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    Avatar de Lilou
    Julie

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    Précédemment... Chapitre 1 et chapitre 2

    En ce début de mois d’octobre, la recherche de travail est notre priorité ! Nous ne pensons pas trop aux voyages, nous comprenons que l’argent part à toute vitesse et nous n’envisageons pas la possibilité de rentrer en France prématurément, faute d’argent.
    Grâce au tuyau de Mary, Mat et moi décrochons un job au salon du livre, un job alimentaire dans toute sa splendeur puisqu’il consiste à installer des stands de livres le mercredi et à les défaire le dimanche soir, tout cela pour 10$ brut de l’heure. Ce n’est pas énorme mais ce sera notre première rentrée d’argent et elle sera la bienvenue !

    Ce soir, en rentrant à la maison, nous avons deux nouveaux messages sur le répondeur, l’un pour moi, l’autre pour Mat, les deux pour nous proposer des jobs. Commençons par moi, même si cela n’aboutira à rien de concret. Il s’agit d’un recruteur de la RBC (notre banque canadienne) qui me contacte suite à l’envoi de ma candidature spontanée sur leur site Internet. Il recherche une personne bilingue pour faire du service à la clientèle et veut voir dans quelle mesure je sais parler anglais. L’entretien téléphonique dure près de 15 minutes et à deux reprises je lui demande de répéter, je m’en excuse mais il me rassure en me disant que n’est pas un problème.

    Comme vous pouvez vous l’imaginez, j’espère vraiment le convaincre de m’embaucher mais à la fin de l’entretien, mon incompréhension à certains moments de la conversation ne lui permet pas de me confier le job. Je comprends tout à fait sa décision mais je réalise avec cet entretien que les recruteurs canadiens ont une fâcheuse tendance à faire comme si tout allait bien, comme si le job était fait pour vous, comme si vous aviez tous les critères nécessaires, pour finalement vous annoncer que ce n’est pas le cas. Je relève ce détail car en parallèle, je parcours une à une les « placement agencies » de Toronto et je peux vous dire qu’elles ont le don de vous donner de grands espoirs qui sonnent très souvent creux. Récemment, j’ai même une recruteuse qui a tapé du poing sur la table en disant que c’était parfait, que le job était à moi, que ce n’était qu’une question d’heures, qu’elle s’en occupait et qu’elle me rappellerait dans l’après-midi. Aucun appel d’elle, ni l’après-midi même ni le lendemain. Je me permets de l’appeler, je tombe sur le répondeur, laisse un message qui ne donnera évidemment pas suite à un appel de sa part, tout ça pour m’entendre dire quelques jours après – principalement basés sur le harcèlement de la recruteuse – que ça n’avait pas abouti. Ce cas n’est pas rare, il faut vraiment en avoir conscience en arrivant ici.

    Qu’en est-il du message destiné à Mat ? Nous avons du mal à saisir le nom de la société et le nom du contact mais nous parvenons à noter son numéro de téléphone et surtout le poste proposé : « web developer »…
    Est-ce que nous sommes en train de rêver ? C’est LE job que Mat rêvait d’avoir sans même vraiment croire que c’était possible, oui mais… il va falloir l’appeler ce monsieur, lui expliquer ses compétences, ses disponibilités, ses exigences, tout ça en anglais et de toute évidence quand je le regarde en cet instant précis, il ne s’en sent pas capable et est plus effrayé qu’autre chose. Son anglais a beau s’être amélioré, l’épreuve du téléphone reste redoutable. Impossible de lire sur les lèvres, de voir les expressions de visage de son interlocuteur, ni même de se sentir rassuré par un sourire…
    Rien ne presse, on va se préparer. Je commence à savoir quelles sont les questions posées par les employeurs, donc on écrit ensemble les réponses qu’il devra sans doute donner.

    Une fois prêt, Mat prend le téléphone et compose le numéro… Répondeur… Il raccroche brutalement car il n’est pas préparé à laisser un message et ne veut pas dire de bêtises. Je vois qu’il est soulagé et qu’il me regarde d’un air « Tu as vu, j’ai téléphoné, j’ai fait ce qu’il y avait à faire mais il répond pas, tant pis », teu teu teu, on ne va pas s’arrêter là ! C’est reparti pour la préparation d’un petit speech, qui pourra être lu cette fois – c’est plus facile.

