une chance pour devenir bilingue en douceur (et même pour les enfants scolarisés en francais au NB, l anglais s attrape, comme disent les Acadiens!)