Salut Laure,
Désolée pour toi, ce n'est jamais évident ce genre de situation. Je pense que le mieux est d'essayer dans un 1er temps de trouver un accord à l'amiable avec ton employeur.
Je dirais que pour la baisse des horaires, ça peut être justifiable. Moi aussi j'en fais actuellement les frais, problèmes économiques de la boite, je suis passée de 37,5h à 30h (en gros de 5 jours je passe à 4j). Mais là, je reste toujours au-dessus du seuil de salaire minimum avec mon salaire qui n'a pas changé. Et en plus, je bénéficie d'un programme de Service Canada qui s'appelle "Travail partagé" qui me permet qd même de toucher la moitié de ma journée non travaillée (la RH a bien fait son boulot).
Par contre pour la baisse de salaire, pas sûr que ce soit légal. Il faut que tu regardes les conditions de ton contrat. Comme indiqué dans la trousse de JP, l'employeur doit respecter le salaire minimum en vigueur dans ta province calculé sur une base de 35h de travail (voir le lien dessous). S'il ne respecte pas cela, il risque des problèmes avec la commission des normes du travail. Tu peux peut-être lui faire un peu "peur" avec ça.
Veuillez noter que votre employeur doit se conformer aux lois du travail en vigueur au Canada. Par conséquent, le salaire proposé devra correspondre au moins au salaire minimum en vigueur dans la province ou le territoire dans lequel vous allez exercer votre emploi (
Banque de données sur les salaires minimums). Dans le cadre de cette catégorie, l’Ambassade du Canada exige que le salaire hebdomadaire corresponde, au moins, au salaire minimum de la province ou le territoire de l’emploi, calculé sur une base de 35 heures par semaine.
Après, à voir ce que ça implique réellement s'il te licencie et mentionne dans la lettre de licenciement que tu n'as pas accepté les nouvelles conditions... ce qui est un peu vrai dans le sens que tu n'acceptes pas les nouveaux termes d'un nouveau contrat qu'il te propose, toujours pour raisons économiques. Il devra remplir un relevé d'emploi en mentionnant une lettre qui résume la raison du licenciement. Cela peut être déterminant si tu veux demander le chômage. Je crois qu'il y a 2 lettres à éviter qui en gros, te foutent dans la mouise pour ne pas toucher le chômage, malheureusement je ne sais plus lesquelles.
Je te conseille si tu peux de te rapprocher d'un avocat, il y a aussi l'OFII qui est un organisme d'aide aux immigrants français, il se trouve au métro Peel au 1550 rue Metcalfe 10e étage, peut-être qu'ils pourront te conseiller et t'aiguiller.
Sinon j'ai trouvé ça sur internet, ça pourra peut-être t'aider :
Le Réseau juridique du Québec: Organismes d'aide au Québec
Tu peux aussi demander conseil auprès de l'ambassade du Canada en France en leur envoyant un courriel (attention, différent du CIC et de l'immigration canadienne, c'est ton JP qui est en jeu donc c'est cet organisme qui pourra le mieux répondre), ils répondent assez rapidement (1 jour pour mes dernières demandes) :
Expérience Internationale Canada (EIC)
Je vais essayer de demander aux RH demain avant les vacances à ce niveau-là comment ils ont dû gérer (je m'entends très bien avec eux

), en espérant que je puisse t'apporter une réponse.
En tout cas, bon courage et ne lâche pas!