    « Allo ? », oups, mince ! Bon eh bien on y est cette fois, il faut assurer. Nous avions remarqué sur le message laissé par l’employeur qu’il parlait très vite et n’articulait pas, ça se confirme. Nous ne remercierons jamais assez notre téléphone Walmart à 3$ qui fait que l’on entend tout ce que dit l’interlocuteur à l’autre bout du fil, sans avoir le téléphone à l’oreille. C’est ainsi que j’écoute les questions de l’employeur, que je fais « oui » ou « non » de la tête pour que Mat sache quoi répondre, que je fais « trois » avec mes doigts pour fixer un rendez-vous demain à 3h et que je note l’adresse dudit rendez-vous. Mat raccroche, c’est fait, l’entretien téléphonique s’est bien passé et demain il devra faire ses preuves !

    Cette scène peut sembler un peu ridicule ou dramatisée mais en toute sincérité, à cet instant, nous sommes les deux personnes les plus stressées de Toronto car l’enjeu est important, il s’agit là de trouver un travail, de trouver une occupation à ses journées, de gagner de l’argent et donc d’assurer notre séjour ici. Et puis, il faut bien le dire, l’anglais reste un challenge quotidien pour nous, même si mon niveau est correct. Nous cherchions un aspirateur l’autre jour et nous ne savions pas où en trouver un. Nous sommes donc allés au point d’information du Eaton Centre. Oups, comment on dit aspirateur en anglais ? Je l’ai su, grrr ! « Excuse me, we’re looking for a vvvvvvvv, to remove dust » (ma main mise à plat, je me retrouve à imiter le son d’un aspirateur). La dame esquisse un léger sourire et nous renseigne. J’ai conscience d’être un peu ridicule mais je considère que ça fait partie de l’expérience, à vrai dire ça me fait rire…

    Un peu comme quand je repense au jour où une recruteuse m’a appelée pour me faire passer un entretien téléphonique et m’a posé des dizaines de questions. Il arrive qu’on ne saisisse pas bien le sens d’une question mais qu’un mot dans la phrase éclaire sur le sujet. Mais au moment où sa question ressemblait plus à un « alada difesi dularthation ? » qu’à de l’anglais connu de mes oreilles, j’ai tenté un « yes » timide. Paf la Lilou ! En plein dans le mille ! La dame me demande « Yes what ? » car sa question était une question ouverte qui n’amenait en aucun cas à une réponse positive ou négative. Voilà quelques anecdotes qui font qu’on se cache les yeux par moments en se disant que le bilinguisme est encore far far away…

    Le lendemain, nous allons au rendez-vous de Mat et nous nous retrouvons devant un tout petit immeuble à deux étages. On se dit qu’on a dû se tromper, puisqu’aucun nom de société n’est affiché et on n’ose pas sonner. Je sens que même si Mat veut ce job, la peur prend le pas sur le reste et qu’il aimerait partir. Je me dis qu’il faut bien se jeter à l’eau, je m’approche de l’interphone et je sonne !

    Je l’attends dans la salle d’attente d’une minuscule société à deux bureaux à peine et Mat se retrouve confronté au patron, au designer, un jeune dans nos âges et à deux geeks avec qui travaille le patron et qui sont là pour voir si Mat s’y connaît vraiment, car la seule expérience qu'il a en matière de programmation, c’est www.PVTistes.net.

    De là où je suis, je peux tout entendre… Mat répond aux questions, il a l’air de pas mal comprendre mais fait des fautes d’anglais. Il butte sur une question qu’il ne comprend pas, leur demande de répéter, une fois, deux fois et finit par dire « One minute please ». Il vient dans la salle d’attente et me dit « Tu peux venir s’il te plaît, je ne comprends rien ». Je leur demande s’ils voient un inconvénient à ce que je m’assoie avec eux pour aider Mat à dire ce qu’il a à dire. Ils répondent que non.

