Discussion: [Bel]Une PVTiste belge dans "L'Avenir"
- 27/05/11, 23:54 #1De plus en plus de Belges se dirigent vers l'étranger et notamment le Canada. La preuve en est que les places partent chaque année plus vite et que le quota est passé de 420 à 500 places cette année.
Plusieurs articles sont déjà parus dans la presse sur cet exil temporaire ou non. En voici un récent:
Partir pour mieux se relancer
À 26 ans, Aylin Celik n'a pas trouvé de boulot dans son secteur. C'est pourquoi elle a décidé de se tourner vers le Canada.
Que faire quand son secteur de formation est bouchéen Belgique? Cette question, Aylin Celik se l'est posée longtemps. Très longtemps. À 26 ans, au chômage malgré une formation universitaire de cinq ans en criminologie, la jeune femme a décidé de prendre le taureau par les cornes. Dos au mur, Aylin a décidé de s'expatrier. Direction le Canada.
En plein préparatif pour son départ, l'ancienne universitaire n'imaginait pourtant pas devoir s'exiler pour trouver du boulot. «J'ai été assistante sociale pendant trois ans avant de me retrouver au chômage. Comme il n'y avait rien sur le marché de l'emploi belge qui correspondait à mes compétences, je me suis rendue par hasard à un salon à Louvain-la-Neuve. C'est là que je suis tombée sur un programme qui offrait la possibilité de se rendre au Canada pour travailler. »
Après quelques hésitations, Aylin fait le pas. C'est décidé, elle partira au Canada. «Il y a plusieurs choses qui m'intéressent dans ce projet. Premièrement, l'idée de me rendre dans un pays à la pointe en terme de criminologie. Ils ont une longueur d'avance sur nous. Là-bas, les offres d'emploi pour ce secteur sont plus nombreuses et en plus, si je devais revenir en Belgique par après, pouvoir ajouter à mon C.V. l'expérience acquise au Canada serait un plus très important », estime la jeune femme.
Bien se préparer
Autre avantage du voyage, le dépaysement : «C'est clair que si je me rends si loin, c'est aussi parce qu'il y a l'attrait culturel du pays. Je n'ai pas eu la chance de pouvoir partir en Erasmus quand j'étais étudiante, alors je me dis qu'ici, c'est l'occasion de se lancer. » Et puis, il y a aussi la possibilité pour elle d'améliorer un petit peu son anglais. Que des avantages en somme.
Concrètement, Aylin Celik a obtenu les papiers pour rester un an sur place. Une sorte de «green card» à la canadienne. «L'administratif, c'est sans doute une des choses les plus difficiles dans la préparation d'un tel voyage, admet la criminologue. Il faut s'investir énormément et toujours s'assurer que tout est prêt avant de s'envoler. » Et sur place? Hé bien, ce sera un petit peu le système D pour Aylin. «Il faudra se débrouiller pour trouver du boulot mais aussi un logement. Donc, il ne faut pas croire que ce ne sont que des vacances. » Consciente que ce voyage au Canada constitue pour elle une formidable porte d'entrée sur le marché de l'emploi, Aylin Celik ne sait pas encore si son audace portera ses fruits. En attendant, elle aura eu le courage d'oser faire le pas et de tenter sa chance à l'étranger.
Identifiez-vous pour répondre
Pour accéder à cette fonctionnalité, vous devez vous inscrire au préalable ou vous identifier grâce au formulaire ci-dessous.