Il n'est pas mauvais ecrivain et fait de beaux films. C'est certainement un sportif talentueux qui a remporte de grands defis.
Mais au risque de colporter des rumeurs, il serait parfois insuffisamment respectueux des animaux (notamment sauvages), des gens et des lieux qu'il frequente ou "utilise".
La cabane du film "Le dernier trappeur" est par exemple entouree de dechets divers en bois et metal - heureusement pas trop de plastique et autres, mais c'est moche. Ca, je l'ai constate, c'est pas un on-dit. Il montre de belles choses, quitte a les abimer un peu pour mieux les montrer. Un peu comme Nicolas Hulot qui proteste contre le rechauffement climatique a bord d'un helicoptere, et est fier de montrer des lieux fragiles et inexplores grace a toute une equipe de tournage qui vient poser ses grosses pattes partout.
e me demande quelles infrastructures il a installees, quels engins il a fait circuler, quels rapports il a eu avec le peuple local pour le tournage du film "Loups".
Et il fait dire des choses tres discutables par ses personnages, comme, toujours dans "Le dernier trappeur", que en gros la nature et les animaux sauvages ont besoin des trappeurs pour leur equilibre (+ cf. ci-dessous). C'est presente comme une verite et, a mon avis, ce genre de message est nuisible.
Je ne dis pas que cet homme est detestable et qu'il agit completement de travers, et consciemment et sans etats d'ames. Je me mefie juste un peu. J'en ai entendu du mal ici au Yukon, et meme en France...
Par hasard, cet article est sorti tout recemment :
Paul Watson élu héros de l’écologie, Nicolas Vanier imposteur
31 janvier 2013
Le vote vient des adhérents de l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS). Chaque année, ils élisent le personnage qu’ils apprécient le plus ou le moins pour leurs actions vis-à-vis de la nature. Positif, le « Trophée de plume » 2012 revient à Paul Watson. Nicolas Vanier a reçu quant à lui le « Trophée de plomb » pour son attitude anti-écologique.
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par Marc Giraud
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Ca tombe à pic pour le capitaine Watson. Recherché par la police de plusieurs pays et par la mafia des trafics d’ailerons de requins, Watson vient de demander l’asile politique en France à François Hollande via Nicolas Hulot. Les actions de terrain du pirate pacifique, qui n’hésite pas à risquer sa vie pour stopper des baleiniers illégaux en les sabordant ou en les arrosant de chocolat rance, ont séduit les adhérents de l’ASPAS. Mais pas seulement eux. Watson est un héros dans le monde entier, soutenu par le Dalaï Lama ou Mick Jagger. Cependant, il est très peu connu en France, et bien peu médiatisé.
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C’est quasi le contraire de Nicolas Vanier, surfant médiatiquement sur l’image populaire de l’explorateur, mais pas si aimé par beaucoup de ceux qui l’ont approché. 65 % des adhérents de l’ASPAS lui reprochent de soutenir le lobby des chasseurs de phoques, de s’afficher anti-scientifique dans son film
Le dernier trappeur (
« il n’y aurait pas tant d’animaux s’il n’y avait pas de chasseurs »…), d’infliger des conditions de tournage déplorables aux bêtes sauvages et domestiques exploitées dans son film « Loup », d’avoir construit un camp touristique sur une zone protégée du Vercors, ou laissé ses chiens de traîneau attaquer des animaux…
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Pierre Athanaze, Président de l’ASPAS, a remis en main propre le Trophée de Plume destiné à Paul Watson à Lamya Essemlali, Présidente de Sea Shepherd France, le 28 janvier 2013. Monsieur Vanier a reçu le sien par la poste.
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Contact presse : Pierre Athanaze – Président de l’ASPAS
Tél. 06 08 18 54 55