    Je joue à l’interprète pendant près d’une demi-heure. Par moments je me sens utile mais au moment de parler de www.PVTistes.net, de son projet, de la façon dont il a procédé, Mat se débrouille comme un petit chef. C’est sans doute ce qui les pousse à lui demander à la fin de l’entretien s’il se sent capable de travailler pour eux, en anglais. Il répond que oui et que dans tous les cas, je serai là pour l’assister en anglais.
    Il dit même qu’il prévoit de prendre des cours d’anglais...
    Il a le job ! Il apprend qu’il a le choix entre travailler à la maison ou travailler dans l’entreprise aux côtés du designer car il s’agit d’un job en freelance, ce qui signifie qu’il sera payé à l’heure une fois un projet terminé.
    Pendant les jours qui suivent, je vis avec un Mat très motivé et déterminé, qui apprécie beaucoup sa nouvelle mission. Il éprouve cependant quelques difficultés à réaliser certains aspects du projet car pour certaines manipulations, il s’agit de grandes premières ! Je vois qu’il est content d’avoir trouvé ce job parce qu’il est intéressant et qu’il va lui permettre d’étoffer un peu son CV. Il apprécie assez le fait de travailler en freelance car – puisqu’il a choisi de travailler à la maison - cela lui permet de ne pas vivre au quotidien dans la peur de parler anglais.

    En ce lundi qui suit le salon du livre, je me trouve dans la même situation qu’avant : sans travail et sans moral. Je tourne en rond, en espérant être rappelée, mes démarches en porte à porte ne sont pas particulièrement concluantes, je perds un peu espoir. Je ne m’imaginais pas arriver comme une reine, en terrain conquis mais il est vrai que ma formation (LEA anglais espagnol) m’avait laissé penser que je trouverais plus vite que ça…

    J’aimerais vraiment être professeur de français mais les écoles dans lesquelles j’ai postulé ne recrutent pas pour le moment. Je me décide tout de même à rappeler Berlitz, à qui j’avais envoyé mon CV par email et qui est l’école dans laquelle j’aimerais vraiment travailler. Leur méthode me plaît bien et l’idée d’enseigner à des adultes me tente assez ! Au téléphone, la secrétaire m’annonce que l’adresse email à laquelle j’ai écrite – pourtant disponible sur leur site Internet – n’est plus consultée et qu’il me faut renvoyer mon CV à sa supérieure. En à peine 15 minutes, tout allait changer !

    J’envoyais mon CV, la directrice de l’école m’appelait, absolument ravie puisqu’à la recherche d’un professeur de français et un rendez-vous était pris pour le lendemain !
    Mat apprécie de moins en moins le système du freelance. Le principe même de travailler à la maison n’est pas stimulant pour lui et les seuls contacts avec son employeur sont relatifs au travail ou au salaire. Aucune chaleur humaine, aucune complicité, constat sans doute amplifié par la barrière de la langue. Mat a certes fait des progrès, mais il n’est pas encore à l’aise et l’idée d’une conversation en anglais l’angoisse, même si souvent il ne le dit pas… Je le connais quand même…

    Au moment de partir pour mon rendez-vous, Mat m’annonce qu’il souhaite arrêter là le projet de site Internet qui lui a été confié. J’ai peu de temps mais j’essaie de lui expliquer qu’il ne doit pas faire ça, 1. Parce qu’il s’est engagé à le faire, 2. Parce que s’il renonce, il ne pourra pas mettre cette expérience en avant sur son CV – il s’en fiche – et 3. Parce que nous ne sommes pas en mesure aujourd’hui de nous permettre ce luxe d’être tous les deux sans travail…

    Il décide de s’y remettre mais je sens que c’est difficile pour lui, il a des soucis à fournir le travail demandé, il est enfermé toute la journée dans notre basement si peu lumineux et moi, même si je suis physiquement présente, je ne suis pas là, je cherche un travail sur Internet, je fais les cent pas, sans trop savoir quoi faire. Bref, j’ai le sentiment que malgré notre amour aujourd’hui, on se bat chacun de notre côté, sans pouvoir aider l’autre à surmonter ses problèmes, ses crises d’angoisses et ses baisses de mora

    Mon entretien à Berlitz se passe bien, je réponds aux diverses questions qui me sont posées, je dis que je suis française... Qui mieux qu’une française peut enseigner le français ? Je réponds que mon anglais n’est pas parfait, mais qu’au vu de la méthode Berlitz, ceci ne devrait pas être un inconvénient puisque la seule langue parlée avec les élèves sera le français. C’est bon, cette fois j’ai un job, le job que je voulais !
    Je me permets de demander si l’école est à la recherche d’autres professeurs de français – oui, un – Je pense évidemment à Mat, la maîtrise de l’anglais n’étant pas importante. Je me dis également qu’il aimerait sans doute ce job qui nécessite de la patience, de la pédagogie, du don de soi, bref, des qualités qu’il est toujours bon d’approfondir, tant pour lui que pour moi…
    Je sors du building, un immense sourire aux lèvres, j’ai l’impression de voir en quelque sorte le bout du tunnel… Je me précipite dans le métro, tellement pressée de lui annoncer les deux bonnes nouvelles !

