Salut Adrien,
Pour avoir passé 7 mois à Toronto, la ville a une forte demande de francophones.
Pour la traduction, c'est un plus, je pense, d'être français plutôt que québécois. Le Quebec tendant à se détacher du reste du Canada, la francophonie ontarienne essaye de se sortir de l'étiquette de québécois qui leur est facilement donnée. C'est aussi pour cette raison que même si les provinces sont voisines, on rencontre peu de québécois à Toronto (de mon vécu).
C'est de même pour l'enseignement, ayant rencontré des étudiants anglais qui ont étudiés en français en Ontario, ils ont une plus grande estime pour le français de France que le français de Quebec (et auraient préféré avoir un professeur français que québécois).
Je ne connais pas l'ouest du Canada, mais pour Toronto, la proximité du Québec ne fait pas d'ombre de mon point de vue.