Bonjour,
Je comprends maintenant pourquoi il y a tant de "bilans" après un ou deux mois sur place.
Je pense que ce laps de temps permet d'avoir une bonne idée sur les différences entre la réalité et les attentes que l'on a avant de partir.
Pour ma part je suis venu à la fin novembre en PVT avec une candidature à la RP en cours... me disant que un an c'est peut etre un peu court si j'aime le Canada et qu'il vaut mieux préparer en avance la possibilité de rester plus, je dirai même que mon projet était de rester plusieurs années ici pour profiter entre autres de la possibilité d'étudier ici.
Voici quelques-uns de mes éléments de réaction depuis mon arrivée:
- En terme de boulot, il n'y a pas (plus) de miracle selon moi, il y a moyen de trouver du boulot dans son domaine et avec de l'expérience sinon c'est compliqué. Il est de plus important d'être préparé (ou capable de se preparer) au marché local: il y a beaucoup de certifications (...) demandées pour entrer dans de nombreux métiers, plus que ce à quoi je m'attendais, malgré les avertissements. Et puis le marché de l'emploi n'est pas à son plus haut ici non plus.
- De plus je me rends pas mal compte de l'importance de bien parler au moins une langue (niveau langue maternelle), je suis bon en anglais ce qui me suffit (pas toujours...) à Montréal mais pas pour le Canada anglophone, la langue peut être un TRES SERIEUX handicap. Heureusement que je suis (au moins) francophone...
- En terme de visa, j'ai hâte d'obtenir ma RP, car actuellement je ne suis qu'un travailleur temporaire, c'est parfois discriminant pour entrer dans des grosses boites.
le PVT a donc ses limites.
-Mais pour ce qui est du principal, je n'ai aucun regret quant au fait d'être venu ici. J'apprends beaucoup de la différence et je suis pas mal optimiste sur la base du vécu ici. Mais j'ai besoin de pas mal de PATIENCE car pas mal (tout?) de choses restent à faire encore aussi!
Je crois enfin qu'une telle expérience ne correspond pas du tout à un retour à la case départ, je ne mettrais pas d'étiquette.
Bon courage à tous!
Nicolas