    Il enverra son CV à ma supérieure et passera lui aussi un entretien avec succès ! Nous commencerons notre formation lundi prochain.
    Depuis plus d’un mois, les tests Word, Excel, Power Point, la dactylographie, les tests d’anglais, de français, n’ont plus aucun secret pour moi puisque j’en ai passés dans toutes les agences d’interim où je me suis inscrite, qui sont au nombre de…1, 2, 3… 6, voire plus !

    C’est aujourd’hui Quantum qui m’appelle pour me proposer une mission d’une semaine dans une grande société. Il s’agit d’un job de helpdesk à 14$/heure et j’aimerais bien faire cette semaine de travail avant de commencer ma formation chez Berlitz. Ca ferait non seulement une référence de plus sur mon CV mais aussi de l’argent bien sûr. Je contacte la personne en charge de ma formation chez Berlitz et je joue franc jeu en lui expliquant que financièrement, cette semaine est vraiment indispensable. Il se montre très compréhensif. Mat va donc commencer sa formation seul et me racontera au fur et à mesure ce qu’il apprend.

    Je parle beaucoup de travail, mais il y a des gens très importants pour nous ici, ceux avec qui on passe nos soirées et qui nous aident à ne pas trop penser aux soucis. Nous voyons toujours autant Laetitia et Laurent, un peu moins Mary qui vit assez loin du centre mais nous passons pas mal de temps au téléphone toutes les deux.

    La soirée PVTiste d’aujourd’hui est plus conséquente que les précédentes, plusieurs nouveaux étant arrivés. Nous faisons d’autres rencontres très sympathiques même si la table longue ne nous permet pas de parler avec toutes les personnes présentes. Tout le monde est d’accord pour le dire, ça fait du bien de parler avec des Français qui comprennent parfaitement ce dont on parle, eh oui, tous dans le même bateau !
    Pendant mon temps libre, en plus de regarder des séries sympas avec Mat, de jouer au tetris avec Mat, Seb, Stef, toujours en France et avec mon frère de temps en temps, je m’occupe d’élaborer un peu la FAQ. Maintenant que je suis sur place, je suis plus apte à donner des conseils et des bons plans.

    Ma semaine en intérim passe à une vitesse folle et je parviens à accumuler 47 heures, ça va permettre de renflouer un peu les caisses.

    Nous avons régulièrement des nouvelles de Seb, Stef et Haby, qui arrivent bientôt. Ils ont hâte d’être là et nous aussi.
    Mat commence à donner des cours de français. Il me dit que ce n’est pas évident. Pour le coup c’est une expérience vraiment nouvelle pour lui. Un peu moins pour moi parce que j’ai déjà donné des cours particuliers à des collégiens en France mais il ne s’agissait pas vraiment du même genre de travail et c’était moins officiel, plus décontracté.

    A mon tour de commencer et ce premier cours restera à jamais marqué dans ma mémoire par son aspect bizarre et peu confortable. Il arrive que l’on aille dans des sociétés donner des cours et c’est le cas aujourd’hui. Je dois donner un cours d’une heure et demi à deux employés. J’arrive et je ne trouve qu’un seul d’entre eux, l’autre est malade chez lui mais souhaite tout de même participer au cours, par téléconférence. Hey, hey, hey, c’est mon premier cours là ! Ayez pitié ! Le cours se passe finalement assez bien, même si celui qui est au téléphone suit moins bien que l’autre car il ne peut pas voir ce que j’écris au tableau et doit comprendre tout ce que je dis au téléphone, ce qui est – je suis bien placée pour le savoir – assez difficile, surtout pour un débutant comme lui.

    Les cours s’enchaînent, j’ai des élèves particuliers réguliers et je m’occupe de quelques groupes. J’ai tendance à préférer les élèves particuliers car je peux me focaliser sur eux, rien que sur eux. Au fil des jours, j’apprends à connaître leurs points forts et leurs points faibles, ce qui me permet de cibler mes cours sur tel ou tel aspect.

