Faire une thèse pour un étranger non français

**Thorgal** · 17/12/12, 12:50

Bonjour à tous.

Je suis nouveau sur ce forum (et sur les forums en général) alors je m'excuse par avance si je fais quelque chose d'incorrect.

Si j'ouvre ce sujet, c'est parce que je me pose des questions sur la façon dont procèdent les universités québécoises vis-à-vis d'étudiants étrangers (et non français).

Voici mon histoire : ma femme est d'origine thaïlandaise et elle a (il me semble) un bon dossier. Elle a fait un master en Génie de l'Environnement avec sa dernière année à Taïwan, où elle a fait un stage de 8 mois qui lui a permis de publier 2 articles et participer à 2 conférences en Australie. Dans ses dernières années elle a toujours été 1e ou 2e de ses promotions.
Elle vient de faire un 2e master à l'Ecole des Mines de Nantes avec un stage au CNRS (et oui, pour me suivre, par amour ^^)
Et depuis, c'est la descente aux enfers : elle n'a pas pu trouver de thèse en France (1 seul entretien de décroché) ni de job.

Mais au Québec, plusieurs professeurs se sont montrés intéressés et nous avons fait les demandes d'admission dans 2 universités : l'INRS à Québec-city et Sherbrooke.

Mais voila le but de mon topic : ils donnent l'impression d'être des bras cassés.
Alors que j'entends autour de mois que les visas mettent 6 à 8 semaines à obtenir, nous sommes mi décembre et Sherbrooke n'a toujours pas donné son avis, alors que nous avons demandé la session d'hiver !
Qu'en pensez-vous, qu'est-ce que ça veut dire ??? La dernière fois que nous les avons relancés, nous avons été mis en copie de 3 e-mails où la technicienne du bureau de registraire, le professeurs et une responsable d'admission se renvoient mutuellement la balle pour savoir où est son dossier........

Bon pour l'INRS, nous avons finalement reçu une réponse négative car le professeur a préféré choisir 2 autres étudiants (j'imagine des québécois). Mais dans son email il nous a dit que si elle était VRAIMENT motivée, il pourrait faire quelque chose. Et ce qu'il a fait, c'est demander à la commission d'admission de l'accepter pour la session d'été. Normalement on devrait avoir la réponse dans les semaines à venir.

Mais là aussi, s'il y a des gens sur ce forum qui sont passés par là, j'aimerais avoir leur avis sur ses chances d'admission. Ces universités nous avaient promis une réponse pour le 5 NOVEMBRE. Et aujourd'hui nous ne sommes toujours pas fixés. Ma femme étant d'un naturel stressée (oui, elle est pourtant bouddhiste), je vous laisse imaginer l'enfer que nous vivons tous les deux.

Merci d'avance pour vos réponses !

**isa** · 17/12/12, 12:55

Salut à tous les deux,
Effectivement, ce n'est pas facile du tout, votre situation...
Je ne pourrai pas vous aider (si ce n'est vous apporter mon soutien), peut être que d'autres forumiens le pourront... Mais question à deux francs : est-ce que vous avez essayer de joindre quelqu'un à Sherbrooke, mais par téléphone ?

**Thorgal** · 17/12/12, 13:06

Bonjour à toi isa et merci pour ton soutien ^^

Oui, nous avons relancé, je pense, 2 fois par téléphone, et beaucoup de fois par emails, et les réponses ont toujours été les mêmes.
De plus, pour Sherbrooke, on peut suivre l'évolution du dossier sur leur site. Et dans tous les cas, c'est toujours la même chose : dossier à l'étude.
Dans le dernier email on a même posé la question : "doit-on considérer que la réponse est négative ?". On nous sèchement répondu : "le dossier est toujours à l'étude, la réponse peut être positive ou négative".
Alors maintenant on arrête de demander, on attend. On ne veut pas non plus les énerver...

**isa** · 17/12/12, 13:29

Message de Thorgal

Bonjour à toi isa et merci pour ton soutien ^^

Oui, nous avons relancé, je pense, 2 fois par téléphone, et beaucoup de fois par emails, et les réponses ont toujours été les mêmes.
De plus, pour Sherbrooke, on peut suivre l'évolution du dossier sur leur site. Et dans tous les cas, c'est toujours la même chose : dossier à l'étude.
Dans le dernier email on a même posé la question : "doit-on considérer que la réponse est négative ?". On nous sèchement répondu : "le dossier est toujours à l'étude, la réponse peut être positive ou négative".
Alors maintenant on arrête de demander, on attend. On ne veut pas non plus les énerver...

Oui, tu as raison... Peut-être que le processus est lent à cause des vacances d'hiver... :bored: En attendant, vous avez d'autres pistes d'univ québécoises ?

**Thorgal** · 17/12/12, 13:34

Non, pas d'autres pistes. Les autres professeurs qui se sont montrés intéressés n'avaient pas les financements, donc nous n'avons pas fait les dossiers d'admissions (qui sont payant qui plus est, donc nous nous sommes limités à ces 2 là).
Nous avons seulement une piste pour un travail en France (auquel cas le PVT sera perdu ).

