Les risques concrets sont des pénalités qui peuvent t'être imposé, je te laisse lire c'est clairement expliqué:
L’assurance-emploi et la fraude - Canada.ca
À savoir que les données de tes sorties et entrées de territoire sont partagées avec ESDC (et non l'ARC) qui gère le programme d'assurance emploi.
Je suis fonctionnaire fédérale, je te confirme qu'on applique les règles. Ce n'est pas la France ici, on prend la loi au sérieux.
Merci pour ta réponse, ton point de vue est aidant.
Plutôt qu'"exemples concrets" (car oui, la loi en est un), j'aurais dû dire des "cas concrets" ou des témoignages qui m'auraient permis de voir comment s'applique ce qu'est écrit sur le site du gouvernement dans la réalité. Car on sait bien que d'un texte officiel à la réalité, il y a souvent des écarts. Et dans la loi, qui est évolutive, on trouve des angles morts qui nous font réaliser que des adaptations à certains cas particuliers comme le mien pourraient être désirables (et peut-être que des représentant.es de la loi y ont déjà été sensibles, c'est ce que je cherche à savoir, mais ton point de vue est déjà très aidant!).
Dans mon cas, je me demandais si une certaine flexibilité pourrait s'appliquer si j'atteste de mes démarches de recherche d'emploi à distance. Car je suis autant efficace dans ma recherche que si j'étais sur place au Québec. De plus, et c'est un point crucial, dans mon domaine, je n'ai jamais été appelé du jour au lendemain pour entrer en poste. Je suis donc parti sachant très bien qu'une fois un emploi trouvé, j'ai minimum une grosse semaine (voire plutôt deux) pour retourner au Québec.
Tout cela pour dire que du point de vue de la logique, je mérite en très grande partie mon assurance-emploi car je poursuis des recherches actives (après à peine plus de 2 semaines de vacances-ish, l'appel du devoir a sonné) et qu'une fois l'emploi trouvé, je saurai rentrer largement à temps au Québec; du point de vue de la loi cependant, et c'est ce que tu (larousse) sembles dire, les agent.es n'iront peut-être pas aussi loin dans l'analyse de ma situation et je suis donc à risque de devoir rembourser le trop-plein perçu, voire d'écoper de pénalités. D'autant plus que tu confirmes que les agent.es fédéraux ont accès aux sorties/entrées du territoire. Je me dis aussi que les fonctionnaires ont certainement accès aux métadonnées, et donc au lieu depuis lequel on se connecte sur les sites gouvernementaux (?).
Je pense donc privilégier le 0 risque et abandonner mon espoir de fonctionnaires fédéraux ultra compréhensifs ayant une interprétation large et adaptative de la loi (bien que cela existe certainement). Je précise que je ne me serais bien sûr même pas posé la question de prendre un quelconque risque si ma situation financière me permettait de me passer d'assurance-emploi, et si je ne me sentais pas capable de justifier de mes activités de recherche d'emploi à l'étranger ainsi que de ma capacité à revenir au Québec à temps.
["Ce n'est pas la France ici, on prend la loi au sérieux" : on aurait pu trouver une tournure plus juste pour exprimer le fond de ta pensée/de ton savoir, mais j'en comprends que ta connaissance des systèmes d'assurance-emploi des deux pays te fait dire que le Canada met plus de moyens dans le suivi/la surveillance des assuré.es, et que la loi est suivie à la lettre]