- 26/04/14, 23:21 #1AnonymeAvant d'exprimer d'un jugement hâtif, merci de bien vouloir lire l'ensemble des commentaires faisant suite à ce post.
Désolé pour ce long pavé, mais je me livre à coeur ouvert.
Depuis que j'ai 8 ans, je ne cours qu'après un seul rêve celui de travailler comme pâtissier au Canada.
Février 2011, je prends connaissance de l'existence du PVT et prends comme décision d'en faire la demande en fin d'année
Septembre 2011, une double et une simple tendinite aux épaules me forcent à repousser mon projet.
Avril 2012 une grave allergie professionnelle, me fait totalement renoncer à mon projet.
Eté 2013 ma santé s'est améliorée et je décide de partir, peut être la Nouvelle-Zélande avant le Canada. Je demande le WHV NZ dans la foulée pour être certain de partir, je n'ai pas envie de rebrousser chemin cette fois.
Janvier 2014, je suis en contact avec un patron français dans le Nouveau-Brunswick, mon rêve pourrait enfin se réaliser... Les démarches se font rapidement et j'obtiens un permis de travail fermé.
26 Mars 2014 J’atterris à Montréal, je suis bloqué deux jours en attendant de rejoindre Moncton. Je suis bien content de n'y faire que passer, la ville ne me plaît pas et j'ai vraiment été mal accueilli dès le premier matin par un chauffeur de bus, que je ne pouvais régler faute de monnaie. Le reste de la journée passera rapidement même si je pressé de rejoindre ma destination finale ça sera le 28 à cause d'une tempête sur les Maritimes.
Cela fait un mois que je suis au Canada maintenant. C'est bizarre mais ce rêve que j'ai tant poursuivi qui m'a aidé à traverser les moments les plus durs de ma vie (et Dieu sait qu'il y en a eu) s'est enfin réalisé et pourtant je n'arrive pas à être satisfait.
Professionnellement, j'ai quitté mon poste en France de boulanger où j'aurai pu passé chef d'une des plus grosses boulangeries de la Rochelle, ces prochains jours, oui mais voilà je ne l'ai su qu'après avoir remis ma démission, ce n'est pas dit que je l'aurai accepté. Je passe d'une production de 1000 baguettes journalières à 150, les plus gros jours ici. Le patron qui m'embauche ici, m'avait lors de nos entretiens par Skype en janvier, pourtant parlé d'une création avec un gros volume de production vers le mois de mai, il n'en sera rien avant l'automne et encore...
J'ai une certaine rancoeur vis à vis de ça... Je ne suis pas venu ici pour enfiler des perles.
Salaire évolutif qu'on m'avait dit... je commence a un salaire minimum 12$ (ce qui semble logique vu que le patron ne sait pas comment je travaille et ce n'est qu'une fois ici que j'apprends qu'il n'est pas évolutif suivant les compétences mais dans quelques mois quand la production aura vraiment augmenté et encore je ne m'attends pas à être payé plus cher avant la RP) quel c*n d'avoir accepté ça...
Toujours lors de nos entretiens, mon patron m'avait parlé d'une colocation avec un collègue.... pas avec un toxicomane, alcoolique, mais le bail est signé pour un an... D'autant que j'arrive en pensant payer 500$ par mois et bim surprise c'est 575$. Encore un mauvais point.
Le coût de la vie est TRES chère ici, vraiment TRES chère, le premier qui me dira le contraire devra me le justifier (avec voiture et assurance). En France mon mode de vie me permettait de mettre de côté aux environs de 10%. Ici, je ne sais même pas si je pourrai mettre ne serait-ce qu'1 % avec le même mode de vie et en consommant local et pas trop cher.
La ville de Moncton, ne me plaît pas, à dire vrai je n'ai jamais été très ville mais les environs sont sympas. Je ne dis pas que c'est une ville à fuir, mais attendez-vous à cotoyer drogue, prostitution, dépression et chômage à près de 10%
Bref, je me suis pas mal fait avoir au final en venant là, c'est de ma faute, je me suis pas mal fais endormir, à tant vouloir accrocher mon rêve. Je vais perdre environ tout mon capital avec lequel je suis parti. Mais la vie n'est pas un film, il n'y a pas de retour arrière.
