1. #1
    Avatar de Lancaster
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    Bonjour !

    Je suis un étudiant français en master 1 (sciences politiques).
    J'ai déjà effectué un stage de 5 mois à Ottawa de janvier à juin 2018 grâce au permis Stage Coop.


    Je souhaite réaliser un césure de janvier 2019 à janvier 2020 pour réaliser de nouvelles expériences de stages/contrats au Canada. N'étant plus eligible au permis Stage Coop, mes possibilités semblent être :

    - un JP si je parviens à trouver un employeur
    - un PVT
    - un permis temporaire fermé (avec EIMT)
    - un permis Mobilité francophone hors-Québec (avec exemption d'EIMT).


    Comme indiqué, ma césure validée il y a tout juste quelques semaines par mon établissement commencera dès la fin du mois de janvier 2019 (donc dans seulement 3 mois). Plusieurs questions me viennent alors à l'esprit relativement au programme de Mobilité francophone :


    Q1 : le programme de Mobilité francophone (qui permet l'exemption d'EIMT pour un "travail" hors-Québec) s'applique-t-il pour un stage (et plus précisément un stage conventionné avec mon université française) ?

    Q2 : le programme de Mobilité francophone s'applique-t-il pour un stage non-rémunéré / en-dessous du seuil minimal ? J'ai lu qu'un stage même non-rémunéré était considéré comme un travail quelconque au Canada, mais j'ai des doutes quant à la comptabilité d'un stage non-rémunéré (ou en dessous du seuil minimal) avec un permis de travail temporaire classique ou via la programme de mobilité francophone. Je précise que je n'ai pas encore trouvé un tel stage, j'anticipe seulement car la plupart des offres de stage de mon secteur ne sont semble-t-il pas/extrêmement peu rémunérées ; il est cependant probable que je décroche un stage non-rémunéré à Ottawa dans les prochaines semaines, et je souhaiterais donc savoir si je peux annoncer à mon employeur lors de l'entretien qu'il sera exempté d'EIMT ou non, ce qui peut être un argument de poids.

    Q3 : j'ai lu que le programme de Mobilité francophone ne s'appliquait que pour des offres de catégories 0, A ou B. Une offre de stage (par exemple dans le domaine de la communication/relations publiques) peut-elle rentrer parmis ces catégories ? Ou bien les stages (conventionnés) sont-ils automatiquement exclus de la Classification nationale des professions, et ce indépendemment des responsabilités/tâches attribuées pendant le stage ?

    Q4 : existe-t-il des exemptions d'EIMT pour effectuer un stage/contrat au Québec auxquelles je suis susceptibles d'être éligible ? Je n'en ai trouvé aucune pour un étudiant dans ma situation, mais sait-on jamais !



    Je vous remercie de toute l'aide que vous pourrez m'apporter

  2. #2
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    Mat
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    Mathieu

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  3. #3
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    Marie 38 ans

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    Message de Lancaster
    Q1 : le programme de Mobilité francophone (qui permet l'exemption d'EIMT pour un "travail" hors-Québec) s'applique-t-il pour un stage (et plus précisément un stage conventionné avec mon université française) ?

    Q2 : le programme de Mobilité francophone s'applique-t-il pour un stage non-rémunéré / en-dessous du seuil minimal ? J'ai lu qu'un stage même non-rémunéré était considéré comme un travail quelconque au Canada, mais j'ai des doutes quant à la comptabilité d'un stage non-rémunéré (ou en dessous du seuil minimal) avec un permis de travail temporaire classique ou via la programme de mobilité francophone. Je précise que je n'ai pas encore trouvé un tel stage, j'anticipe seulement car la plupart des offres de stage de mon secteur ne sont semble-t-il pas/extrêmement peu rémunérées ; il est cependant probable que je décroche un stage non-rémunéré à Ottawa dans les prochaines semaines, et je souhaiterais donc savoir si je peux annoncer à mon employeur lors de l'entretien qu'il sera exempté d'EIMT ou non, ce qui peut être un argument de poids.

    Q3 : j'ai lu que le programme de Mobilité francophone ne s'appliquait que pour des offres de catégories 0, A ou B. Une offre de stage (par exemple dans le domaine de la communication/relations publiques) peut-elle rentrer parmis ces catégories ? Ou bien les stages (conventionnés) sont-ils automatiquement exclus de la Classification nationale des professions, et ce indépendemment des responsabilités/tâches attribuées pendant le stage ?

    Q4 : existe-t-il des exemptions d'EIMT pour effectuer un stage/contrat au Québec auxquelles je suis susceptibles d'être éligible ? Je n'en ai trouvé aucune pour un étudiant dans ma situation, mais sait-on jamais !
    Salut Lancaster,

    R1. Alors, si tu considères que le stage est avant tout un emploi, et qu'en plus de la convention de stage que tu signeras avec ton employeur et ton université, ton employeur est prêt à te faire une véritable offre d'emploi, oui, ça pourrait passer.

    R2. NON : pour le permis Mobilité francophone, comme pour le permis Jeunes Professionnels, le "stage" que tu envisages doit tout simplement être rémunéré. Pourquoi ? Parce que si tu présentes une demande sous l'une de ces catégories, en vérité, tu présentes une demande avec une offre d'emploi, plutôt qu'une simple convention de stage.
    Dans le cadre de Mobilité francophone, ou du permis Jeunes Professionnels, tu dois être au moins rémunéré à hauteur du salaire minimum de la province où tu te trouves. J'irais même un peu plus loin : ça serait encore mieux que ton emploi soit payé au moins au niveau de la tranche basse des salaires de la profession (tu peux trouver des infos sur les niveaux de salaire grâce à l'outil "Explorateur de carrière" du site Guichet Emploi : Information sur le marché du travail - Guichet-Emplois

    R3. Comme je le disais, si le stage est pour un emploi de niveau A, B ou 0, si l'offre d'emploi que tu fournis correspond, alors oui, ça pourrait être acceptable.

    R4. Je n'en vois pas vraiment si tu souhaites travailler dans une entreprise privée.

  4. Mat