- 18/11/12, 22:40 #1Demain pile, ça fera 5 mois que mon conjoint et moi avions reposé définitivement les pieds en France après 5-7 ans d'expatriation à l'étranger (Irlande et Canada). À mon actif: 3 ans en Irlande, 1 PVT puis 1 JP à Montréal. Pour le moment, le bilan est mitigé. Je ne trouve pas d'autres mots, ce n'est ni négatif, ni positif.
Une expérience réussie à l'étranger, mais des raisons personnelles qui nous rattrapent et nous font revenir à nos racines. Nous sommes partis à l'étranger suite à des lacunes qui à l'époque ne nous permettait pas d'atteindre nos objectifs, notamment le manque d'expérience et la possibilité de se réorienter sans passer par la case formation. Lacunes que nous avons pu combler à l'étranger.
Nous avons choisi de revenir près de Rennes pour la famille de mon conjoint qui y réside, le bassin rennais qui reste encore compétitif économiquement comparé à ma Normandie natale, et pour la qualité de vie bretonne (il n'y a pas que la pluie en Bretagne ). Nous ne sommes pas à plaindre, nous sommes hébergés à titre gratuit chez mes beaux-parents, nous avons une voiture prêtée pour le moment pour nous déplacer. Nos dépenses sont donc limitées, et nous touchons l'ATA. Ce retour, nous l'avions "préparé" avant même de nous expatrier, et je pense que ça nous aide à le rendre plus vivable.
Nous sommes vraiment contents d'être revenus et nous n'éprouvons pas vraiment pour le moment de grand manque, notre retour en France était un choix réfléchi et voulu, et nous l'assumons. Et pourtant, il y a encore 1 an, on était loin de cette idée de revenir. Bien sûr, je ressens parfois un manque... de mes endroits préférés à Montréal, de nos amis qui y sont restés, de cette liberté de découvrir une autre culture. Nous nous attendions donc à nous confronter à des difficultés, mais peut-être utopiquement j'étais convaincue que notre chômage ne serait l'affaire que de quelques mois, 4 au plus...
Mais on se rend bien vite compte effectivement de l'effet de la crise sur l'emploi. Malgré un "intérêt" pour mon profil du fait de mon anglais courant, mon parcours atypique à l'international et des compétences larges et polyvalentes, le type de poste que je recherche est trèèèèèès convoité avec encore peu d'offres comparé à la demande. Surtout quand on restreint géographiquement à Rennes sur un rayon de 50km. C'est un choix perso, certes très restrictif mais stratégique, et pour le moment je peux me le permettre. En 3 mois de recherches, seulement 5 entretiens qui n'ont malheureusement pas encore abouti.
Ce qui me choque, c'est la réponse que l'on me donne, que ce soit par Pôle Emploi ou des amis : "Tu cherches seulement depuis 3 mois, c'est NORMAL. Tu as eu des entretiens, c'est déjà bien."... Quelle fatalisme!!! Alors qu'au Canada, on considère généralement qu'être 1 mois au chômage est un seuil pour tirer la sonnette d'alarme... La France va si mal que l'on a accepté ce fait, d'être au chômage pour une durée moyenne voire longue. Déjà qu'un mois de chômage me rend malade... mon moral en prend un coup! ahah.
J'ai aussi un peu ressenti le choc culturel, devoir reprendre des anciens repères. Mais je pense que notre réadaptation est assez bonne et rapide.
Je me confronte à nouveau à cette différence culturelle entre le modèle anglo-saxon et français. En France on va surtout s'appuyer sur son savoir-faire et ses compétences et son niveau d'étude, c'est ce qui me bloquait en tant que jeune diplômée avec peu d'expérience et qui m'a poussé à partir; dans le modèle anglo-saxon que ce soit en Irlande ou au Canada, le savoir-être est aussi important et peut même vous donner le ticket tant convoité. Pour moi, c'est cette différence qui m'a permis d'avoir la chance de décrocher les jobs que j'ai pu faire.
