Bonjour Pliz
Merci pour ta réponse et pour ces informations. Néanmoins, j'ai une amie qui est partie en même temps que moi sauf que elle, on ne lui a pas demandé de promesse d'embauche ou quoi que ce soit. Elle est partie de Paris avec la compagnie Air France et a pu partir. Elle est d'ailleurs dans l'avion à ce moment même... De plus, je parle aussi en simultanée avec un ami qui est parti aussi avec Air France de Paris et pareil, on ne lui a pas demandé de promesse d'embauche ou quoi que ce soit sachant que lui n'avait même pas de PVT valide !! J'ai l'impression que c'est la compagnie Air Transat qui pose problème ...
Allez, nouvelle explication des contrôles pré-embarquement (je sais que ce n'est pas évident pour vous de saisir qui contrôle qui, pourquoi, surtout en ce moment, difficile de s'y retrouver, mais c'est important pour éviter de propager des fausses informations)...
Ce n'est pas Air Transat le problème, ni aucune autre compagnie en particulier mais la raison derrière ces vérifications : tu dois comprendre que ne sont censés monter dans l'avion que les passagers qui vont en principe être autorisés ensuite à entrer au Canada.
Et comment s'assurer que c'est bien le cas ? En faisant le même type de contrôles de documents qu'à votre arrivée au point d'entrée.
Vos bêtes noires en ce moment, ce ne sont donc pas tellement les agents des compagnies aériennes mais les intermédiaires entre vous, passagers, et les agents d'immigrations que vous verrez (peut-être) à votre arrivée : les ASF (agents des services frontaliers). Ce sont eux qui vous contrôlent à l'aéroport et s'assurent que les passagers qui embarquent ont bien les autorisations requises pour entrer au Canada. Soit directement, en personne, soit indirectement (contactés par téléphone par des agents des compagnies).
Indépendamment de ces échanges, les compagnies aériennes ont également en tout temps pour obligation de veiller à s'assurer par elles-mêmes que les passagers respectent les obligations en vigueur au moment de leur voyage, sous peine de sanctions. Donc oui, aussi, le personnel des compagnies s'appuie sur les textes officiels pour décider de qui embarque ou non, en plus des directives données par les ASF le cas échéant.
Alors, que ce soit clair, toutes les compagnies, et j'insiste, toutes, ont les mêmes obligations et se doivent de connaître et appliquer les mesures en vigueur quant aux restrictions de voyages, exemptions etc.
Les conditions de voyage sont les mêmes pour tout le monde. Elles sont écrites. Larousse et moi te les avons rappelées. Soit tu as les bons justificatifs et de quoi convaincre l'agent des services aux frontières, soit tu ne les as pas. ça n'a rien à voir avec la compagnie choisie.
En matière d'immigration et de contrôle, chaque cas, même s'il peut présenter des similitudes avec un autre est toujours particulier.
Je me pose les mêmes questions que Larousse quant à tes amis. Ton amie, ce n'est pas toi. Quelle est sa situation ? Tu sais exactement quels documents elle avait sur elle ? Quelles questions lui ont été posées. Par qui ?
Et ton autre ami, pareil. Tu écris qu'il n'a pas de PVT. Mais il n'est quand même pas parti sans rien. Il a bien une lettre de correspondance et une offre d'emploi, non ? Il n'est parti sans rien ? Si c'est le cas, ça sent le retour à la case France, direct.
Malheureusement, quand des passagers qui ont été autorisés à embarquer sont ensuite refoulés à l'entrée au Canada, s'il s'avère que le contrôle pré-embarquement a été défaillant et que les directives du gouvernement ou des ASF n'ont pas été respectées par le personnel d'une compagnie, c'est à la compagnie de rendre des comptes.
Si erreurs il y a eu, ton ami risque d’en subir les conséquences à son arrivée au Canada car là, les agents d’immigration seront moins laxistes (si erreur et laxisme il y a eu). Idem pour ton amie, si sa situation ne devait pas lui permettre d’embarquer. Et Air France aussi si la faute leur incombe.
Sans plus d’éléments, impossible d’en dire davantage et hasardeuse serait toute autre déduction.