Au Québec tu as la RAMQ donc tu ne paies rien en soin et les allocations chômages existent aussi.
Sans vouloir dire que tout est rose, ce n'est pas les États-Unis non plus, ce qui explique l'engouement des français.
Après niveau boulot moi on m'a donné ma chance assez facilement que ce soit pour de l'administratif ou des choses plus dans mon domaine (l'édition)...
Je suis tout-à-fait d'accord, c'est sans doute la proximité du système québécois qui aide au rapprochement.
C'est juste qu'on en revient toujours aux mêmes critiques sur le système français, mais quand il s'agit d'agir, on dirait que c'est plus simple de se barrer. Je ne reproche à personne de partir, c'est ce que j'ai fait moi-même, et même si je retourne vivre en France dans les prochaines semaines, je sais que je reviendrai au Québec, et j'espère continuer à voyager et aller vivre/travailler dans d'autres pays.
Et je confirme qu'à Montréal on m'a donné du travail en regardant mon book et pas en fonction de l'école que j'ai fait ou de mes diplômes.
Je trouve ça juste dommage de ne pas essayer de faire bouger les choses de l'intérieur. Est-ce que, toute proportion gardée, on ne va pas vers une situation comme certains pays émergents dont les gens formés partent vivre dans les pays plus riches, et ne reviennent pas ?
Ça vaut ce que ça vaut, mais je me dis que, une fois rentré, j'essaierai de garder cette
montréalité que j'ai acquise : une façon de voir le travail plus souplement, la volonté d'apprendre à composer avec le système pour mieux l'utiliser, plutôt que de se plaindre.