1. #1
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    Nicolas

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    Bonjour,

    j'ai besoin d'aide parce que je ne suis pas sûr de savoir les options qu'on a étant donné notre situation. TL;DR: j'ai un permis de travail et elle pas.

    Nous : ma conjointe et moi-même vivons dans le même domicile depuis 9 mois (aïe) et nous voulons nous rendre à Sherbrooke car j'ai eu une proposition de contrat post-doctoral de la part de l'université de Sherbrooke et d'Ubisoft Québec pour travailler à partir du 1er octobre.
    Moi : je viens d'obtenir mon permis de travail pour mon post-doc en passant par CIC, pas de problème. Je précise que le salaire que j'obtiens serait théoriquement suffisamment élevé pour que je subvienne à nos besoins communs.
    Ma conjointe : elle a demandé un permis de travail ouvert mais a essuyé un refus car nous n'avons pas vécu ensemble depuis suffisamment longtemps. Ce qui est vrai. Elle est brancardière à l'hôpital jusqu'à la fin de son contrat au 1er septembre (forcément, on était censé s'organiser pour déménager au Québec). Elle touchera le chômage car c'est un non-renouvellement de contrat.

    C'était probablement une erreur qu'elle demande le non-renouvellement de son contrat sans savoir si elle avait le droit à un permis de travail ouvert, mais c'est fait. Notre contact au Québec nous a dit "oui oui t'inquiète 9 mois ça va passer" donc je lui en veux sur ce coup-là.
    Les options que j'ai cru relever :
    -Option A : je pars vivre tout seul pendant les 2 ans de mon contrat (absolument hors de question, je préfère encore abandonner le post-doc).
    -Option B : nous partons, elle avec un simple VAE, et on redemande un permis de travail ouvert une fois sur place. Dans ce cas-là, j'ai peur qu'on lui refuse l'entrée sur le territoire car suspectée de vouloir travailler illégalement sur le territoire, étant donné qu'on a déjà fait la demande une première fois. En plus, je ne suis pas sûr que vivre jusqu'en novembre de cette façon ne garantisse que le gouvernement ne reconnaisse que nous ayons vécu ensemble pendant un an.
    -Option C : elle essaye d'obtenir le fameux PVT, mais pour cela il lui faut une offre d'emploi et en plus j'ai cru comprendre que c'était la roulette pour l'avoir.
    -Option D : on se marie. Outre le fait que ce soit une solution complètement absurde, je crois que c'est illégal de faire un mariage de circonstance comme celui-ci.
    -Option E : elle trouve une formation au Québec. Ce n'est pas idéal non plus, parce qu'il n'y a pas de centre de formation à Sherbrooke.
    -Potentielle option F si rien d'autre ne va, je demande de commencer à distance. Ce n'est pas non plus idéal et non garanti, car elle a déjà demandé et obtenu le renouvellement son contrat (après elle a le droit à l'assurance chômage, mais elle va s'ennuyer).
    -Est-ce que nous avons d'autres options ? Est-ce que les options que j'ai relevé sont correctes ? Je vous remercie de vos réponses, on est un peu en panique.

  2. #2

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    Bonjour,

    Au Canada, lorsqu’on n’est pas mariés (conjoint légal) il faut cohabiter avec son conjoint pendant 12 mois consécutifs pour être considérés comme conjoints de fait.

    Votre situation n’est pas compliquée, et les règles sont claires: fournir assez de preuves de cohabitation pendant 12 mois, ou être mariés (le contrat de mariage prouve d’office la relation conjugale). Il n’y a rien d’illégal de se marier pour cette raison, cela ne regarde que vous deux. Vous n’êtes ni Canadiens, ni résident permanents, et surtout vous n’êtes pas dans le cadre d’une immigration par parrainage, vous n’avez donc pas à justifier les raisons du mariage.

    Elle peut aussi venir comme visiteur pour t’accompagner, pour autant qu’elle démontre avoir suffisamment accès à des ressources pour subvenir à ses besoins sans travailler pendant la période de séjour autorisée. Elle ne sera pas autorisée à étudier dans un programme d’études de plus de 6 mois, à moins de demander un permis d’études. Le fait d’avoir eu un refus de permis de travail n’entraîne pas systématiquement interdiction de territoire.

    Le PVT, il faut comprendre qu’à la base c’est pour voyager, découvrir le pays tout en finançant le voyage à côté. Même si vous êtes plusieurs à le faire, le PVT n’est pas conçu pour faire “carrière” au Canada. C’est un permis vacances-travail. Mais elle peut quand même s’inscrire dans le bassin si elle veut. Pas nécessaire d’avoir une offre d’emploi. Elle peut aussi envisager le Jeune Professionnel, qui est un permis de travail fermé pour les Jeunes Professionnels, justement, qui veulent développer leurs compétences au Canada. Ce permis serait plus approprié et moins aléatoire que le PVT. Que de soit un PVT ou un JP, dans les 2 cas elle aura obligatoirement besoin d’une assurance voyage qui inclus le rapatriement. C’est une exigence des permis EIC.

