- 12/01/16, 22:33 #1
Bonjour à tous,
Voici ma situation :
Je suis étudiant en échange universitaire où j'étudie à temps plein.
A mon arrivée j'étais persuadé de pouvoir travailler hors campus 20h/semaine et j'ai donc été demander mon numéro assurance sociale (NAS). Le gouvernement me l'a délivré sans encombre.
Jusqu'ici tout va bien, je travaille donc à Montréal sous la limite des 20h par semaine.
Mais voilà ce matin j'ai appris qu'en échange je n'avais pas le droit de travailler hors campus... Grosse stupéfaction car ce travail me permet de payer mon loyer, de vivre, bref il m'est vitale.
Je me demande alors qu'elle est la loi. Je suis un peu déboussolé car j'ai pu obtenir un NAS facilement, sur mon visa est écrit à la mention "Peut accepter un emploi sur le campus ou hors du campus s'il répond aux critères d'admissibilité aux termes du R186F, etc, etc.". Et quand je rempli le questionnaire d'éligibilité sur le site CIC il m'est indiqué que je peux travailler 20h/semaine sur ou hors campus...
Que dois-je faire ?
Merci d'avance.
- 15/01/16, 15:23 #2
Les visa d'études souvent permettent de travailler 20h/semaine hors campus...
Si l'immigration ect te donne cette possibilité, je vois pas bien pourquoi le bureau de l'UDEM te dit le contraire...
Es-tu obliger de leur dire que tu travailles? Je veux dire en quoi cela les concerne?
Je pense que tu dois écrire à l'IEC pour avoir la confirmation puis transmettre ceci à l'université.
- 20/01/16, 17:08 #3 Je ne suis pas dans l'obligation de leur dire effectivement, après je viens de voir sur le site du CIC que les étudiants en échange ne peuvent pas travailler hors du campus, comme me l'avait dit l'UdeM...
Du coup j'ai malheureusement dû stoper mon job vu les risques si jamais je me faisais choper.
Mais ce que je trouve bizarre c'est la facilité de contourner le système, c'est à dire avoir un NAS, trouver un job hors campus et travailler en ayant de vraies fiches de paies etc.
- 20/01/16, 18:54 #4Bonjour Bastien,
En effet. Cf. Déterminer son admissibilité — Travailler hors campus et tudiants internationaux - SA UdeM entre autres.
Tu as bien fait. Comme on dit, mieux vaut tard que jamais, autant ne pas aggraver la situation, surtout si tu envisages de revenir.
Rien d'étonnant puisqu'en tant qu'étudiant étranger tu as la possibilité de travailler sur le campus et que pour cela, il te faut un NAS.
Le "ou" a son importance sur ton permis et les différents points du règlement aussi. Je dois avouer que le questionnaire est assez mal fichu et qu'il peut induire en erreur même si les résultats sont toujours présentés sous la forme "vous pourriez être éligible" et non "vous êtes assurément". Dans les faits, en échange, ton université d'attache n'est pas l'UdeM et tu ne vas pas en être diplômé. Tu ne réponds donc pas à toutes les conditions. Sur le permis, ce n'est pas toujours bien clair, c'est vrai, et certaines mention peuvent apparaître comme contradictoires mais ailleurs l'information est quand même là.
J'ai du mal à saisir ton raisonnement. Rien n'invite à contourner le système. A partir du moment où les règles sont énoncées, on est censé les connaître et les appliquer. C'est comme ça que ça marche. Pour ça comme pour bien d'autres choses. C'est comme ceux qui veulent se risquer à travailler plus que les 20 heures hebdomadaires par exemple. Il n'y a pas d'agent à leurs fesses pour les empêcher d'aller à la job dès les 20 heures et une minute de travail effectuées, mais ils n'en ont pas le droit. Reste qu'avec des fiches de paie, les impôts etc, passer entre les mailles du filet, il ne faut pas trop y compter. Puis, dans le cas d'une autre demande de permis ou de résidence, c'est la fausse déclaration assurée avec les conséquences que ça peut avoir.
Comprends moi, mon message n'est pas pour te faire la leçon, Bastien, mais autant que ton expérience puisse servir à d'autres donc je dirais aux nouveaux et futurs étudiants étrangers, en échange ou non, de ne pas hésiter à lire les pages et dossiers du CIC et de vos universités d'accueil puis d'assister aux réunions d'informations proposées par les Bureaux pour les étudiants internationaux, ça vous permettra d'obtenir tout un tas d'informations et conseils plus qu'utiles et vous évitera de vous retrouver dans des situations délicates voire dans l'illégalité.
