1. #1

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    Les Québécois de souche et les Québécois d’adoption ont une vision bien différente de ce que représente leur province.


    Une famille de Québécois, vivant à la campagne, a déclaré, « les immigrants sont la cause de la non-indépendance du Québec, puisqu’ils préfèrent faire partie d’un pays comme le Canada. ». D’après eux, en cas de nouveau référendum sur la séparation du Québec, le vote serait sans aucun doute un non. La cause serait le trop grand nombre d’immigrés qui ne veulent se séparer du reste du Canada, de peur de perdre des avantages.


    Ileana, 34 ans, et son mari Wojtek, 35 ans, sont des immigrés de longue date. Arrivés à la vingtaine, ils se sont intégrés sans problèmes. « Je me suis tout de suite fait des amis à la fac, québécois ou non, mais c’est vrai que les hommes québécois sont un peu spéciaux. » déclare Ileana, lorsqu’elle raconte son arrivée. Wojtek, qui a appris le français en travaillant dans les mines du nord en tant qu’ingénieur, va bientôt racheter la compagnie pour laquelle il travaille. Son intégration dans la société québécoise s’est passée sans problème, mais il note de nombreuses différences entre la culture polonaise et québécoise. « Tout fonctionne par réseautage, si tu ne sais pas être à l’aise avec les gens tu n’y arriveras pas. » nous confie-t-il. Leurs deux enfants de 5 et 6 ans vont dans une école privée de la région de Montréal. Ils sont tous deux anglophones mais ont très bien appris le français à l’école. « Dans cette école, il y a des enfants dont les parents ne parlent ni l’anglais, ni le français, ça ne me parait pas normal », déclare Wojtek.


    Malgré la volonté de s’intégrer des immigrants, ils ne sont pas considérés comme Québécois. Leurs racines, polonaises pour Wojtek, et roumaines pour Ileana, restent comme la preuve de leur non-assimilation à la population Québécoise.


    Sans être racistes ou sectaires, les familles québécoise nées et vivant à la campagne peuvent-être moins accueillantes envers les immigrants, même de longue date. La raison serait le peu de population immigrante dans les villages québécois, ce qui entrainerait une crainte pour l’identité de la province.


    Les immigrants restent tout de même les bienvenus au Québec, symboles d’un dynamisme et d’un renouveau dans un pays en manque de main d’œuvre.

  2. #2
    Avatar de murielj
    Muriel

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    Pauline, par curiosité, s'agit-il d'un texte écrit par toi ? fondé sur quelles recherches ?
    Ce serait bien de le préciser afin d'en faciliter la compréhension et l'analyse critique.

  3. #3

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    Oui c'est un texte que j'ai écrit, suite à une immersion de 5 mois dans une famille d'immigrés, et en contact hebdomadaire avec une famille québécoise.

  4. #4
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    Muriel

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    D'accord, merci de la précision

  5. #5
    Avatar de Lelaom
    Hugh 40 ans

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    Globalement les mêmes problématiques et interrogations que partout ailleurs. Dans les campagnes françaises, certains tiennent le même discours vis-à-vis de l'immigration de l'afrique et des pays de l'est/des Balkans, et en Allemagne, dans la campagne profonde, certains tiennent le même discours à propos des russes et des turcs.
    Évidemment, la question de l'indépendance ne se pose pas pour les deux pays susmentionnés.

    Pour de nombreuses raisons, les « campagnards » possèdent une vision différente des habitants d'un grand centre urbain, du fait de la proximité avec ces populations d'immigrants. Topologie, urbanisme, démographie, politique migratoire, etc. De nombreux facteurs entrent en ligne de compte et peuvent expliquer ces différences.

    Enfin, c'est sans parler les relations entre Québécois et autochtones qui peuvent parfois être également compliquées, notamment dans les campagnes, à se demander « qui était là le premier ». Comme quoi, le fait d'être immigrant ou non est un motif comme un autre pour certaines personnes.