Je ne peux malheureusement pas travailler pour d'autres employeurs, mon visa me l'interdit. Je vais entamer les procédures pour faire une demande de RP tout de même... Je n'ai pas envie de rester avec ce salaire dérisoire pendant encore 17 mois, la RP devra m'être plus favorable pour négocier le salaire.
Pourquoi est-ce que je raconte tout ça?
Je sais bien que c'est du 3615 Mylife.
D'abord parce que ça me fait du bien d'en parler.
Et ensuite pour mettre en garde, tout ceux qui veulent aussi réaliser leur rêve.
Ne faites pas comme moi, prenez du recul sur la situation, ne foncez pas tête baissée.
Allez le Canada c'est aussi de jolis paysages.
Dernière modification par Matiot ; 27/04/14 à 05:03.
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- 27/04/14, 00:34 #2Merci pour ton témoignage, je le trouve vraiment sincère et touchant. Je suis vraiment désolée de voir que tu galères à ce point
Une première chose, tu peux normalement quitter ton appartement avant la fin de ton bail, si je ne m'abuse, non ? (je ne connais pas trop comment ça fonctionne mais tu dois avoir des droits...)
On m'a souvent dit que Moncton n'était effectivement pas une ville très belle ni recommandée... Quels sont tes projets d'avenir, du coup ? Que comptes-tu faire ? Si tu comptes rester au Canada, tu ne penses pas que tu pourrais trouver un autre employeur (et donc, un autre permis de travail) très facilement ?
- 27/04/14, 00:44 #3
- 27/04/14, 05:02 #4AnonymePour quitter l appartement il faudrait que je trouve un locataire remplaçant qui prenne la suite du bail, j espère plus trouver un troisième colocataire pour diminuer le loyer
Je compte rester tout de même mais je vais vite entamer les démarches pour la RP
Oui c est sur, mais il y a peu d offres dans la région et le travail est tout de même plaisant même si limité.
Je suis parti avec un permis de travail fermé.
Envoyé depuis l'app pvtistes.net
- 02/05/14, 02:06 #5Bonne mise en garde.
Le plus gros problème semble être le permis de travail fermé.
Ayant eu la RP depuis plus d'un an je ne suis plus spécialiste des démarches, mais est-ce qu'il n'y pas des facilité pour obtenir un autre permis de travail en tant que Francophone dans une province anglo?
Je me demande aussi si avec le CSQ tu ne pourrais pas avoir des facilités pour avoir un autre permis (donc pas besoin d'attendre la RP au complet).
- 02/05/14, 10:04 #6AnonymeIl semblerait que ça soit aisé. J avais eu le mien en 15 jours maintenant faut encore trouver un employeur. Je me laisse un peu de temps pour prendre du recul sur la situation.
CSQ c est pas l étape de la rp pour le Québec?
Envoyé depuis l'app pvtistes.net
- 04/05/14, 23:21 #7
- 05/05/14, 13:04 #8Coucou,
Tout d'abord je veux que tu saches que je ne trouve ton message absolument pas 3615 my life (même si j'adore la référence minitel, on se sent moins vieille ) c'est très important d'avoir des retours comme le tien, que je ne trouve ni positif ni négatif mais juste hardcore réaliste.
Pour ça: MERCI.
Ensuite, je suis "ici" avec un même projet/rêve d'aller "là bas" et de mon point de vue ta situation est plutôt pas mal. Je m'explique.
Dans ma logique je me suis donné 2 ans pour concrétiser mon projet parce que je suis une mauviette et que j'ai besoin de me rassurer en ayant un plan B (and C and D.... down to Z if I can!) mais aussi parce que ces questions que tu ne t'es pas posées (ou que tu n'as pas posées à ton futur employeur) me hantent.