Je me heurte de nouveau à cette fameuse phrase: "Nous avons pris une personne plus expérimentée". Je ne fais toujours pas le poids concernant mon expérience... et pourtant maintenant, j'ai 5 ans d'expérience! C'est sûr que faire face à une candidate de 43 ans, je ne peux pas faire le poids sur ce critère. Encore une autre dure réalité, les personnes d'âge mûre qui se retrouvent de plus en plus sur le marché du travail. Les employeurs sont tellement frileux qu'ils préfèrent ne pas prendre de risque. D'un sens, je me dis tant mieux pour ces personnes qui doivent avoir encore plus de difficultés à retrouver un travail passé un certain âge. Mais c'est frustrant de se faire entendre encore ce même argument alors que c'est lui qui m'a fait partir pour aller chercher justement cette expérience que l'on ne me donnait pas... et que l'on m'a donné à l'étranger.
Je ressens à nouveau cet esprit un peu étriqué et méfiant qui caractérise pour moi la France, qui excelle dans la critique de ce qui ne va pas mais qui n'est pas encore capable de prendre le taureau par les cornes et de proposer des solutions réfléchies, de faire confiance et de donner la chance à la jeunesse.
Là où mon profil a eu du "succès", c'est quand j'ai eu face à moi une personne qui a aussi été à l'étranger...
Repartir? L'idée m'effleure mais pas pour le moment. Je me donne au moins un an d'essai Les PVT c'est terminé pour nous, mon conjoint ayant dépassé l'âge requis. Les voyages c'est notre passion, mais plus comme expatriés. Nous avons eu la chance de pouvoir déjà explorer différents endroits (Japon, Laos, Thaïlande, États-Unis, Namibie, Costa Rica, Guadeloupe, Allemagne, Belgique, sans compter nos terres d'accueil en tant qu'expatrié l'Irlande et le Canada). On a fait un merveilleux road-trip sur la côte Ouest du Canada et des États-Unis pendant 2 mois avant de rentrer, et nous comptons toujours explorer chaque recoin qu'offre notre Terre, mais ce sera en tant que touristes temporaires. Nous aspirons plutôt à nous poser, barouder c'est plus vraiment notre tasse de thé .
Bien sûr qu'il y a des choses en France qui me hérissent le poil (pour le dire gentiment) mais je suis contente d'avoir aussi retrouvé ses bonnes choses qui m'ont manquées et qui m'ont faite revenir ici(te). Je sais que ça prendra un peu plus de temps que prévu pour retrouver une stabilité et le travail convoité, mais je sais que j'ai envie de me battre et de faire le nécessaire pour pouvoir rester ici et continuer à profiter de ces bonnes choses (ma famille qui n'est plus à des kms, mes amis, une qualité de vie, etc). Ces années d'expatriation m'ont ouvert les yeux sur ce pays qui m'a vu naître, qui a accueilli mes parents exilés. Je veux encore lui donner une chance, pour peu qu'elle me donne ma chance cette fois
J'espère que dans mon prochain bilan, je pourrais enfin annoncer que j'ai retrouvé du travail En tout cas, j'y crois.
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- 18/11/12, 22:44 #2Un parcours riche, une réflexion argumentée et une vision qui me semble lucide: merci à toi pour ce retour/bilan sur l'expérience du retour en France après la vie à l'international.
Bonne chance pour la suite et à te lire pour nous expliquer quel emploi tu as trouvé !
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- 18/11/12, 23:51 #3
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- 19/11/12, 00:33 #4Beau parcours, ton témoignage est très intéressant. Sans indiscrétion, dans quel domaine es-tu ? Car je suis parti au Canada un peu pour les mêmes raisons que toi, à savoir acquérir de l'expérience pro mais j'ai la ferme intention de rentrer en France de manière définitive dans quelques temps.
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- 19/11/12, 01:17 #5Merci d'avoir lu mon pavé!
C'était assez spontané je dois dire mais j'avais besoin de coucher ma réflexion par écrit. Et quoi de mieux que de partager sur ce forum qui m'a tant aidée!
Nayah, pour te répondre je n'ai pas vraiment de secteur précis mais je cherche un poste polyvalent, évolutif et à responsabilités de type assistante de direction/assistante administrative/assistante commerciale/chargée de compte/secrétaire de rédaction. J'essaie d'élargir pour profiter au max de mes compétences.
