Darwin ou la ville qu’il ne faut pas choisir pour commencer son WHV

C’est surement la première fois que je donne à l’un de mes textes un titre qui dit tout. Cela remet même en question que je tape un texte puisque tout ce que je vais expliquer par la suite ne sera qu’entrer dans le détail et m’égarer comme à mon habitude hors sujet. Attention, tout ce qui va suivre relève de mon point de vue personnel, de mon expérience de PVTiste qui arrive la gueule enfarinée au pays des Kangourous. Quelqu’un d’autre aura un autre point de vue que moi, mais il me semble nécessaire de partager avec vous ce que je pense de Darwin. Allez chercher un café, et on y va. Romain AKA ROCROM en exploration sur le continent austral. Ça promet. N’oubliez pas d’attacher vos ceintures.

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Focus sur Darwin / Darquoi ? Darwin est la principale ville du Northern Territory, dans ce texte nous dirons NT comme tout le monde en Australie. C’est la plus grande ville du territoire, alors quand j’ai constaté à quel point elle était plus petite que je pensais, je me suis fais du soucis. Pour aller ailleurs en Australie, il faut donc traverser plus de 2000 bornes pour aller dans une autre ville, une vraie ville. Qui as plus de 3 rues dans le centre-ville, où CBD pour Central Business District, comme on dit ici. C’est juste une façon plus compliquée de dire un truc simple. « A Rome, fait comme Romain » comme on dit, par conséquent pendant toute mon expérience Australienne, j’utiliserais l’acronyme CBD. Pigé ? Non je ne suis pas en colère, c’est juste cette ville qui m’a agacé, j’étais content d’en partir ! Je vais donc vous expliquer pourquoi/comment.

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Une petite ville qui est la plus grande dans un rayon de 3000 km dans toutes les directions ? C’est une blague ? Oui, après avoir passé 5 jours à Hong Kong, on a tendance à sous-estimer le choc du passage à une ville plus petite. Jusqu’à quelle taille peut-on diminuer les dimensions d’une ville avant de la considérer trop petite ? C’est là toute la question, et en ce qui me concerne j’ai eu l’impression de passer de New York à Aurillac. Et sur le moment, ça ne m’a pas fait rire du tout. Imaginez. Vous arrivez enfin dans un grand pays, l’esprit rempli d’objectifs à accomplir, des étoiles dans les yeux, et l’envie d’en découdre le plus tôt possible et vous vous retrouvez dans une petite ville de flémards, avec une population locale dépassée en quantité par les nombreux routards qui viennent ici dans le Nord pour dépenser leur argent. C’est une part non-négligeable de retombées économique assurée pour la ville et le territoire. Les gens qui arrivent ici viennent en général profiter de la proximité de la nature, avec d’importants parc nationaux (Litchfield et le Kakadu pour ne citer qu’eux) des sentiers à faire perdre le sommeil aux baroudeurs en Tout-terrains et aux motards. Puis, les routards, qu’on appelle « backpackers » ici et dont je fais partie, terminent souvent leur visa ici avant de continuer vers le nord, Bali ou d’autres destinations. En un mot, à Darwin, c’est la fête ! Oui, c’est la fête dans les trois night club qu’il y a en ville ! J’avais lu sur le forum pvtistes « A Darwin, c’est Sea, Sex and Sun ! » Voici mon opinion : Sea, oui mais j’espère que vous n’avez rien contre un océan superbe dans lequel vous ne pouvez pas vous baigner car il est infesté de crocodiles pendant le DRY et de méduses pendant le WET ! Ensuite Sex, je suppose, il en faut de partout de toute façon, donc next, Sun ? Oui, en effet, il fait toujours soleil. Il ne neige jamais ici, on est trop prêt de l’équateur. Et pendant le WET, on peut se passer de télé et regarder dans le ciel comme des feux d’artifice les plus beaux éclairs du monde. (Aussi a Broome)