J'espère que le temps passé à travailler hors campus ne te portera pas préjudice par la suite et que tu arriveras à trouver un poste sur le campus (n'hésite pas à consulter les offres sur l'intranet et à discuter avec tes professeurs, parfois ils n'ont pas publié leurs offres et se cherchent désespérément un assistant de recherche ou ont connaissance de collègues qui ont des opportunités etc). Bonne continuation dans tes études.
Dernière modification par Pliz ; 20/01/16 à 19:04.
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- 20/01/16, 22:01 #5 Merci beaucoup de ta réponse qui m'est grandement utile et qui j'espère le sera aussi pour d'autre dans mon cas !Bonjour Bastien,
En effet. Cf. Déterminer son admissibilité — Travailler hors campus et tudiants internationaux - SA UdeM entre autres.
Tu as bien fait. Comme on dit, mieux vaut tard que jamais, autant ne pas aggraver la situation, surtout si tu envisages de revenir.
Rien d'étonnant puisqu'en tant qu'étudiant étranger tu as la possibilité de travailler sur le campus et que pour cela, il te faut un NAS.
Le "ou" a son importance sur ton permis et les différents points du règlement aussi. Je dois avouer que le questionnaire est assez mal fichu et qu'il peut induire en erreur même si les résultats sont toujours présentés sous la forme "vous pourriez être éligible" et non "vous êtes assurément". Dans les faits, en échange, ton université d'attache n'est pas l'UdeM et tu ne vas pas en être diplômé. Tu ne réponds donc pas à toutes les conditions. Sur le permis, ce n'est pas toujours bien clair, c'est vrai, et certaines mention peuvent apparaître comme contradictoires mais ailleurs l'information est quand même là.
J'ai du mal à saisir ton raisonnement. Rien n'invite à contourner le système. A partir du moment où les règles sont énoncées, on est censé les connaître et les appliquer. C'est comme ça que ça marche. Pour ça comme pour bien d'autres choses. C'est comme ceux qui veulent se risquer à travailler plus que les 20 heures hebdomadaires par exemple. Il n'y a pas d'agent à leurs fesses pour les empêcher d'aller à la job dès les 20 heures et une minute de travail effectuées, mais ils n'en ont pas le droit. Reste qu'avec des fiches de paie, les impôts etc, passer entre les mailles du filet, il ne faut pas trop y compter. Puis, dans le cas d'une autre demande de permis ou de résidence, c'est la fausse déclaration assurée avec les conséquences que ça peut avoir.
Comprends moi, mon message n'est pas pour te faire la leçon, Bastien, mais autant que ton expérience puisse servir à d'autres donc je dirais aux nouveaux et futurs étudiants étrangers, en échange ou non, de ne pas hésiter à lire les pages et dossiers du CIC et de vos universités d'accueil puis d'assister aux réunions d'informations proposées par les Bureaux pour les étudiants internationaux, ça vous permettra d'obtenir tout un tas d'informations et conseils plus qu'utiles et vous évitera de vous retrouver dans des situations délicates voire dans l'illégalité.
J'espère que le temps passé à travailler hors campus ne te portera pas préjudice par la suite et que tu arriveras à trouver un poste sur le campus (n'hésite pas à consulter les offres sur l'intranet et à discuter avec tes professeurs, parfois ils n'ont pas publié leurs offres et se cherchent désespérément un assistant de recherche ou ont connaissance de collègues qui ont des opportunités etc). Bonne continuation dans tes études.
Je suis d'accord avec toi et j'avais oublié le fait qu'il fallait un NAS même pour travailler sur le campus (d'ou ma mauvaise interprétation et mon "contourner le système" qui n'était pas péjoratif juste un sentiment de facilité dans mes démarches mais le terme était surement mal employé).
Je suis dors et déjà sur le coup en essayant de trouver un emploi sur le campus et j'espère trouver rapidement une opportunité !
Concernant mes quelques mois de travail illégal j'espère que cela ne me portera pas préjudice non plus...
Concernant cette question d'ailleurs, j'imagine que l'excuse du "Pardon je ne savais pas mais j'ai arrêté mon emploi dés que j'ai su" ne marche pas ? Dois-je faire quelque chose en particulier pour prévenir l'immigration du fait que j'ai conscience de mon erreur ou je laisse passé en espérant que ça ne me pose pas de problème lorsque je ferai une nouvelle demande de visa d'étude ?
Merci d'avance !
- 21/01/16, 03:22 #6Je t'en prie.Oui, je crois qu'à ce niveau là, la bonne foi n'a que peu de résultat. Je ne sais pas trop quoi te conseiller. Je pense quand même qu'il vaut mieux ne pas risquer de compromettre tes actuelles actuelles. Tu comptes refaire une demande de permis d'études ensuite ? Mouais, là, c'est sur que si on considère que sur le formulaire, il y a la section "emploi" puis la question "avez-vous travaillé sans permis de travail" , c'est délicat.
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