Je me suis battue au Canada pour obtenir des postes en accord avec mon projet de réorientation, et je les ai eu. J'ai beaucoup d'expérience en relation clientèle, et le Canada m'a permis d'acquérir de l'expérience dans la gestion administrative mais pas encore assez. Je n'ai malheureusement pas été jusqu'au bout de mon JP pour raison perso.
Je reste convaincue qu'une expérience à l'étranger est un plus pour une candidature, confirmé par un recruteur, mais pour le moment cela reste plus un enrichissement personnel. Encore peu de recruteurs je trouve voient mon parcours comme une chance. Du moins, j'ai encore trop peu de retour Bonne chance pour ton expérience et profite.
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- 19/11/12, 03:57 #6
- 19/11/12, 06:18 #7Merci pour ton témoignage !
Mon JP se termine dans un an mais je pense déjà à l'Après. La résidence me tente mais la famille me manque... Une décision difficile à prendre surtout dans un tel contexte économique, car visiblement la galère de la recherche d'emploi en France n'est pas un mythe ! J'ose espérer que ton parcours à l'étranger t'aidera à trouver rapidement un bon emploi, tu redonnerais pas mal d'espoir à ceux d'entre nous qui hésitent encore à rentrer...
Bonne chance à toi et tiens nous au courant !
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- 19/01/13, 20:31 #8Tout d'abord avec retard, je vous souhaite à tous une belle année 2013 placée sous le signe des voyages, de la découverte et de la réussite!
Je dois dire que cette année commence très bien pour moi niveau boulot... enfin du positif, j'ai même eu le luxe de choisir entre 3 propositions de poste. Me voici donc, 7 mois pile après mon retour en France, avec un CDI à plein temps comme assistante commerciale et marketing!
Il faut croire que le mois de janvier est propice aux propositions de poste et aux déblocages de budget :thumbsup2:
J'avoue que je n'y croyais plus trop, mais le temps des fêtes en famille m'a permis de me requinquer. Après un mois d'octobre et novembre vraiment calme, je dois dire que le mois de décembre a eu son lot d'offres.
Prochaine étape, le logement! Encore une nouvelle aventure administrative à la française, haha. À priori, les agences on peut faire une croix, ils demandent systématiquement l'avis d'imposition français que nous n'avons pas bien sûr. Mais en passant directement avec un particulier, il semble que nos chances augmentent de façon très positive. Avec un CDI en poche et de bons cautionneurs, notre peut-être futur bailleur a l'air de ne pas être réticent envers notre dossier.
Comme quoi, mon parcours "international" a finalement eu du bon et porté ses fruits. Mon conseil, ne pas baisser les bras, foi de Dala!
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- 19/05/13, 16:30 #9Bonjour à tous,
merci pour ce post, c'est exactement comme cela que nous évoluons. Après 4 ans et un bébé, nous avons envie de nous rapprocher de la famille et des fromages pas chers
Nous sommes partis dans les mêmes conditions (une rage de vouloir trouver travail à notre pied) et espérons aussi que notre belle expérience ici sera marquante pour les futurs employeurs.
La suite dans quelques semaines!
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- 15/09/13, 15:41 #10Nous sommes rentrés depuis le début du mois, autant dire que c'est tout neuf !
On profite de la famille et des amis mais on pense aussi à l'après, trouver un job, se réinstaller ...
Merci en tout cas pour ce témoignage ... j'y penserai lors des recherches qui s'annoncent surement longues et difficiles ...
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- 25/09/13, 04:34 #11Merci pour ce retour!! Cela fait 7 ans pile que j'ai quitté la france. J'ai vecu en Angleterre et Canada et je dois dire que j'aimerais bien rentrer en France d'ici quelques années!!
Mais je me demande toujours comment cela va se passer pour trouver du travail! Je vois que c'est long!! 7 mois vla la déprime!!! Au Canada, pour un poste d'assistante de direction tu mets 1 mois à trouver!!! Mais tu montres qu'il ne faut pas perdre espoir
Sinon, au niveau mentalité est-ce que ca va??