**Thorgal** · 17/12/12, 14:49

J'en profite pour poser une autre question, même si je me doute de la réponse...
Le professeur de l'INRS nous avait dit, lors du premier contact après avoir lu le CV de ma femme : "Si vous êtes admise, vous aurez automatiquement droit à une exemption de frais de scolarité pour étudiants étrangers, de sorte que les frais de scolarité seront semblables aux étudiants québécois"... ce qui me semble douteux. Peut-être a-t-il lu le CV un peu vite et en voyant "Ecole des Mines de Nantes" il aurait pensé qu'elle est française... d'autant plus qu'à ce moment là, nous n'étions pas encore mariés.
Qu'en pensez-vous ? Ma femme thaïlandaise (actuellement en France avec un titre de séjour de conjoint d'un an) devra-t-elle payer comme une Québécoise ou comme une étrangère (environ 5 à 6 fois plus T_T) ?
Personnellement j'ai bien peur que ce soit la 2e option...

Anonyme · 17/12/12, 14:57

Message de Thorgal

J'en profite pour poser une autre question, même si je me doute de la réponse...
Le professeur de l'INRS nous avait dit, lors du premier contact après avoir lu le CV de ma femme : "Si vous êtes admise, vous aurez automatiquement droit à une exemption de frais de scolarité pour étudiants étrangers, de sorte que les frais de scolarité seront semblables aux étudiants québécois"... ce qui me semble douteux. Peut-être a-t-il lu le CV un peu vite et en voyant "Ecole des Mines de Nantes" il aurait pensé qu'elle est française... d'autant plus qu'à ce moment là, nous n'étions pas encore mariés.
Qu'en pensez-vous ? Ma femme thaïlandaise (actuellement en France avec un titre de séjour de conjoint d'un an) devra-t-elle payer comme une Québécoise ou comme une étrangère (environ 5 à 6 fois plus T_T) ?
Personnellement j'ai bien peur que ce soit la 2e option...

Elle devra payer les droits de scolarite pour les etrangers. Certains labo acceptent de payer les frais ou une partie.
Pour travailler dans le domaine de la recherche il ne faut pas hesiter a relancer les professeurs (ils recoivent de tres nombreux emails et n'ont pas le temps de tous les lire).

Une option a envisager, car le financement est toujours complique, pourrait elle faire un diplome avec deux encadrants (partage des frais)? Existe t'il des bourses en Thailande pour etudier a l'etranger?

Bon courage dans vos demarches?

**Thorgal** · 17/12/12, 15:10

Tu confirmes donc ce que je pensais...
En tant qu'étudiante en doctorat, elle aura un "salaire". Si elle est donc considérée comme étrangère, son "salaire" et ses frais seront à peu près équivalents. Il me faudra donc rapidement trouver un job avec mon PVT pour couvrir les frais.
Des financements venant de Thaïlande, ce n'est plus possible maintenant qu'elle a étudié un an en France.
Et pour les thèses en cotutelle (si c'est ce dont tu parles), d'après ce que j'ai lu, c'est quand même très contraignant (beaucoup de voyages France-Québec notamment) donc nous n'avons pas envisagé cette opportunité.

Anonyme · 17/12/12, 15:17

Message de Thorgal

Tu confirmes donc ce que je pensais...
En tant qu'étudiante en doctorat, elle aura un "salaire". Si elle est donc considérée comme étrangère, son "salaire" et ses frais seront à peu près équivalents. Il me faudra donc rapidement trouver un job avec mon PVT pour couvrir les frais.
Des financements venant de Thaïlande, ce n'est plus possible maintenant qu'elle a étudié un an en France.
Et pour les thèses en cotutelle (si c'est ce dont tu parles), d'après ce que j'ai lu, c'est quand même très contraignant (beaucoup de voyages France-Québec notamment) donc nous n'avons pas envisagé cette opportunité.

Le salaire en doctorat est au alentour de 20 25k par an selon le labo et les financements et les frais de scolarite dans les 8-10k (il n'y a pas d’impôt si je me souviens bien mais a verifier).

Essayer de voir pour la session d'ete ou meme l'automne prochain. Beaucoup de financement sont demandes vers fevrier mars et au printemps les PI ont leur reponse et peuvent faire le budget.

**Thorgal** · 17/12/12, 15:27

Je n'ai pas les chiffres sous les yeux mais c'était environ 18 k€ de salaire à l'année et 6 k€ de frais par semestre...
Oui pour l'INRS c'est bien parti pour la session d'été justement puisque le Pr a appuyé la demande ^^
Peut-être qu'à Sherbrooke ils font trainer car ils reportent son dossier pour la session d'été car pour les délais pour le visa, ça ne me semble plus possible pour celle d'hiver...

**Thorgal** · 04/01/13, 11:03

Bonjour,

CA Y EST !
Malgré une candidature pour ces universités pour la session d'hiver, ma femme vient finalement d'être acceptée à Sherbrooke pour la session d'été 2013 ^^
Donc plus rien ne nous retient, nous allons pouvoir partir !

Merci à ceux (heu celles surtout) qui ont participé à ce forum.

**isa** · 04/01/13, 11:09

Message de Thorgal

Bonjour,

CA Y EST !
Malgré une candidature pour ces universités pour la session d'hiver, ma femme vient finalement d'être acceptée à Sherbrooke pour la session d'été 2013 ^^
Donc plus rien ne nous retient, nous allons pouvoir partir !

Merci à ceux (heu celles surtout) qui ont participé à ce forum.

Yeaaaaah ! Félicitations à tous les deux, quelle bonne nouvelle pour débuter l'année

Reviens nous voir pour nous parler de la vie à Sherbrooke, vous êtes de plus en plus nombreux à choisir cette destination, mais pourtant il y a peu de retours d'expérience !

**Thorgal** · 05/01/13, 11:34

Ok promis, je viendrai témoigner, à la fois du point de vue d'une étudiante, et de celui d'un PVT.

A bientôt

Discussion: Faire une thèse pour un étranger non français

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