1. #1
    Avatar de Siramane
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    Bonjour les amis,

    J’aimerais vous raconter une histoire un peu longue et aimerais avoir votre avis.

    désolé pour les fautes d’orthographe.

    J’ai une question pour un « petit frère » qui est arrivé au canada avec un permis d’étude en septembre 2021 pour un baccalauréat en administration des affaires.

    il a donc commencé les cours en septembre 2021 à l’UQO. Ayant obtenu une bourse de son pays d’origine(côte d’ivoire) et n’ayant pas encore reçu cette bourse, il n’a pas pu s’inscrire pour la session d’hiver 2022 et n’a pas obtenu de relevé de note.

    J’ai donné comme conseil de demander un permis de travail ouvert sous le motif qu’il n’a pas eu les moyens de payer sa session d’automne car n’avait pas reçu ça bourse à temps. il n’a pas fait cela mais est plutôt aller rejoindre un de ces amis dans une autre ville du Québec qui est dans la même situation que lui et qui travaille à temps plein au noir.

    Il vient de recevoir ça bourse et ne veut plus continuer l’université. C’est quelqu’un qui n’aime pas vraiment l’école j’avoue. Je lui donne à nouveau un conseil de s’inscrire pour une formation professionnelle (DÉP en administration) et faire une demande de CAQ et un nouveau permis d’étude ( donc un rétablissement de statut je crois). Au moins avec l’argent de la bourse qu’il a reçu il peut payer 80% de sa formation et travailler comme étudiant pour payer le reste.

    Encore une fois il refuse de m’écouter et me dit que son employeur lui propose un contrat de travail de 2 ans avec un permis de travail fermé et qu’après cela il fera ça résidence. J’étais septique à cela et lui dit qu’il prend un risque car il n’est déjà pas dans la légalité avec le permis d’étude. Selon moi le mieux serait de rétablir au plus vite son statut étudiant.

    Déjà l’emploi qu’il occupe est au noir et semble être un poste de préposé au bénéficiaire (il me dit qu’il sert les personnes âgées dans les maisons de retraite). Ça ne prend t’il pas une formation pour qualifié à ce poste !? Comment son employeur peut-t’il prouver qu’il ne peut embaucher que lui sans une formation!?

    J’aimerais avoir votre avis. Est-ce qu’il est possible pour lui d’avoir un permis de travail fermé vu qu’il n’a pas respecté les conditions de son permis d’étude ? N’est-il pas mieux pour lui de payer la session d’automne et renouveler son permis d’étude pour poursuivre son bac en justifiant pourquoi il a manqué la session d’hiver !?

    Apres tout il fait ce qu’il veut car il est adulte.


    Merci de m’avoir lu.

  2. #2

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    Bonjour,

    Alors voici mon avis.

    Ton « petit frère » est un adulte majeur et vacciné. C’est à lui de faire ses propres choix et d’assumer ses décisions!

    Présentement, sa situation n’est pas en règle puisqu’il est venu à titre d’étudiant étranger et ne fréquente pas l’université (ou autre établissement d’enseignement). Les universités doivent signaler aux autorités canadiennes les étudiants qui ne sont plus inscrits aux cours. Avec cette information, des agents de l’immigration (plus précisément de l’Agence des services frontaliers) vont investiguer sur ton ami et éventuellement émettre un mandat de renvoi à son égard. Ils peuvent même se présenter à la résidence de ton ami, à tout moment. Avec un permis d’études, ton ami a l’autorisation de travailler 20 heures par semaine, mais comme il ne va plus à ses cours, il ne respecte pas les conditions de son permis d’études.

    Ton ami peut tout de même régulariser sa situation en demandant un permis de travail fermé (comme ce que son employeur actuel semble vouloir faire). Comme il est préposé aux bénéficiaires, son employeur peut bénéficier de la procédure simplifiée pour l’EIMT. Par la suite, ton ami pourra demander la résidence permanente via le Programme pilote de préposé aux bénéficiaires, ou tout autre programme d’immigration.

    En ce qui concerne son choix de carrière et l’abandon de ses études, comme j’ai dit au début: c’est son choix, c’est sa vie. Après tout, il n’y a pas de sot métier et un emploi de préposé convient peut-être réellement mieux à ton ami. Et rien ne l’empêche plus tard à retourner aux études, à se réorienter et à exercer un autre métier. Au Canada, c’est très commun pour des adultes de retourner aux études à 30, 40 voir 50 ans. Il n’y a pas de raison pour que ton ami ne puisse pas faire la même chose s’il le désire.

    Mais pour cela, il doit régulariser sa situation au plus vite, avant qu’il ne soit trop tard. Là dessus, tu peux l’encourager. Pour le reste, le mieux est de respecter sa décision!

  3. #3
    Avatar de Siramane
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    Message de larousse
    Bonjour,

    Alors voici mon avis.

    Ton « petit frère » est un adulte majeur et vacciné. C’est à lui de faire ses propres choix et d’assumer ses décisions!