Dans les pays anglo-saxons, j'aime le fait que l'on puisse approcher son boss super facilement!! Mais je me demande si c'est pareil en France?
En tout cas profite bien de la Bretagne
- 19/01/14, 21:51 #12Bonjour à tous, j'avais réagi à ce texte il y a plus d'un an et je me rends compte que j'ai pas mal évolué depuis, c'est drôle de se relire...
De mon côté je ne suis pas rentrée en France, seulement 2 fois en 2 ans et demi et juste pour une semaine de vacances. A vrai dire je suis entrain de demander ma RP donc je n'envisage pas de retour pour l'instant.
Mais avant de prendre cette décision, j'ai beaucoup réfléchi et douté...encore aujourd'hui. J'ai résumé mes pensées dans un petit texte que je voudrais partager avec vous https://www.sansdessousdessous.com/reflexions-dexpatrie/
Voilà n'hésitez pas à me faire part de vos réactions.
- 20/01/14, 17:31 #13Très beau parcourt , j'ai eu beaucoup de plaisir a lire ton expériences . Moi et mon copain ont espère vraiment obtenir le PVT cette année. Car ici cela deviens assez difficile, pour moi au niveaux professionnel... :-( ( vous avez trop de diplôme , vous éte trop jeune , trop ou pas assez d’expériences ... ) cela deviens incessant . Ils ont toujours réponses a tout ! sans compté les journées d'essais jamais payés ! En tout cas bon courage pour la suite et tiens nous au courant . bise
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- 20/02/14, 21:13 #14Bonjour,
voici un résumé de nos aventures depuis le retour au pays en juin 2013 (8 mois).
Nous avons passé deux semaines en famille puis commencé à prospecter un appart dans notre nouvelle ville d'adoption, Lyon. Nous avons vite déchanté car il est impossible de trouver un appartement par agence sans avoir de travail; selon une récente loi, le garant ne suffit plus, les agences demandent donc au minimum un cdi période d'essai terminée. Par chance, nous avons trouvé des propriétaires très sympas, vive le Bon coin, qui nous ont fait confiance, grâce aussi au dossier de candidature de 40 pages avec copies de feuilles d'impôts des parents etc...
Bref, notre cocon trouvé, nous avons emménagé et rapatrié tout le stock que mes beaux-parents gardaient patiemment depuis 4 ans. Les cartons de Montréal ont mis 10 semaines à arriver.
Et là, nous étions le 15 juillet.
Après 4 ans, nous avions oublié que 99% des Français prenaient leurs vacances entre le 15 juillet et le 1e septembre, et que les offres d'emploi sortaient mais que les DRH partaient en vacances dans la foulée.
Pour ma part, j'ai dû envoyer une centaine de candidatures en 1,5 mois. J'ai reçu 5 réponses, toutes à partir du 1e septembre. Avec ma belle expérience au Canada et mon master, je n'ai pas décroché le poste de mes rêves mais un poste administratif pour un an dans une université, payé au smic.
Dur retour à la réalité côté finances et ego...
Pour mon mari, tailleur de pierre avec 20 ans d'expérience, le marché est complètement vide, ou alors c'est de l'interim payé au smic. Après des mois de recherche, il a décidé de se lancer à son compte dans la région, aucune autre option pour lui. Si vous connaissez des gens intéressés, faites circuler son nom car il est vraiment doué :
Pierres & Ciseaux | Taille et sculpture de pierre
Tout cela en devant garder tibou (aujourd'hui 2 ans) au début. Car la CAF ne donne pas d'aides au début quand on a pas de salaire (il faut 798 euros de revenus). Concrètement, mon mari a gardé le petit à mi-temps car, une nounou coûtant 850 euros/mois et la CAF ne nous aidant qu'à hauteur de 400, il a fallu faire un choix. Eh oui, nous avons déclaré nos revenus canadiens, et la CAF calcule les aides actuelles sur N-2, dommage pour nous. Heureusement, après quelques mois et une belle séance de pleurs auprès du service petite enfance de notre ville, on nous a trouvé une place en crèche depuis février, et nos finances aiment autant que le petit aime ses nouveaux copains.