    Vous ne manquez pas d’options. Il suffit juste de choisir celle qui répond le plus à vos besoins.
    Dernière modification par larousse ; 18/08/22 à 15:15.


  3. #3
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    Message de larousse
    Bonjour,

    Au Canada, lorsqu’on n’est pas mariés (conjoint légal) il faut cohabiter avec son conjoint pendant 12 mois consécutifs pour être considérés comme conjoints de fait.

    Votre situation n’est pas compliquée, et les règles sont claires: fournir assez de preuves de cohabitation pendant 12 mois, ou être mariés (le contrat de mariage prouve d’office la relation conjugale). Il n’y a rien d’illégal de se marier pour cette raison, cela ne regarde que vous deux. Vous n’êtes ni Canadiens, ni résident permanents, et surtout vous n’êtes pas dans le cadre d’une immigration par parrainage, vous n’avez donc pas à justifier les raisons du mariage.

    Elle peut aussi venir comme visiteur pour t’accompagner, pour autant qu’elle démontre avoir suffisamment accès à des ressources pour subvenir à ses besoins sans travailler pendant la période de séjour autorisée. Elle ne sera pas autorisée à étudier dans un programme d’études de plus de 6 mois, à moins de demander un permis d’études. Le fait d’avoir eu un refus de permis de travail n’entraîne pas systématiquement interdiction de territoire.

    Le PVT, il faut comprendre qu’à la base c’est pour voyager, découvrir le pays tout en finançant le voyage à côté. Même si vous êtes plusieurs à le faire, le PVT n’est pas conçu pour faire “carrière” au Canada. C’est un permis vacances-travail. Mais elle peut quand même s’inscrire dans le bassin si elle veut. Pas nécessaire d’avoir une offre d’emploi. Elle peut aussi envisager le Jeune Professionnel, qui est un permis de travail fermé pour les Jeunes Professionnels, justement, qui veulent développer leurs compétences au Canada. Ce permis serait plus approprié et moins aléatoire que le PVT. Que de soit un PVT ou un JP, dans les 2 cas elle aura obligatoirement besoin d’une assurance voyage qui inclus le rapatriement. C’est une exigence des permis EIC.

    Vous ne manquez pas d’options. Il suffit juste de choisir celle qui répond le plus à vos besoins.
    Merci pour votre réponse.

    JP : elle n'a qu'une formation d'agent de service mortuaire (catégorie C), c'est limite, je vais voir si ça peut le faire
    PVT : on a peur de se faire refouler à l'entrée du territoire pour être suspecté de vouloir travailler secrètement et illégalement si on arrive alors que la demande est en cours.
    Mariage : okay, c'est une option alors, mais ça ne me donne vraiment pas envie pour des raisons personnelles, en plus on devra le faire vers la semaine prochaine vu les deadlines

    Notre option préférée est de la faire venir comme visiteuse pour m'accompagner, qu'on va s'arranger pour prouver qu'on vit bien ensemble jusqu'à novembre et redemander un permis de travail ouvert. J'imagine qu'on va lui prendre un billet de retour pour 1) au cas où on nous refuse le permis de travail ouvert à nouveau, 2) prouver notre bonne foi en arrivant sur le territoire


  4. #4

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    Message de NicolasL61
    JP : elle n'a qu'une formation d'agent de service mortuaire (catégorie C), c'est limite, je vais voir si ça peut le faire
    Si l'emploi est de catégorie C, ce n'est pas admissible à un JP. Si par contre c'est un poste de superviseur/gestionnaire d'une équipe d'agents de service mortuaire, ça serait admissible (catégorie 0).
    PVT : on a peur de se faire refouler à l'entrée du territoire pour être suspecté de vouloir travailler secrètement et illégalement si on arrive alors que la demande est en cours.
    L'idée serait plus qu'elle attende d'avoir sa lettre d'introduction avant de se rendre au Canada. Vous n'avez pas l'obligation de venir en même temps.
    Notre option préférée est de la faire venir comme visiteuse pour m'accompagner, qu'on va s'arranger pour prouver qu'on vit bien ensemble jusqu'à novembre et redemander un permis de travail ouvert. J'imagine qu'on va lui prendre un billet de retour pour 1) au cas où on nous refuse le permis de travail ouvert à nouveau, 2) prouver notre bonne foi en arrivant sur le territoire
    Absolument.