Au final? Oui, ça aide mais ça ne fait pas tout. Certes, tu pourrais te taper un peu sur la tête en te disant que tu aurais dû mieux te renseigner sur le caractère évolutif de ton salaire et les dates d'accroissement de la production mais si ton employeur te l’a vendu d'une façon qui semblait claire et plus intéressante, rien ne dit qu'il aurait eu le courage de te dire franchement "ça va pas être top avant un long moment".
Je pense qu'au contraire tu devrais te féliciter d'y être. Oui, ce n’est pas le rêve intégral, mais tu es a priori sûr de ne pas te faire dégager (ce qui pour moi est THE cauchemar option suicide du permis de travail fermé, parce que quand je partirai je n'aurai rien ni personne vers qui retourner en France, donc pas question de se faire arnaquer ou de se mettre dans la mouise extrême) et tu as donc pour l'instant de la marge pour attendre ta RP, ce qui je le rappelle est juste le Graal
Je comprends sincèrement ton sentiment de soufflé qui retombe, pas seulement par rapport aux attentes que toute cette attente a pu générer, mais aussi à ton quotidien qui semble ne pas te passionner.
Simplement, dans ton cas, je trouve que la solution "voir le bon côté" prime parce que le bon côté dit que tu as juste à attendre ta RP et ensuite tu pourras non seulement te libérer, mais sûrement vraiment vivre ton rêve car cette fois-ci tu seras fort de tous ces couacs réalistes, donc quand tu vas prendre ton envol ça pourrait carrément le faire ^^
En ce qui concerne ta colocation avec un toxicomane je vais être assez cash parce que j'ai vu beaucoup de choses moches ici, donc ceci est mon opinion en cas extrême, à toi de jauger la réalité de la situation.
Il existe au Canada comme dans beaucoup de pays, une obligation pour un propriétaire qui loue son bien, de fournir un logement décent et de garantir que le locataire puisse en jouir de façon agréable, (« reasonable enjoyement » en V.O, garanti dans beaucoup de provinces par le Residential Tenancies Act de 2006, je te laisse voir de ce côté pour le New Brunswick précisément). En gros si ton coloc’ te fait craindre pour ta santé, ta sécurité ou si simplement il te ruine l’existence et que ton proprio ne veux pas te laisser partir avant l’heure du bail pour cette raison, tu dois probablement pouvoir retourner ça contre lui (ou les retourner l’un contre l’autre car c’est également dans leur intérêt de régler le problème). La loi est sacrée au Canada mais c’est tout autant un emmental que dans beaucoup de pays, surtout en matière d’immobilier, donc ne te laisse pas coincer par ton bail, il y a plein de raisons légitimes de ne pas honorer un contrat. Fais simplement les choses de façon droites et honnêtes
Enfin, pour Moncton, j’ai grandi à Saint-Denis et j’y ai survécu, n’oublie pas que tu es francophone et que dans les provinces anglophones c’est un réel plus pour l’obtention d’un permis de travail, donc sers toi de toute cette énergie que tu ne peux pas mettre dans tes baguettes pour explorer les moyens de te sortir de là, si vraiment tu n’as pas la patience d’attendre la libération RP (ou si tu as peur que cela soit « compromis », par exemple obligation de rentrer en France entre les deux statuts…), car entre obtenir un nouveau permis de travail et changer d’appart’, voir dans la foulée de ville ou même de province, t’as quand même de belles options pour raviver le côté rêve de ton aventure :-)
Peut-être aussi que d’ici 5 à 6 semaines tu verras simplement ça comme ton p’tit choc culturel à toi et que tu pourras apprécier ta lune de miel canadienne, à Moncton, à ce boulot et avec ce coloc’, qui sait ? ^^
Après tout tu n’as que 23 ans et même si dans ta branche, c’est un âge où on est sûrement bien plus posé et avancé professionnellement, dans l’absolu c’est encore très jeune, surtout pour tout recommencer de zéro à l’étranger. Donc ne te casse pas la tête pour ton rêve, il est toujours là, toujours aussi beau et tu en es bien plus proche qu’il y a 2 ans
Je te souhaite de trouver la solution la plus adaptée à ta situation et j’espère lire de bonnes nouvelles en temps voulu
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- 09/05/14, 11:08 #9Je te rassure, tous les patrons te disent ça une fois que tu es sur le départ .... Dans ta branche tu trouveras du boulot sans problème ici ou au Canada donc relativise et concentre toi sur comment améliorer ta situation.