    Présentement, sa situation n’est pas en règle puisqu’il est venu à titre d’étudiant étranger et ne fréquente pas l’université (ou autre établissement d’enseignement). Les universités doivent signaler aux autorités canadiennes les étudiants qui ne sont plus inscrits aux cours. Avec cette information, des agents de l’immigration (plus précisément de l’Agence des services frontaliers) vont investiguer sur ton ami et éventuellement émettre un mandat de renvoi à son égard. Ils peuvent même se présenter à la résidence de ton ami, à tout moment. Avec un permis d’études, ton ami a l’autorisation de travailler 20 heures par semaine, mais comme il ne va plus à ses cours, il ne respecte pas les conditions de son permis d’études.

    Ton ami peut tout de même régulariser sa situation en demandant un permis de travail fermé (comme ce que son employeur actuel semble vouloir faire). Comme il est préposé aux bénéficiaires, son employeur peut bénéficier de la procédure simplifiée pour l’EIMT. Par la suite, ton ami pourra demander la résidence permanente via le Programme pilote de préposé aux bénéficiaires, ou tout autre programme d’immigration.

    En ce qui concerne son choix de carrière et l’abandon de ses études, comme j’ai dit au début: c’est son choix, c’est sa vie. Après tout, il n’y a pas de sot métier et un emploi de préposé convient peut-être réellement mieux à ton ami. Et rien ne l’empêche plus tard à retourner aux études, à se réorienter et à exercer un autre métier. Au Canada, c’est très commun pour des adultes de retourner aux études à 30, 40 voir 50 ans. Il n’y a pas de raison pour que ton ami ne puisse pas faire la même chose s’il le désire.

    Mais pour cela, il doit régulariser sa situation au plus vite, avant qu’il ne soit trop tard. Là dessus, tu peux l’encourager. Pour le reste, le mieux est de respecter sa décision!
    Super merci pour ta réponse Larousse. C’est super gentil.

    Mais est-ce possible de passé d’un permis d’étude pour un permis de travail fermé aussi facilement !? Les agents ne vont-ils pas se poser des questions!? D’autant plus qu’il n’a pas respecté les conditions de son permis d’étude. C’est bien là mon inquiétude. Demandera t’il ensuite la résidence avec le PEQ pour travailleur qualifié!? Ou !? Il me semble que ce sont les emplois de catégorie 0, A ou B qui sont admissible à la résidence permanente. Peut-être qu’il y’a un autre moyen que j’ignore.

    J’ai posé la même question dans un autre forum et cela semble risqué. Car tu es venu pour étudier et non travailler.

    Et comme vous l’avez dis il est adulte et assumera ces choix effectivement.

    Merci encore !

  4. #4

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    Message de Siramane
    Mais est-ce possible de passé d’un permis d’étude pour un permis de travail fermé aussi facilement !? Les agents ne vont-ils pas se poser des questions!? D’autant plus qu’il n’a pas respecté les conditions de son permis d’étude. C’est bien là mon inquiétude.
    J’ai posé la même question dans un autre forum et cela semble risqué. Car tu es venu pour étudier et non travailler.
    Oui, c'est possible. Plein de gens le font et c'est permis, ce n'est pas illégal de changer ses plans.

    Maintenant, est-ce que ça va être accepté vu sa situation irrégulière, cela va dépendre du dossier et c'est à l'agent de IRCC qui devra évaluer si le permis de travail peut lui être émis. Il y a un cruel besoin de PAB au Québec, alors ça joue aussi en sa faveur.

  5. #5
    Avatar de Siramane
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    Message de larousse
    Oui, c'est possible. Plein de gens le font et c'est permis, ce n'est pas illégal de changer ses plans.

    Maintenant, est-ce que ça va être accepté vu sa situation irrégulière, cela va dépendre du dossier et c'est à l'agent de IRCC qui devra évaluer si le permis de travail peut lui être émis. Il y a un cruel besoin de PAB au Québec, alors ça joue aussi en sa faveur.
    Parfait merci encore !


  6. #6
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    Message de larousse
    Oui, c'est possible. Plein de gens le font et c'est permis, ce n'est pas illégal de changer ses plans.

    Maintenant, est-ce que ça va être accepté vu sa situation irrégulière, cela va dépendre du dossier et c'est à l'agent de IRCC qui devra évaluer si le permis de travail peut lui être émis. Il y a un cruel besoin de PAB au Québec, alors ça joue aussi en sa faveur.
    Parcontre il a une question qui me chiffonne. Pour être préposé au bénéficiaire il faut une formation spécifique non !?

    Je précise qu’il a été embauché au noir par une agence, donc actuellement il travaille au noir.


    merci !

  7. #7

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    Message de Siramane
    Parcontre il a une question qui me chiffonne. Pour être préposé au bénéficiaire il faut une formation spécifique non !?

    Je précise qu’il a été embauché au noir par une agence, donc actuellement il travaille au noir.


    merci !
    Oui, il faut une formation cela dit, elle n'est pas obligatoire pour exercer ce métier. Probablement que ton ami a "appris sur le tas".