    Une question que l’on se pose aussi lorsqu’on s’apprête à partir un an loin de sa famille et de ses amis est de savoir s’ils nous manqueront. On pense beaucoup à eux et grâce à Internet, msn, skype, la freebox française (avec laquelle les appels vers le Canada (sur fixes et portables) sont gratuits) et autres moyens de communication, nous parvenons à rester en contact avec eux régulièrement. Les six heures de décalage horaire sont facilement gérables (même s’il arrive de temps à autre qu’on reçoive un appel assez matinal et qu’on entende « Oups, c’est 6h en moins, pas en plus, ohhhh je suis désolé ! »).

    Les parents et les amis sont donc plus ou moins présents et je dois bien l’avouer, par moments on ne ressent pas un gros manque. Pourquoi ? Parce qu’on est, pour la plupart d’entre nous, en train de vivre la plus grande expérience de nos vies, que l’on voyage, que l’on découvre une nouvelle ville, une nouvelle langue, que l’on rencontre des nouvelles personnes, que l’on vit de ses propres ailes, avec tous les aspects positifs et négatifs que cela inclut bien évidemment. Cela dit, dans les moments où le moral est à 0, c’est à eux qu’on pense, à la façon dont ils arriveraient mieux que personne à nous dire les mots justes, à nous remonter le moral, à nous botter le derrière…

    Ce que je pourrais ajouter sur ce mois d’octobre 2005, c’est sans doute que notre anglais s’améliore sensiblement grâce aux contacts professionnels que nous avons, grâce aux petits défis que l’on se lance, comme par exemple appeler une personne qui a un appartement à louer en prétendant être intéressés, juste pour pratiquer notre anglais au téléphone. Petite anecdote assez marrante avec ce jeu que nous ne pratiquerons plus par la suite :

    Mat - « Bonjour, je vous appelle au sujet de l’appartement que vous louez. Est-ce qu’il est toujours disponible ? »
    Loueuse - « Oui ! »
    Mat - « Je voulais savoir combien de chambres il y avait »
    Loueuse - « Il y en a une »
    Mat – « Ah c’est dommage, on en voulait deux »
    Loueuse – « Ah mais ce n’est pas grave, j’ai un autre appartement à louer, c’est un « two bedrooms »
    Mat – « Non, mais en fait on est pas encore décidés »
    Loueuse – « Les charges sont incluses, il y a un balcon… »

    La petite dame ne nous lâche pas la jambe pendant dix bonnes minutes et on a un gros fou rire quand Mat parvient à raccrocher…
    Dernière modification par Lilou ; 17/02/08 à 19:13.

  2. #2
    Anonyme
    Tjs aussi bien de te lire Lilou, merci !!!

  3. #3
    Avatar de lilti972
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    Une vraie perle Lilou cette chronique
    Tu places chaque fois la barre un peu plus haut avec le suspense et tout.
    Tant pis pour toi, tu vas etre encore une fois obligée de faire mieux la prochaine fois.
    Mais à chauque fois tu réussis donc je ne m'inquiète pas trop pour toi
    en tout cas
    Vivement la suite!!

  4. #4
    Avatar de Lilou
    Julie

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    Merci beaucoup, encore une fois
    J'ai posté ce chapitre sans trop d'inquiétude, car pour l'avoir lu à une copine à moi ici, j'ai eu un petit aperçu des réactions que vous pourriez avoir : elle a adoré l'anecdote de l'entretien téléphonique et en face à face de Mat

  5. #5
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    Moi le coup de l'aspirateur m'a bien fait rire parce qu'on a tous à un moment ou un autre eu à mimer quelque chose! D'ailleurs à l'école, j'avais appris 'hoover' mais à Vancouver tout le monde employait 'vaccum'... Comme quoi même quand on connaît le mot, ça peut ne pas être le bon!

  6. #6

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    Merci pour cette suite et on attend la suite !
    C'est cool de leur part de t'avoir laissé assister à l'entretien de Mat, je ne sais pas si ça aurait marché partout.
    Mimer pour un mot c'est bien parce que ça permet de ne pas oublier le mot aprés (on se rappelle avoir été ridicule).

  7. #7

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    ah un plaisir de te lire!!! tjs aussi pro