Un premier echec n'est pas la fin de ton rêve c'est seulement une première tentative.
courage !!
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- 26/05/14, 22:55 #10AnonymeTout d'abord, merci de vos soutiens, que ce soit ici ou par mp...
Quelques petites choses se sont légèrement améliorées ici. C'est pas grandiose, mais c'est toujours bon à prendre. Sur un plan personnel, j'essaye de relativiser, certains endroits de Moncton ne sont certes pas très agréable mais d'autres sont plus qu'appréciables. Je profite de ces petits moments (balades, footing,...) pour m'aérer psychologiquement et je commence à apprécier certains quartiers de la ville. Malheureusement pas le mien, mais il ne me reste que 10 mois ici, après ça je pourrai bouger librement d'endroit.
Sur le plan coloc rien ne change, cette odeur de weed traîne toujours... Anyway, il ne reste que 10 mois...
Sur le plan professionnel, je n'ai toujours pas d'augmentation sur le salaire horaire, mais j'ai réussi à négocier une augmentation du nombre d'heures, ce qui fait mon affaire.
Les élections de ce week-end (oui j'ai pu voter malgré mon arrivée récente) m'ont permis de rencontrer d'autres français de la région qui avaient l'air d'avoir trouver leur bonheur alors pourquoi pas moi après tout?
Bref, même si à l'heure actuelle je regrette encore deux trois choses, je me dis que je n'ai peut être pas fait un mauvais choix en fonçant tête baissée...
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- 06/06/14, 22:43 #11Ton expérience est très intéressante et pourrait d'ailleurs s'appliquer à n'importe quelle ville ou province. Nombreux sont les pvtistes (ou avec d'autres visas) a essuyer des déconvenues… Entre l'idée qu'on se fait du Canada et la réalité, il y a souvent un gouffre qu'il faut apprivoiser avant de s'adapter…
Dans mon cas, c'est à Moncton que mon PVT a réellement commencé (au printemps 2012). Après quelques semaines de flottement et de remises en question lors de mon arrivée dans la ville de Québec, j'ai finalement décidé de ne pas m'installer tout de suite et de poursuivre mon projet d'explorer à fond le Canada.
J'ai donc relancé le premier contact que j'avais, à savoir l'auberge de jeunesse de Moncton. Ça a sans doute été mon salut, et la raison pour laquelle je suis tombé en amour avec l'Acadie.
Travailler dans le secteur du tourisme m'a permis de bien explorer la région et rencontrer des voyageurs du monde entier m'a encore plus motivé d'aller me balader. J'ai renouvelé l'expérience auberge de jeunesse à Terre-Neuve en pleine saison des Icebergs (début de l'été) et j'ai continué ma route à travers toutes les provinces de l'est jusqu'à l'automne (en repassant plusieurs fois à Moncton quand c'était sur la route). Au moment de décider sur un endroit ou me poser pour travailler, je n'ai pas hésité longtemps. Je savais que l'auberge de Moncton était prête à m'accueillir à nouveau, et je suis donc retourné là.
Assez rapidement, grâce à mes quelques relations sur place, j'ai pu obtenir un emploi de serveur dans un excellent restaurant de Sushi — un de meilleurs au Canada, selon moi.
Ce nouvel emploi m'a aussi permis d'élargir mon cercle social, certains de mes collègues sont devenus mes amis. J'y ai également rencontré celle qui partage ma vie à présent, une Acadienne évidemment.