Petit conseil aux jeunes parents: ne rentrez pas avant que votre enfant intègre la maternelle (3 ans REVOLUS à la rentrée, car le nôtre n'aura que 2 ans 3/4 et il ne pourra rentrer qu'en 2015), vous allez vous ruiner en nounou; et même si la moitié des frais de garde sont déductibles d'impôts, quand on est pas imposable ça ne sert à rien.
Autre point, la lenteur de la sécu est lamentable. Ma carte vitale, demandée depuis le 11 juillet, est arrivée le 10 décembre. Après des dossiers perdus, des explications rocambolesques et des coups de gueule.
Voilà, du coup nous avons encore plein de beaux coins à voir, faute d'argent pour les visiter.
Mais malgré ces derniers mois vraiment mouvementés, et parfois l'envie de repartir au Québec pour la simplicité de trouver du travail, la rapidité des services publics et le patin, nous sommes contents d'être revenus. Nous n'avons pas mis les gants de tout l'hiver et les bourgeons fleurissent déjà. Nous allons au marché et nous faisons de bonnes bouffes souvent. Nous voyons régulièrement la famille.
Le retour en France, c'est plus galère que le départ, c'est même dans notre cas un saut en parachute avec un gros coussin financier pour amortir, mais il faut garder espoir.
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- 21/02/14, 00:15 #15Je ne peux que confirmer ce point là.
Je suis également rentrée en France en juin 2013, après seulement 8 mois passés à l'étranger. Je ne me suis pas préoccupée de la sécu tout de suite car, étant partie moins d'un an et étant en prolongation de droits étudiants, je n'avais aucun raison d'être radiée.
Or, j'ai découvert en septembre que si.
Depuis, et après moult courriers, coups de téléphone, courriels, déplacements à la sécu, je ne suis pas encore sure que ma situation soit rentrée dans l'ordre. La CPAM et la MSA n'ont fait que se renvoyer mon fichier pendant des mois, ma carte vitale a été désactivée, réactivée, demandée à être détruite, demande ensuite annulée, etc. En attendant, aucun remboursement, y compris de la mutuelle qui ne peut rien faire sans les décomptes de la sécu ! En plus, je me suis retrouvée avec deux mutuelles, ma perso et celle obligatoire (et très chère) de mon entreprise pendant un CDD !
Superbe le travail de ton mari au passage.
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- 21/02/14, 00:45 #16Mes encouragements vont a ceux qui galerent au retour.
Mais sans vouloir vexer personne, ca me conforte dans l'idee de ne pas revenir en France.
- 22/02/14, 01:53 #17AnonymeMerci Nean pour le feedback !
- 13/10/14, 15:51 #18Merci pour ce retour. Malheureusement ca ne va pas en s’arrangeant en France. Tout est compliqué: louer un appart, trouver du taf,....Ce système de caution et de garant quand bien même on a largement passé l'âge c'est juste dingue ! Mais bon tout le monde a peur des mauvais payeurs car la loi est hyper protectrice envers les locataires donc on en arrive à ces situations.
Venant d'un système anglo-saxon cela fait toujours un choc c'est sur.
Bon courage car les perspectives ne sont pas bonnes du tout dans notre vielle France.
Après quand ce sont des raisons persos qui nous font rentrer et bien ma foi pas trop le choix que de se réadapter.
- 11/04/18, 14:49 #19Bonjour,
Je vois que cette discussion a quelques années mais je la trouve intéressante car mon conjoint est muté en France pour son travail et après avoir vécue 14 ans dans la même ville en Angleterre, rentrer en France est un grand projet. Je vais devoir quitter mon emploi pour suivre mon compagnon et nous avons un petit qui aura 18 mois lors de notre retour, grâce à son CDI, nous avons trouvé facilement une maison à louer. J'ai fais quelques recherches et le fait de quitter mon emploi pour suivre mon conjoint me permettrait de toucher des aides que je pourrais transférer en France. Je recherche donc quelques conseils pour notamment recevoir ces droits d'Angleterre en France. Merci d'avance.
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