Voici mon courriel - envoyé à l'instant :
Bonjour à la préfecture de Seine Saint-Denis et bonjour à Mme Lacalmontie, chargée de mission pôle affaires internationales,
Pour
prolonger mon séjour en tant que jeune ressortissante canadienne sur un séjour dit « vacances-travail », je ne trouve aucun lien me permettant de prendre rendez-vous sur votre site.
Je me permets donc de vous écrire pour prendre RENDEZ-VOUS.
Notez que les documents à fournir lors du RENDEZ-VOUS en préfecture ne semblent pas unanimes d’une préfecture à une autre, et parfois même insensée selon les témoignages. Ayant lu plusieurs des forums sur
PVTistes.net (pour permis vacances-travail) par rapport à la prolongation de mon visa Vacance-Travail en France, je constate qu’il y a de quoi rendre fou !! Vous connaissez les 12 travaux d'Astérix et le formulaire A42 ? C’est pourquoi j’ai décidé de mettre en c. c. Mme Lacalmontie. Il est important pour moi de poursuivre mon séjour ici sachant que c’est possible, pour découvrir davantage la France que juste en étant confinée ^^
Ma situation :
Je suis canadienne, vivant en France depuis le 30 décembre 2019 via mon visa vacances-travail. Mon conjoint m’héberge et me prend en charge pour l’instant. Aujourd’hui 6 octobre 2020, moins de 3 mois avant la fin de ma première année, je prends un peu d’avance en prévision du congé des fêtes et des éventuels ralentissements dus au COVID.
(VISA en image ajouté ici)
Droit à la prolongation de mon visa vacances-travail :
Pour information pour la préfecture :
Dans la
circulaire (aussi en pièce jointe) signée en 2015 pour faciliter la mobilité des jeunes Canadiens (et Français) sous l’accord Canada-France, il est mentionné que les jeunes désireux d’effectuer un séjour de découverte touristique et culturelle en France, ont accès à un visa long séjour dit séjour « vacances-travail ». Il est entre autres précisé que :
- Les ressortissants canadiens peuvent effectuer plusieurs séjours dans plusieurs catégories : soit en prolongeant leur séjour en France, soit en revenant en France après être retournés au Canada.
- La durée maximale cumulée de séjour autorisée dans le cadre de cet Accord est de 24 mois pour les catégories « jeune professionnel » et/ou « vacances-travail »
- Dans le cas d’une prolongation après un séjour initial relevant du dispositif « vacances-travail », les bénéficiaires d’un VLS-T vacances-travail délivrées dans le cadre de l’Accord, pourront demander une prolongation de leur séjour, en qualité de bénéficiaire du visa « vacances-travail »Une autorisation provisoire de séjour mention « autorisé à travailler » DOIT alors être délivrée.
- Voir la section 2.1 Prolongation de séjour
De cette circulaire, rien ne semble faire mention des documents à fournir pour que la prolongation soit acceptée. Cela semble à la charge de chaque préfecture. Oui ?? 😳 D’où les confusions, j’imagine …
Selon ma lecture de l’Accord, une seule des conditions d’admissions semble rester valable pour une prolongation :
- « justifier pour toute la durée du séjour […], d’une assurance couvrant, au minimum, les soins de santé [y compris l’hospitalisation] et le rapatriement »
- et peut-être de justifier que l’on a encore des ressources financières suffisantes pour nous permettent à tout moment de notre séjour, de quitter le pays [article 4c]. --—> Pour ma part, j’ai encore ma note de crédit pour un billet de retour au Canada, sans date d’échéance et quelques économies. Sinon, mon conjoint me prend aussi en charge. Faut-il vous apporter ce document ?
Par conséquent, autres que mon passeport et peut-être des photos officielles 35-45mm et un justificatif d’un billet de retour, quels documents sont vraiment nécessaires pour cette prolongation ?
Autre questionnement ici :
Mon prochain emploi me permettra-t-il d’avoir accès aux soins de santé en France via une carte vitale ? En ayant un numéro de sécurité sociale et un emploi ?
J’avais lu quelque part qu’en tant que PVTiste je n’y avais pas droit… J’aimerais donc confirmer cela avec Mme Lacalmontie.
Je suis atteinte d’une maladie dite préexistante aux yeux des assureurs [sclérose en plaques - bénigne]. Par conséquent, je me cherche une couverture à ce niveau pour 2021, n’ayant plus droit à l’année septennale au Québec. Les assureurs privés ne couvrent pas cela, sauf à des prix inaccessibles.
Sur ce, merci de votre temps.
J’attends votre retour avec impatience.
Prenez soin de vous !
Cordialement,
93200 Saint-Denis, France
Circulaire Accord qc-fr _39718.pdf