Un lundi normal, debut de journée type lethargie en puissance, envie de rien faire ...... bref, la fin des vacances !!
Apres etre passés du canapé au PC, puis du PC a la tele, j'ai envoyé mes PtiZhoms sous la douche, pendant ce temps, j'ai préparé la voiture en prevision d'un petit tour dans les Rocheuses
"Si on allait faire un petit tour sur un glacier ?" Je n'avais pas fini ma question que les deux etaient installes dans la voiture, attaches et fin prets !!
On decolle, sur un air de De Palmas, ...., apres 100 Km, on passe Lake Louise et on tombe sur 2 anglaises en trip touristique, faisant du stop. Je m'arrete, on charge les sacs dans la benne du truck et nous voilà repartis sur un air de Pink.
Un arret au Lac Peyto, du bleu "lagon des iles" plein les yeux, un soleil radieux ......
On remonte en voiture, laissant là Charlotte et Jane (les anglaises) et on roule encore vers le parc national de Jasper.
On arrive enfin (300 km depuis Calgary, environs), et là un sentiment troublant m'a saisie.
La beauté du site, cette langue de glace tellement pure et souillée en meme temps, ce témoignage de la force de la nature amputé et en cours de destruction par la faute du réchauffement planetaire.
Toutes ces belles phrases sur l'écologie, ecoutée d'une oreille distraite (et oui, j'avoue ....) prennent dessuite tout leur sens.
Le glacier est en train de fondre, les generations futures n'auront plus que des lacs ...... quel dommage.
A peine arrivés, mon fils ainé est descendu de la voiture, a franchi les 500 metres qui le séparait des glaces, plein d'entrain et j'ai vu des larmes de bonheur lorsque ses pieds ont foulé la glace. Un de ses reves les plus chers etait en train de se réaliser, il était face à ce qui caracterise la nature dans toute sa splendeur, au meme titre que la mer ou la montagne : un element insaisissable, icontrolable, qui le fascine, ......, et honnetement, il y a de quoi.
Sequence émotion pour mon bonhomme de 9 ans, mais aussi sequence frisson car la temperature est assez basse sur un glacier.
Une fois le plein de serenite effectué, nous decidons de repartir vers Calgary, en silence, Thomas etait perdu dans ses pensées, le visage collé à la vitre, il regardait les montagnes défiler.
Et arrivés à la maison, il m'a demandé Mac Do, ... et oui, on ne changera jamais un enfant ( souhaitons le en tout cas).