Fin décembre, j'ai laissé mon job à l'auberge que je cumulais jusqu'alors avec le restaurant (65 h / semaine en moyenne entre mes 2 boulots… ça ne pouvait durer qu'un temps)
J'ai continué à travailler au restaurant jusqu'en mars quand mon PVT a expiré, et nous somme partis tous les deux explorer "l'autre moitié" du Canada, jusqu'à l'île de Vancouver.
En Septembre 2013, après que j'ai passé près d'un an et demi au Canada, nous sommes retournés au NB passer un peu de temps avec sa famille et nos amis avant de rentrer en France ou elle a obtenu un PVT.
J'ai retrouvé un emploi assez facilement en France, mais pour ma copine ça a été un peu plus compliqué. Entre le choc culturel (quoiqu'on dise, la culture canadienne —en particulier hors du QC— et la culture française sont TRÈS différentes… un détail souvent sous-estimé par les candidats à l'émigration) et les contraintes géographiques liées à mon emploi, elle n'a pas réussi à trouver un emploi correct.
Finalement en avril dernier, elle a obtenu un emploi au Nouveau-Brunswick qui lui convenait parfaitement — et bien payé, qui plus est ! Elle est donc rentrée et j'ai l'intention de la rejoindre pour m'installer là pour un moment. La RP au NB est désormais mon objectif.
Tout ça pour dire que le NB est une province charmante si on arrive à l'apprivoiser et s'y intégrer. Les acadiens y sont tellement accueillant et chaleureux — et les anglos aussi, d'ailleurs.
Dans ton cas, ne te blame pas trop dur, ce que tu as éprouvé a été vécu par des dizaines de personnes (j'en ai rencontré plusieurs qui n'arrivaient vraiment pas a "aimer" le NB) et partout au Canada… Les désillusions montréalaises de pvtistes qui s'imaginent transposer leur vie française à l'identique —mais sans leurs problèmes— au Canada pourraient remplir un forum entier.
Dans ton cas, si tu arrive à apprécier un minimum ton boulot, c'est déjà un très bon point. Ton expérience va te permettre de rebondir et, comme d'autres l'ont dit, avec ton métier au Canada tu devrais t'en sortir pas trop mal si tu es prêt à aller voir ailleurs.
Les désillusions ne doivent pas être une fatalité (ou si c'est le cas, autant rentrer ça ne sert à rien de rester dans la misère) mais sont je crois nécessaires pour réaliser ce qu'on cherche vraiment au Canada.
Je trouve que tu as une très bonne attitude face à situation, tu te concentre sur l'obtention de ta RP qui va te permettre de faire —enfin!— ce que tu veux.
Et crois moi, si tu veux rester au Canada tu vas finir par trouver ta place, même si ça ne sera sans doute pas au NB.
Le Canada est un vaste pays extrêmement varié. Il y a forcément un coin pour toi :-)
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- 07/06/14, 04:10 #12AnonymeMerci pour ton retour, je suis bien d'accord, que ça aurait pu arriver dans une autre province, une autre ville. Je me rappelle qu'en France, je ne me sentais pas très bien dans une ville, et à 6km j'y avais trouvé mon bonheur.
Mais je ne compte pas faire demi-tour si vite, pour l'instant, un retour en France est inenvisageable. Et puis comme on apprend de ces erreurs, je prends de grandes leçons
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- 15/09/14, 18:19 #13Bonjour,
Merci pour ce témoignage. Perso, nous en sommes au stade du projet et nous envisageons.... Moncton!
J'habite Biarritz aujourd'hui, certains diront que c'est le paradis, mais en fait, la plage et les tapas ne font pas tout... Je pense qu'il est important de prioriser tes attentes/besoins/ambitions. Après, quand on arrive dans une ville inconnue, ma foi, on fait des erreurs involontaires et le quartier où l'on choisit de vivre parce que l'on s'y sent bien ne se trouve pas au doigt mouillé! PS! mon mari est boulanger, que peux-tu nous dire des opportunités d'emploi ou de création là-bas? Bon courgage et garde bien en tête ta 1ère motivation!
