Bonjour à tous,
J'apporte ma contribution à cette discussion intéressante, que je suis depuis un petit moment.
Tout d'abord, concernant mon cas je devais partir le 25 mars. Ma LI expire le 10 juillet, je m'y suis pris à l'avance pour partir mais les circonstances, imprévisibles, en ont décidé autrement.
Cela dit, je ne regrette pas de ne pas être parti, la situation est très tendue au Canada notamment en raison de la proximité et interactions avec les USA et de la différence de gestion de crise entre les différents organes des gouvernements fédéral et provinciaux.
Le confinement est porté jusqu'au 4 mai pour l'instant. Cela dit il est trop tôt pour s'avancer sur un déconfinement véritable à cette date, au sens ou le pic n'est pas encore atteint et la forme que prendront les différentes courbes ne sont que pures spéculations à l'heure actuelle. Voir notamment l'annonce faite le 7/04/2020 concernant les perspectives d'évolution au cours du mois d'avril des cas/hospitalisations/décès, par le gouvernement du premier ministre François Legault. Ces chiffres et différents scénarios ne sont, à mon sens, révélateur que du flou qui entoure la situation actuelle.
Toutes ces informations je les obtiens à la fois des médias, comme tout le monde, mais aussi de mon futur employeur. En effet, un emploi m'attend à Québec (qui n'est pas du tout remis en question par cette crise) et les communications avec mon futur employeur vont bon train pour me tenir au courant de l'actualité. Ils ont notamment des discussions avec leur bureau d'avocats en immigration. Selon eux, mon départ peut en théorie se faire avec mon offre d'emploi et ma LI.
Cependant voici mon état d'âme : je ne suis pas certain de partir avant ou en juillet. Non pas que les frontières seront encore fermées (personne ne sait, même le meilleur analyste) mais parce qu'il n'est pas responsable de voyager dans ces conditions, avec la plupart des institutions et entreprises fermées, un climat morose et une capacité de déplacement limitée. La situation se décantera probablement avec le temps, progressivement et en minimisant les risques, que ce soit pour les entreprises, les institutions administratives et la vie en général.
A mon sens, le but n'est pas de voyager dès que les frontières sont ouvertes, d'autant plus à une époque de fort trafic comme celle des vacances. Cela n'engage que moi, mais entre une nouvelle propagation du virus, un potentiel deuxième pic et une nouvelle crise à l'échelle mondiale, je préfère attendre et repousser mon départ, quitte à demander une prolongation de validité de ma LI voir même obtenir un permis fermé (indépendamment de mon offre d'emploi actuelle).
Bien entendu il est encore trop tôt pour envisager une quelconque action de notre part (hormis de repousser la LI) et comme je l'ai dit tout ceci n'est que spéculation, dans un sens comme dans l'autre.
Enfin, tout ceci est contraignant et tout le monde a investi beaucoup dans cette entreprise de départ dans un nouveau pays. Cependant, personne n'est à blâmer pour vos choix, comme j'ai pu le lire sur ce forum...
Je terminerai par un point positif et une citation du Dalaï-Lama :
- Dans l'ensemble le Québec fait figure de "très bon élève" pour la gestion de cette crise.
- "Quand vous êtes face à un problème, nul besoin d'en faire une montagne de douleur : Soit il y a une solution et vous finirez bien par la trouver. Soit il n'y a aucune solution et dans ce cas rien ne sert de vous torturer" - L'art du bonheur/Dalaï-Lama XIV
Bon courage à tous

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