Je comprend maintenant pourquoi, je n`arrive pas a trouver du travail. Je déteste mentir,tricher depuis que je suis tout petit. La semaine dernière pour un job de plongeur le gars me demande si j`ai de l`expérience, donc j`affirme que non, mais que j`apprend vite, et que travailler le soir tard ne me dérange pas. Je n`ai pas été retenu, de même pour un job en call-center, j`ai dis que mon anglais n`était pas top. Après il y`a des jobs que je refuse de faire par principe, genre Herbalife, vous endoctrinez les gens en leur vendant du rêve. Et puis par la suite ils se retrouvent avec un paquet de produit à revendre dans leur grenier. Solliciter aussi les vieux de 90 ans au téléphone pour leur vendre des revues sur 5 ans, alors ca c`est le pire, je trouve ca limite scandaleux, je me suis cassé au bout de deux semaines.
L`Ethique pour moi est ultra importante dans mon mode de vie, mais j`ai l`impression qu`être honnête dans ce monde ne paie pas.
Ca me suit depuis l`école, enfin bref il vaut mieux trimer noblement, plutôt que de surnager honteusement.
Je suis parfaitement d'accord avec toi et c'est aussi mon "problème". Être trop honnête ou droit, ça apporte son lot de déconvenue en entretien ou dans le job en question. J'en ai fait l'amère expérience au tout début (en France comme au Canada).
J'ai donc un peu adapté mon message en entretien et ça passe bien mieux maintenant. Je n'exagère pas, mais je parle de projets ou de choses très proches qui pourraient me valoriser à ses yeux. Surtout, je pose aussi des questions liées au poste afin de montrer que je m'y intéresse vraiment (au job comme à l'organisation). Au final, c'est bien plus un entretien convivial qu'un exercice de question-réponse.
Quand à mon anglais, je dis la vérité sans me dévaloriser. En gros : "Je ne suis pas un parfait bilingue, cependant dans mon précédent poste, j'avais des clients anglophones pour X raisons [à décrire] avec qui je correspondais soit par écrit, soit par téléphone." Et j'admettais aussi que certains accents me bloquaient mais que je n'abandonnais pas, de même qu'au final, la conclusion était la suivante : "Mon anglais écrit et oral est donc fonctionnel et je suis capable de m'adapter avec pour objectif que le client soit satisfait et que tout soit clair entre nous à la fin".
Jusqu'à présent, en tout cas et grâce à cela, j'ai toujours passé le cap du 1er entretien, et même du second (quand il y en a en tout 3). C'est juste la finale où sur plusieurs candidats, ben, je fais parti des "recalés".
Mais je ne changerais pas. Autant cela peut être idiot parce qu'on trouve moins rapidement un job qu'un autre, autant je pense sincèrement que c'est une chose qui nous définit et dont on doit en être heureux.
Courage donc !