- 15/09/14, 19:45 #14franchement à ta place je chercherais à me rapprocher de Montréal ou Québec (je ne te dis pas d'habiter à Montréal même, mais en région sur la rive nord ou sud tu as de belles choses), des boulangers français ils en cherchent et ça sera mieux payé ... la t'es un peu dans le trou du cul du monde et le coin de Moncton n'est pas super réputé.
- 16/09/14, 14:42 #15
- 16/09/14, 15:07 #16Super constructif comme commentaire… Y es-tu même allé?
Personnellement, j'aurais tendance a dire qu'il y un bien plus gros potentiel pour la boulangerie HORS-QUÉBEC, et dans les plus petites villes, car il y a peu de boulangeries françaises ou européennes. Montréal (et le Québec en général) est saturée.
À Moncton, les boulangeries européennes se comptent sur les doigts de la main.
À ma connaissance il y la German Bakery, Nick the Dutch Baker (au marché de Moncton), Croissant Soleil à Dieppe et Tony's Pastries (les deux dernières sont plutôt spécialisées dans les pâtisseries).
Moncton n'est peut-être pas encore tout à fait la métropole vibrante néo-brunswickoise décrite par les services de l'immigration économique dans leur pamphlets, mais elle est sur cette voie. Elle affiche la plus forte croissance démographique des villes de la province et la communauté française est en pleine expansion ces dernières années. Il y 5 ans, à part le Consul Général et le chef du resto gastronomique L'idylle, les français ne devaient pas courir les rues. ;-)
Bref, ce genre de projet, c'est à mon avis exactement ce que cherche la province pour redynamiser son économie.
Contacte le RDÉE NB ou le CAFi, il pourront vous conseiller et vous accompagner dans votre projet.
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- 16/09/14, 21:34 #17AnonymeCroissant soleil a fermé depuis quelques temps.
J'en profite également pour donner de mes nouvelles. ça fait presque 6 mois que je suis ici, et après les premières déconvenues, je dois avouer que ça a fini par s'arranger au fur et à mesure. Si c'était à refaire, je le referais certainement différemment.
Pour répondre à Stéphane, c'est clair que Moncton n'est pas la meilleure des places (mais en existe-t-il vraiment une? je pense que non).
Et Jacinto Moncton a beau afficher une croissance démographique importante, il n'en reste pas moins que beaucoup de personnes galèrent à trouver une job (travailler à McDo c'est bien à 20 ans, un peu moins à 50...). Et pas mal de ce temps fuient Moncton pour l'Alberta et autres provinces proposant plus de taf.
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- 16/09/14, 21:42 #18Je suis bien conscient de ça, et ça pour ça que la province incite les créateurs d'entreprise à venir s'installer au NB, pour créer de l'emploi. Un projet d'ouverture de boulangerie, dans le cas marivalou, rentre en plein dans cette logique.
L'Alberta a peut-être un taux de chômage bas, mais cela concerne uniquement une certaine catégorie d'emploi dans l'industrie pétrolière principalement (et les métiers qui en découlent). Alors oui, de nombreuses personnes font le choix de partir travailler out west, mais franchement ça n'est pas une solution. Gagner des milliers de dollars, en voyant sa famille toutes les 3-4 semaines… c'est pas vraiment mieux que McDo, à 20 comme à 50 ans.
- 17/09/14, 00:03 #19Anonyme
- 17/09/14, 08:15 #20J'ai pas prédit que c'était ça qui allait arriver, attention. Mais c'est une des volontés de la province. Parce que tous les jeunes ou moins jeunes qui s'en vont travailler dans les camps en AB, que ce soit au NB ou a TNL, c'est autant de jeunes actifs qui pourrait bien plus faire tourner l'économie provinciale s'ils restaient ici.
Le but du gouvernement, c'est de relancer l'économie provinciale. Et selon eux, ça passe par l'immigration de travailleurs qualifiés et de créateurs d'entreprises. Et c'est un peu pessimiste de croire que c'est uniquement pour qu'ils se délestent de leur argent au NB et pas ailleurs. Il y a aussi une vision à plus long terme dans tout ça.
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