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La météo en détail Nous avons déjà abordé les saisons plus haut, les noms DRY et WET vous ont surement alertés ? Comme nous nous trouvons ici entre l’équateur au nord et le tropique du capricorne au sud, il n’y a pas les quatre saisons telles qu’on les connait en Europe. Il n’y en a que deux. Donc pendant le DRY, il faut chaud et sec, et pendant le WET, il faut chaud et… humide. De plus, comme nous sommes dans l’hémisphère sud, les saisons sont inversées ! C’est bon, vous suivez toujours ? Tant mieux car ça va se compliquer un peu. En Juin jusqu’à Août, c’est l’hiver au sud de l’Australie, et inversement, on fête noël en short et en t-shirt. Etant arrivé en Australie le 10 juin, je suis arrivé donc en hiver. Et cela confirme si besoin est mon allégeance à l’hiver, après avoir été dans le Minnesota en hiver, idem en Pologne, en Allemagne, et après le décalage devenu banal des saisons en France (ça ne surprends plus personne qu’il y ait de la neige en juin et 30°C en octobre), je saute d’un hiver qui à débordé sur le printemps et l’a complètement pourri pour un hiver bonus en Australie ! Il en faut plus que ça… Pour le moment ça va bien, car j’écris ce texte de Brisbane et tout le monde est en tenue d’été. Je comprends pourquoi il y a tant d’allemands ici, même en hiver, c’est toujours plus agréable que l’été chez eux ! Notamment a Hambourg…

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Ensuite, abordons ma principale préoccupation : le boulot en Australie. Nous avons déjà abordé la météo, mes premières impressions et l’isolement géographique. Maintenant niveau travail, dans le prolongement de la taille, si la ville est petite et essentiellement habitée par les backpackers, a priori il devrait y avoir du boulot. C’est le raisonnement que j’ai eu en choisissant la ville. Toutefois cela n’est vrai que dans la mesure ou l’offre suit la demande, qui croît avec la démographie alternative de la ville. Mais ce n’est pas le cas, les offres et les postes sont en nombres limités et rapidement remplis. Il faut donc à la fois être dans les starting blocks et être au bon endroit au bon moment pour trouver un poste. Et bien sur, au bout d’un moment, on découvre, on apprend, on s’adapte. Nous pouvons donc en arriver à ma conclusion, sachant qu’elle n’engage que moi et que quelqu’un d’autre aura une expérience complètement différente. Surtout si vous êtes une femme, vous n’aurez pas à attendre longtemps pour trouver du boulot.

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Bref pour moi, c’est : Fuyez, pauvres fous !!! Je considère que choisir Darwin pour commencer son working holiday est satisfaisant pour ceux qui veulent prendre le large loin de l’agitation, qui aiment la nature et qui ont un parachute doré pour couvrir leur dépenses ! Car non content d’être une ville dans laquelle la recherche d’emploi atteint rapidement ses limites, la ville, isolée, se permet des tarifs aussi élevés qu’a Sydney, du fait de son isolement ! Il faut y penser ! Peut être qu’a Sydney vous paierez $10 pour un rafraichissement au bord de l’océan avec l’opéra en fond, et le coucher de soleil aux couleurs pastel sur un fond d’air marin qui excite votre mémoire olfactive, et vous rappelle vos meilleurs souvenirs au bord de l’océan atlantique, mais à Darwin, vous paierez $10 pour un rafraîchissement servi par un flémard d’aussie qui se repose sur ses backpackers en étant toujours mieux payé qu’eux, et vous aurez vue sur le Waterfront, avec la piscine à vague à 50 mètres de la plage artificielle (pourquoi ?!), et des aborigènes bourrés comme des coings qui brament et bougent dans le noir –je veux dire dans l’obscurité- comme des zombies. A vous de faire votre expérience après avoir fait votre choix. Si je retourne à Darwin, ce sera pour faire les parcs nationaux, de préférence pendant le DRY. Mais je ne suis pas pressé. Pour ceux qui arrivent avec l’intention de rechercher du boulot avec une durée limitée pour en trouver, et/où des économes elles aussi limitées, le séjour à Darwin sera à l’échelle de vos économies. Et les backpackers sont réputés pour arriver les poches blindées d’argent, c’est bien connu…

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C’est votre dernier mot ? Il y a tellement de choses peu ou prou représentatives de l’australie à Darwin que j’ai choisi de ne pas prendre pour argent comptant ce qui ne me rendait pas content. Car Darwin est d’après moi une ville qui a des règles différentes de tout le pays et qui est tout simplement moins bien à tout point de vue que ce que j’ai pu voir dès que je suis arrivé dans une VRAIE ville australienne, Brisbane en l’occurrence. Darwin n’est pas une mauvaise ville, non, elle est juste moins bien. Bien entendu, je suis ouvert à tout les points de vues, ces mots n'engagent que moi. La version intégrale de cet article se trouve sur mon blog https://rocrom.wordpress.com